Son histoire ? Hum, un sujet sensible, mais racontons-là tout de même pour vous, bande de curieux.

Yi Sung est née un 20 Juin, un beau jour où l’été commençait à pointer le bout de son nez, à quelques kilomètres de la capitale de Corée. En effet, la petite fille est née un peu à l’avance, alors pour ses parents qui étaient en vacances… Ce fut légèrement marquant.
C’est après un dur travail et des douleurs horribles pour la future maman que la jeune Yi Sung est née, bercée par les doux rayons du soleil qui venaient à peine de se lever. Les infirmières avaient déjà craquées pour la jolie princesse qui déjà – d’après tout le monde – était très belle.
Ses parents avaient décidé de l’appeler Yi Sung car c’était en fait un mélange qui leur tenait très à cœur. Le Yi, venait du prénom de la grand-mère paternelle « Yi Jeong » et le Sung du grand-père maternel « Jong Sung ».

La jolie petite Yi Sung eut une enfance parfaite, sans aucun problème. Parfaite… ou trop normale ? Après tout, avec un père très connu dans le monde du cinéma et une mère qui créait des vêtements, elle avait de quoi être heureuse. Elle était chouchoutée, elle ne manquait jamais de rien – et pourtant, elle n’était pas du genre à faire des caprices pour tout obtenir. La petite fille parfaite ! – ses deux parents l’aimaient comme jamais, elle était leur fierté et leur petit bijou. Elle fut la seule enfant qu’ils eurent ensemble… Son père qui était acteur, passait énormément de temps sur les tournages, à voyager par-ci, par-là et sa mère était très souvent occupée elle aussi. Elle avait trois grandes boutiques de vêtements à faire tenir après tout. Ils ne pouvaient donc pas se permettre d’avoir un autre enfant, mais Yi Sung ne s’était jamais senti seule. Sa nounou était comme une grande sœur pour elle et quand elle voyait ses parents, ces derniers lui donnaient toujours une grande dose d’amour. Les parents, Wang Mo et Ka Eun, avaient toujours voulu lui donner une petite sœur ou un petit frère, mais pour eux, avoir plusieurs enfants semblaient impossible.

D’ailleurs, les deux étaient des Twaos mais seulement des partenaires. Ils n’avaient jamais trouvé leurs âmes sœurs et ne s’en étaient jamais plains. Ils s’aimaient et ils avaient une jolie fille, ils ne regrettaient rien du tout. Tout au fond d’eux, ils espéraient que leur précieuse enfant ne soit pas comme eux, car ils voulaient qu’elle puisse vivre tranquillement, sans problème et sans obligation de charger à chaque fois qu’il le fallait. Surtout que le baiser, pour la famille, était quelque chose de précieux, un signe d’amour. Jamais elle ne pourrait profiter de cet amour si elle était Twao et qu’elle aimait son partenaire. Sa mère avait beaucoup prié pour qu’on lui épargne cette vie, mais les Dieux en décidèrent autrement.

Comme la plupart des autres enfants Twaos, à l’âge de trois ans – enfin presque quatre au final –, le gêne se déclencha un soir et la petite Yi Sung avait commencé à pleurer. A se plaindre d’un mal de tête horrible. Elle ne savait pas encore s’exprimer correctement, elle ne savait pas comment dire à sa mère que sa tête allait exploser, que la douleur était insupportable. Elle pleura donc toute la soirée, et n’arriva pas à s’endormir, aucun moyen de la calmer. Jusqu’à que son père, un receveur, lui fasse un petit bisou sur la bouche en rentrant du boulot, afin de lui dire bonsoir et de la calmer, également. Les pleurs de Yi Sung se stoppèrent immédiatement et elle s’endormit dans ses bras, fatiguée d’avoir trop pleuré, fatigué car son petit corps avait beaucoup enduré pour contenir toute cette étrange énergie en elle. Les douleurs disparurent comme par magie. Ou non, c’était juste parce qu’elle s’était enfin libéré du trop-plein d’énergie qui lui avait donné une horrible migraine, pire que ça encore. Son père fut d’abord surpris de ce qu’il avait ressenti en embrassant son enfant, puis comprit que malgré leurs prières à lui et sa femme, Yi Sung avait bien déclenché le gêne Twao. Finalement, ils durent tout de même accepter ce fait, leur fille était une Twao, tout comme eux. Et elle allait devoir vivre avec ça toute sa vie. Leur jolie princesse, Yi Sung, était une donneuse.

Plus Yi Sung grandissait et plus elle devenait curieuse, alors ses parents lui parlaient de ce qu’elle était, de ce qu’ils étaient. Bien évidemment, comme tous les enfants, elle trouva cette histoire fascinante et très romantique, elle qui était très fan de conte de fée. Elle rêvait de pouvoir trouver un jour, cette personne qui était son âme sœur, cette personne qui n’était qu’à elle. Elle ne cessait de se demander ce que ça allait faire, ou engendrer si elle embrassait cette dernière. Verrait-elle des cœurs voler partout au-dessus de sa tête ? Des arcs-en-ciel ? Enfin voilà, elle rêvait de beaucoup de choses, de choses d’enfant.
Mais la réalité était bien moins belle, bien plus embêtante, bien trop embêtante au final ! Elle finit par le comprendre rapidement. Elle n’avait pas de personne avec qui elle pouvait charger à part son père, personne ! Et puis c’était embarrassant de poser ses lèvres sur celles de quelqu’un d’autre ! La jeune fille n’avait pas de Twao dans sa classe, et donc, était obligée de charger avec son père, ça par contre, ça ne la dérangeait pas car c’était son papa adoré. Mais quand il n’était pas là et qu’elle était trop pleine d’énergie, c’était dur, ça avait été très problématique. Plusieurs fois, elle avait failli s’évanouir de douleur et soit sa mère réussissait à l’emmener voir son père, soit elle devait charger avec un cousin qui habitait la ville voisine. Ça avait toujours été un peu dur, mais si ça pouvait la sauver de la mort…

C’est aussi comme ça qu’elle avait trouvé son futur métier… Le même que son père. A l’âge de quinze ans, un autre problème de ce genre arriva et sa mère l’avait rapidement emmené voir son père sur l’un de ses plateaux de tournage. Après avoir été libéré de son surplus d’énergie, Yi Sung eut le droit de se promener un peu et la jeune adolescente avait vu les acteurs jouer, ainsi que son père. Il s’agissait en plus d’un film historique, plein de scène de combat et elle était tombé sur une scène où la princesse devait refuser de se marier avec l’homme qu’elle aimait, pour pouvoir devenir reine, afin de protéger son royaume. Et ce fut comme une révélation, c’était ça qu’elle voulait faire. Elle voulait faire pleurer les gens, rien qu’avec une expression de douleur, une phrase, elle voulait apprendre à contrôler ses émotions pour jouer le mieux possible un personnage. Yi Sung voulait apprendre tout ça, elle voulait jouer ! Elle voulait faire ça, oui, devenir actrice ! La fière actrice de son père ! Jusqu’à là, elle n’y avait pas du tout pensé mais après avoir vu comment les acteurs jouaient, à quel point ils pouvaient être sérieux et se transformer pour ne faire plus qu’un avec leur personnage, ça lui avait donné envie.

Elle en avait donc parler à ses parents et bien évidemment, ils acceptèrent son choix. Son père l’encouragea et lui donna de nombreux conseils. Elle refusa toute aide de plus, puisqu’elle ne voulait pas que l’on croit que c’était son père qui l’avait fait entrer dans telle ou telle école.
C’était aussi à cette période que la jeune femme avait compris qu’elle aimait les femmes, tout comme les hommes. Les deux, et ça ne la gênait absolument pas. Elle était sortie avec un garçon qui voulait devenir acteur lui aussi, tout comme elle, mais était un peu plus attirée par l’une de ses camarades. Puis Yi Sung s’était tout simplement dit qu’elle ne choisissait pas la personne dont elle allait tomber amoureuse, son cœur décidait pour elle et les sentiments ne se contrôlaient pas au niveau de l’amour.

Sa vie avait été presque parfaite jusqu’à là, rêve, richesse, amour… Mais dans la vie, il y avait toujours un « mais ». A l’âge de seize ans, alors que ses parents l’avaient accompagné en campagne pour un mini tournage, un stage, un entretien ? Comme vous voulez. Quelque chose d’horrible se passa. Un accident, mais cet accident n’en était pas un, pourtant, la police n’avait pas trouvé mieux à dire. Sa mère, la grande styliste Han Ka Eun était morte, écrasée par un tracteur, scène horrible n’est-ce pas ? Mais le problème était que le conducteur était déjà mort lui aussi, étrange hein ? Son père lui, s’en sortit, mais les deux jambes complètement en bouilli. Ce jour qui devait être un bon jour pour Yi Sung était devenu un cauchemar. Elle ne pouvait pas croire à l’accident, comment cela était possible ? Et pourquoi le tracteur avait foncé sur sa mère, alors que le conducteur était déjà mort, d’une overdose de médicament. Tout ça était bien trop louche. Et elle se retrouva alors seule avec son père, handicapé, dans un fauteuil roulant, obligé d’abandonner son métier pour encourager sa fille à continuer son rêve.
Yi Sung continuait de croire au meurtre, et essaya de chercher, fit de son mieux même si elle n’avait aucune expérience en tant que policière ou quoi que ce soit. Et ce fut à ce moment-là qu’elle rencontra sa meilleure amie, qui tenait un petit salon de thé. Sa meilleure amie, son informatrice, sa « nouvelle » maman, sa sœur, sa protectrice, une personne qu’elle aimait plus que tout, et elle en était même tombée amoureuse.

Elle apprit de nombreuses choses et finalement, elle avait eu raison, l’accident n’en était pas un. C’était la Caste qui avait tout organisé, pour tuer ses parents, et elle aussi, mais ils n’avaient eu que la mère.
Plus tard, son père fut retrouvé dans son appartement, pendu, et c’était Yi Sung qui l’avait retrouvé. Elle en était maintenant traumatisée. Lui qui ne pouvait plus se servir de ses jambes, comment avait-il réussi à se pendre ? Et pourquoi, alors qu’il lui avait promis de rester en vie malgré son handicap ? La Caste lui avait pris ses deux parents et allait sûrement lui prendre sa vie à elle aussi.

Yi Sung avait maintenant dix-neuf ans et continuait ses études d’actrice, continuait à sourire et être motivée. Mais tout au fond d’elle, elle crevait de peur. Yi Sung était totalement devenu parano, dès qu’une personne louche pointait le bout de son nez, elle paniquait, elle détestait les endroits dangereux où l’on pouvait facilement la tuer. Tout ça était dur pour elle, qui, à vingt ans, fut engagé par une grande agence. Elle était devenue actrice et avait commencé à jouer dans de petits rôles. Seulement, derrière cette belle apparence et ce talent d’actrice, se cachait une princesse apeurée, qui ne voulait qu’une chose… S’enfermer dans une tour, avec les personnes en qui elle avait réellement confiance. Yi Sung ne voulait qu’une chose, rester cachée à tout jamais, comme la princesse Raiponce. Mais elle, allait-elle avoir un sauveur ? – une sauveuse ? – qui allait la protéger de la Caste ? Han Yi Sung avait maintenant peur de… tout. Et le cachait bien – mais avec difficulté – derrière son adorable sourire.

Une jeune femme coquette et très jolie. C’est souvent comme ça que l’on décrit Yi Sung. Elle a tenu toute sa beauté de sa mère qui elle aussi était très belle, plus jeune. La jeune femme a un beau visage, de bonnes pommettes et de belles lèvres naturellement roses. Lorsqu’on connait bien Yi Sung, on remarque qu’elle a un très beau sourire et que ça la rend absolument adorable, ses yeux deviennent alors deux petits croissants de lune, on la surnomme alors « princesse eyesmile » … Elle pourrait faire craquer n’importe qui avec un tel sourire ! Yi Sung a énormément de charme, les hommes se retournent quand ils l’aperçoivent car ils la trouvent sublime, les femmes la jalousent ou alors veulent ses conseils de beauté. Son visage et son aura charismatique ne s’oublient pas facilement, la brune ne passe pas inaperçu là où elle va.

Pour sublimer son visage – déjà très bien au naturel – elle utilise bien évidemment du maquillage, mais que très peu car ce n’est pas forcément bon pour la peau. Un trait d’eyeliner pour souligner son regard pétillant et « sauvage » d’après certaines personnes, et puis un peu de rouge à lèvre. De toutes les couleurs, passant du plus foncé au plus clair, tout lui va et ça l’amuse.

Yi Sung a de longs cheveux bruns aux reflets rouges. Ils sont toujours magnifiques, elle en prend tellement soin après tout. Comme ils sont longs, elle peut se permettre de faire différentes coiffures, qui vont avec style vestimentaire du jour, c’est toujours très varié. Mais la plupart du temps, la brune les laisse détachés et les boucle légèrement, pour un effet naturel. Parfois, elle s’autorise quelques petites folies et change de couleur, mais ça reste toujours dans les tons bruns, ou rouge, sans pour autant abusé.

Justement, au niveau vestimentaire, Yi Sung a un goût bien à elle. Tout doit être féminin, les couleurs, les motifs et même comment le vêtement est taillé. Ce qui est parfois dur à trouver, mais elle profite de l’argent que ses parents lui ont laissé pour se procurer des vêtements fait rien que pour elle, et puis après tout, même si sa mère est décédée, ses boutiques d’habits de luxe continuent de marcher. Sa garde-robe ferait de nombreuses jalouse. Sa taille de mannequin – qui n’a pas été facile à obtenir – lui permet de porter toutes sortes de vêtements. Pantalons, robes, jupes, chemises et même jogging, il n’y a rien qui ne lui va pas. Ca fait trop parfait ? Oh, Yi Sung s’en fiche totalement en réalité. Et puis même quand ça ne lui va pas, elle s’arrange pour que l’habit en question aille avec un autre. Son imagination pour créer ses propres tenues est connue pour être infinie, encore un gêne de sa mère.

Yi Sung n’est pas très grande mais ça ne la dérange pas. Encore une fois, elle sait se servir de son talent pour la mode, afin de donner l’impression aux gens qu’elle a des jambes plus longues. Tout cela, c’est Ka Eun, sa mère qui lui a appris. Et elle est devenue une experte ! Yi Sung pourrait facilement travailler dans le domaine du mannequinat ou du stylisme, reprendre l’affaire de sa mère, mais non, elle préfère jouer à la poupée sur elle-même, c’est bien plus amusant.

La jeune femme prend énormément soin d’elle, pour garder cette beauté le plus longtemps possible – le métier d’actrice l’y oblige également – et puis elle le fait par envie aussi. Certes, elle est encore jeune, donc a encore du temps mais elle préfère s’y prendre à l’avance. Etre jolie est quelque chose d’important pour elle, c’est ce qui lui donne confiance en elle. Yi Sung remercie tout le temps ses parents pour l’avoir faite si jolie. Elle peut paraitre un peu narcissique à force, mais qui ne l’est pas un peu ? Surtout quand on peut se le permettre !

Une jeune actrice au visage parfait et au corps sublime, charismatique et à l’aura majestueuse, voilà ce qu’est Han Yi Sung.

Lorsqu’on voit Yi Sung pour la première fois, on ne peut pas deviner qu’en réalité, la jeune femme est une personne qui a peur de tout. Du noir, des gens, des coins dangereux. Tout ça est cachée par la Yi Sung qui adore s’éclater, taquiner les autres. Son style très féminin et classe lui donne un air beaucoup plus mature, alors que dans sa tête, tout au fond d’elle, c’est encore une enfant, qui a peur des monstres qui se cacheraient dans son armoire – oui bon, c’est exagéré… mais Yi Sung a réellement peur –. Mais bien sûr, elle sait être une bonne adulte quand il le faut. Elle vit pleinement sa vie et profite des petites choses de tous les jours car elle craint de mourir du jour au lendemain, tout comme ses parents. Elle craint la mort et la Caste, plus que tout. Alors la brune fait de son mieux pour profiter de chaque jour, un rien peut la rendre heureuse.

Yi Sung est une personne assez sociable, même si elle ne peut plus faire confiance aux autres. Il faut vraiment avoir quelque chose de spécial pour qu’elle vous fasse confiance. Ce mot, elle n’en connait plus la définition. Elle sait tout de même s’intégrer mais derrière son grand sourire, se cache toujours une peur horrible. La jeune femme est totalement parano, depuis que ses parents sont morts à cause de la Caste, plus rien de va dans sa tête. Elle craint même que ce dernier finisse par lâcher un jour, et qu’elle devienne folle. Mais sinon, si on essaye d’en apprendre plus sur elle, on finit par comprendre qu’elle est tout de même restée la Yi Sung qu’elle était avant de perdre ses parents. C’est-à-dire, venir en aide à des personnes en difficulté quand ils en ont besoin. En tant qu’actrice, elle est très bien vue car elle aide énormément les personnes handicapées, car elle a connu ça avec son père. La brune n’aime pas voir les gens tristes alors les réconforte. Elle fait toujours de son mieux pour les refaire sourire, un petit cadeau, ou une petite blague ridicule. Yi Sung fait très attention aux personnes à qui elle tient. Mais en retour, même si elle ne l’avoue pas, elle attend aussi de l’attention et de la protection. Qui sait ? Un jour, la Caste la trouvera aussi, en plus, c’est facile puisqu’elle est actrice.

Attention, la jeune femme n’aime pas qu’on se moque d’elle, ou qu’on parle dans son dos. Elle finira toujours par le découvrir, et alors, ces personnes-là le regretteront. Yi Sung ne se laisse pas faire, et déteste qu’on la prenne pour une petite fille à son papa qui a toujours tout ce qu’elle veut. Ce n’est pas elle. Yi Sung ne se laisse pas faire, certes, mais ça c’est à l’extérieur, ou quand des gens l’entourent. Une fois qu’elle se retrouve seule, un rien peut la faire paniquer.
L’actrice a même demandé à avoir des cours pour apprendre à se défendre, à frapper etc… C’était une excuse « au cas où si j’ai un rôle d’une personne qui doit se battre » mais en réalité, c’était pour pouvoir se protéger si jamais on l’attaquait. Alors n’essayez surtout pas de jouer les pervers avec elle, ou de l’attaquer, vous vous retrouveriez sûrement à terre sans même avoir eu le temps de toucher à un seule de ses fins cheveux. On ne dirait pas, mais Yi Sung a plus de force que ce que l’on peut penser.

La petite brune a un certain défaut, enfin elle le dit elle-même que c’est un défaut. Tout doit être fait à la perfection avec elle, sinon ça ne peut pas aller. Elle est assez maniaque et quand un travail doit être fait, il doit être fait de A à Z. Ce qui parfois, peut être embêtant et très fatigant. Mais au moins, c’est toujours parfait. Un mal pour un bien ? Yi Sung ne sait pas. A cause de ça, elle a déjà eu pas mal de problème, comme le surmenage, surtout qu’elle ne charge pas vraiment, alors il lui arrive parfois d’être cloué au lit à cause de ses horribles migraines, bien trop intenses pour qu’elle puisse les supporter.

Parce qu’en plus de tout vouloir faire à la perfection, elle refuse l’aide des autres et c’était déjà comme ça avec ses parents. Un peu, mais c’est tout, elle fait tout par elle-même. Ce qu’elle demande juste, c’est de la protection, rien d’autre. Yi Sung n’aime pas quand on la commande trop sur ce qu’elle devrait faire, parce qu’elle sait déjà ce qu’elle doit faire. Que personne ne touche à ses plans, à sa vie et tout le reste. Tout va – presque – bien.

Yi Sung aime les hommes ET les femmes. Elle a toujours pensé qu’on ne pouvait pas choisir la personne et son sexe. Fille ou garçon, elle laisse toujours son cœur décider et suit celui-ci. Tant que c’est de l’amour, rien ne peut être impossible, alors voilà, elle assume complètement le fait d’être bisexuelle et d’aimer les deux sexes. Que ce soit mal vu ou non, elle se fiche de l’avis des autres. C’est son cœur et son histoire d’amour après tout, les autres, qu’ils aillent voir ailleurs si elle y ait !

Devenir actrice était son rêve, depuis son adolescence et Yi Sung n’a jamais rien laissé lui barrer la route pour atteindre ce fameux rêve, et la voilà maintenant actrice. Pas connu comme toutes les autres, mais ces dernières étaient toutes passées par là, n’est-ce pas ?

Son âme sœur ? Tout au fond d’elle, la brune aimerait la trouver, mais cela peut attendre. Entre le boulot et sa phobie, elle n’a pas le temps d’aller chercher partout où se trouverait son âme sœur. Pas qu’elle ne veuille pas, mais c’est comme ça, c’est tout. Elle attend que cette dernière se présente, et si ça n’arrive jamais, eh bien… tant pis ? Peu importe, sa survie et son rêve de devenir une grande actrice reconnue et très demandée passe avant tout ça.

La vie n’est pas un drama rose et parfait, la vie est un jeu dangereux auquel il faut savoir survivre.