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 C 'mon, set me free.

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MessageSujet: C 'mon, set me free.   C 'mon, set me free. EmptyDim 16 Mar - 14:38

C 'mon, set me free.

Sang Ah Ra & Kim Do Jun



- 15 juin 2013 à 23h -


Kim Do Jun était fatigué.

Clairement, le politicien n'était pas dans son meilleur jour. Dernièrement, les problèmes s’enchaînaient, les uns après les autres. Ses employés n'étaient pas fichus de travailler correctement, il avait été obligé de faire maintes allées et venues au palais de justice pour libérer un incapable, que Do Jun aurait pourtant eut grand plaisir à laisser pourrir en cellule. Rien que pour le faire payer de son incompétence. Ça faisait partie des nombreuses choses qu'il ne supportait pas : la faiblesse, l'incompétence, le manque de fidélité, la désobéissance...Et en plus de ça, il avait l'impression que les twaos proliféraient de plus en plus. Presque chaque jour, il en découvraient de nouveaux, parfois étant quasiment insoupçonnés. Le pire, c'était lorsqu'il s'agissait de ses collègues, si proches de lui chaque jour. Pour être honnête, Do Jun aurait presque pu en vomir, de savoir qu'il avait presque apprécié les compétences aiguisés de certains hommes d'affaires, avant de comprendre qu'ils faisaient partie de cette espèce, née sous le signe de la pourriture constante.
C'était rageant.
En fin de compte, c'était comme si le monde avait décidé de le rendre fou. Enfin...Si cela était possible, évidemment. Parce que fou, au fond, il l'était déjà.
Et pourtant. Malgré tout ce qu'on pouvait penser du patron impitoyable et froid qu'il était, Kim Do Jun avait néanmoins certains besoins, comme la plupart des hommes. Et en ce moment, ce qu'il voulait, c'était relâcher un peu la pression qu'il avait accumulée en proportions extraordinaires ces derniers temps.

C'était justement la raison pour laquelle il se trouvait ici. Dans la villa de sa plus fidèle employée. Sang Ah Ra.

Assis dans le fauteuil en cuir qui trônait au centre du salon, il avait les jambes croisées, sa cravate noire légèrement dénouée autour de son cou, alors que la couleur de cette dernière tranchait avec le blanc parfait de sa chemise. Il jeta un oeil à sa montre avant de saisir la bouteille de vodka qu'il avait ramené, versant l'alcool dans son verre pour passer le temps. Et du temps, il n'en avait pas beaucoup, mais attendrait autant qu'il faudrait. Do Jun était un homme patient.
Ramenant son verre à ses lèvres, il but sa vodka en longues gorgées. L'alcool glissait doucement sous ses pores, atrophiant son masque d'impassibilité en détendant peu à peu les barrières qu'il maintenait chaque jour, lorsqu'il travaillait. Le verre vide, Do Jun le reposa sur la table basse devant lui, avant d'ouvrir son paquet de tabac. Glissant une cigarette entre ses lèvres, le politicien sortit son briquet fétiche, noir et or, afin de l'allumer. Une bouffée, et la nicotine décrispa légèrement ses muscles, alors qu'il fermait les yeux pendant un instant.

Nicotine, alcool...Il ne lui manquait plus qu'une chose pour être parfaitement détendu. Et en attendant cette dernière chose, le politicien respecté et admiré de tous se resservit un second verre, puis un troisième, les enchaînant jusqu'à vider la bouteille. Il buvait souvent, et fumait énormément, aussi. Autant le dire, ironiquement, le grand politicien avait tous les vices. Mais ça, peu de personne le savait. Même parmi les membres de son organisation. Rejetant la tête en arrière, Do Jun souffla doucement la fumée de sa cigarette, cette dernière s'échappant en douceur de ses lèvres entrouvertes. Il se perdit dans cette contemplation pendant de longues secondes, laissant son esprit en pause pendant un instant. Jusqu'à entendre un bruit.

Lentement, il releva les yeux en entendant les clés tournant dans la serrure.

La voilà.

Son regard se posa sur la silhouette féminine qu'il connaissait déjà sur le bout des doigts, l'ayant déjà parcourue plus d'une fois, lors d'une nuit de débauche. L'escort girl et tueuse professionnelle qui était venue d'elle-même pour intégrer la Caste, il y avait de cela plusieurs années. Le politicien laissa son regard parcourir les formes pulpeuses de la jeune femme, sans même s'en cacher une seule seconde. Comme s'il en avait besoin, elle ne risquait pas de s'offusquer. Cette femme qui craignait pourtant les hommes, n'avait jamais eu le moindre geste de rejet envers lui. La fidélité sans faille qu'elle avait était le trait qu'il appréciait le plus chez elle. Quoi qu'il fasse, elle serait toujours à genou face à lui. Et c'était ce que Do Jun voulait. Exercer une domination inébranlable sur ses employés.

« Tu rentres tard. »

Il était temps.
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MessageSujet: Re: C 'mon, set me free.   C 'mon, set me free. EmptyMar 18 Mar - 0:17

La journée avait été longue et épuisante, et s’était terminée de manière plutôt douloureuse. Enfin pas pour moi, pour les Twaos que j’ai poursuivi aujourd’hui, deux âmes sœurs ensemble. En fait, c’était assez facile de trouver où ils avaient installé leur petit nids d’amour, il suffisait de suivre l’un pour qu’il me mène à l’autre, et comme ils ne s’attendaient sûrement pas à mourir ce soir, j’ai juste eu à rentrer dans le rôle de la jeune femme en détresse qui venait de faire une mauvaise rencontre dans la rue et venait se réfugier chez eux, sans se douter que la mauvaise rencontre, c’était eux qui l’avaient faite à l’instant. Dès qu’ils eurent le dos tourné pour aller chercher de quoi me réchauffer, je m’équipais de mes gants en cuir et de mon arme, un poignard très bien aiguisé qui ne leur laisserait aucune chance une fois planté dans le cœur.

Ni l’un ni l’autre ne se méfiait de moi, en même temps, c’est simple de gagner la confiance de quelqu’un lorsqu’on est une femme, qui plus est apparemment en danger. Je profitai qu’ils soient dans des pièces différentes pour agir vite et plaquer ma main sur la bouche de la femme de cette espèce pour l’empêcher d’alerter son mari, avant de faire glisser ma lame sur son cou et en sectionner la carotide. Je trouvai rapidement l’autre Twao et lui fis subir le même sort en le poignardant d’abord dans les côtes puis dans le cœur. Une fois ma mission remplie, j’effaçai toute trace de mon passage et m’éclipsai de cette habitation en faisant attention à n’être vue de personne.

Je pris un taxi pour me ramener jusqu’à chez moi. C’était bien plus pratique que le métro, je n’avais pas tous ces regards de bêtes affamées sur mon corps et ça me laissait quand même le temps d’imaginer ce que je ferai en rentrant. Prendre un bon bain brûlant pour me détendre, écouter de la musique douce, m’endormir dans mes draps. Oui c’était un très bon programme. Arrivée à destination, je payai le chauffeur et me rendis devant ma porte que j’ouvris.

Tiens, j’avais laissé la lumière allumée en sortant ?

Je ne réfléchis pas plus et fermai derrière moi, vérifiant plusieurs fois que c’était bien verrouillé, avant de me défaire de ma veste ainsi que de mes talons dans l’entrée. Je m’avançai, légèrement fatiguée de ma journée et avec l’odeur de sang qui flottait encore autour de moi.

« Tu rentres tard. »

Je relevai la tête, surprise de ne pas être seule chez moi et fis face au regard de Do Jun qui avait l’air de me trouver à son goût à en juger par ses yeux qui glissaient sur mon corps. Après tout, c’est un homme lui aussi. Etait-ce ma tenue qu’il appréciait ou le fait que je dévoile mes jambes et mon décolleté avec une robe noire qui ne se fermait qu’avec des boutons sur le devant et tout le long ? Il était vrai que j’avais dû défaire quelques boutons du haut pour faire croire à une agression et n’avais pas pensé à les reboutonner.

« Oppa, qu’est-ce que tu fais ici ? On avait prévu de nous voir aujourd’hui ? »

Je ne me souvenais pas lui avoir donné une clé de la maison mais de toute évidence, il en a une. Mais ça ne me dérangeait pas, je n’avais rien à lui cacher. En m’approchant, je remarquai la bouteille vide sur la table basse. L’une des seules bouteilles d’alcool qui habitent mon frigo pour faire joli et pour quand j’ai de la visite, ce qui est plutôt rare. Mais, depuis quand m’attendait-il ?

« Pourquoi tu bois tout seul ? Il s’est passé quelque chose ? Si tu m’avais prévenu, je serai rentrée plus tôt. »

Son état m’inquiétait un peu. Je savais bien que je ne connaîtrai jamais le vrai Do Jun mais était-il vraiment du genre à boire une bouteille de vodka à lui tout seul sans raison, juste parce qu’il en avait envie ? J’en doutais. Je posai mes affaires sur la table et me penchai pour observer mon patron, posant mes mains sur son visage légèrement chaud.

« Tu as trop bu. Tiens, mets-toi à l’aise. »

Je descendis mes mains et défis entièrement sa cravate déjà un peu dénouée avant de la poser à côté de lui, et écartai le col de sa chemise après en avoir défait les premiers boutons pour qu’il se sente plus à l’aise. Enfin, je lui enlevai sa cigarette des mains et l’écrasai dans un cendrier que je gardai à portée de mains au cas où des invités fumeurs viendraient. Il avait eu assez de tout ça pendant mon absence.
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MessageSujet: Re: C 'mon, set me free.   C 'mon, set me free. EmptyMer 26 Mar - 22:17

« Oppa, qu’est-ce que tu fais ici ? On avait prévu de nous voir aujourd’hui ? »

Do Jun observa Ah Ra quelques secondes, inspirant une nouvelle bouffée de son tabac :

« N'aies-je pas le droit de venir quand bon me semble ? »

Son ton dur et froid n'était pourtant pas particulièrement un reproche. Au contraire, il l'avait presque soufflé avec un rictus sur le coin des lèvres. Oui, le politicien se permettait de dire les choses sans le moindre tact, mais AhRa le savait, depuis le jour où elle était entrée à son service : Elle lui appartenait, corps et âme. Et il ne se gênait pas pour le lui faire sentir. Ce n'était pas pour rien qu'il avait les clés de la villa de la jeune femme. Et c'était aussi pour cette même raison qu'elle ne protestait même pas à sa venue. Au fond, il pouvait faire d'elle absolument tout ce qu'il voulait. Et c'est exactement ce qui lui plaisait. Sentir qu'il exerçait un pouvoir de domination total.

« Pourquoi tu bois tout seul ? Il s’est passé quelque chose ? Si tu m’avais prévenu, je serai rentrée plus tôt. »

Do Jun ne prit pas la peine de répondre. Il n'aimait pas les gestes inutiles, et renseigner Ah Ra sur le fait qu'il soit ici à boire faisait partie des informations qu'elle n'avait pas besoin de savoir. Au fond, ça n'avait absolument aucune importance. Sauf sur le dernier point. En effet, appeler son employée lui aurait sans doute éviter d'attendre si longtemps, mais de toute façon, encore une fois, c'était trop tard donc il était inutile de revenir dessus. Avec la quantité d'alcool qu'il avait ingurgité, le politicien à double-facette avait un peu de mal à réfléchir correctement. Ah Ra posa ses affaires sur la table, s'approchant pour toucher le visage impassible de son patron, qui n'eut, une nouvelle fois, pas la moindre réaction.

« Tu as trop bu. Tiens, mets-toi à l’aise. »

Do Jun arqua un sourcil en observant celle qui était son employée personnelle. Elle se pencha pour défaire entièrement la cravate du politicien, ce dernier ne faisant pas le moindre geste pour l'en empêcher, d'ailleurs. Il préféra laisser courir son regard sur le corps de la jeune femme, qu'elle continuait d'entretenir de bien belle façon. Il respira un peu mieux sans sa cravate, avec le col de chemise bien écarté, dévoilant son cou. Par contre, le politicien n'apprécia pas franchement que sa cigarette lui soit ôtée des mains. Il en avait fait exécuté pour moins que ça...
Enfin, heureusement pour Ah Ra, le patron de cette dernière avait autre chose en tête. Appuyé contre le dossier du fauteuil, il eut un silence en voyant la jeune femme s'affairait pour tout ranger, avant de lâcher :

« Laisse tout ça de côté. »

Do Jun tapota doucement l'une de ses cuisses avec sa paume, avant de lever les yeux vers Ah Ra. Il lui intimait clairement l'ordre de venir s'asseoir. Et détestait plus que tout devoir se répéter. Heureusement, la jeune femme comprit rapidement son ordre, et s'approcha pour se mettre sur ses genoux. Le dirigeant de la Caste agrippa les cuisses de cette dernière entre ses paumes, appréciant le galbe de ses jambes. Ce n'était pas la première fois qu'il se permettait de la toucher de la sorte. Ce ne serait sans doute pas la dernière. Encore une fois, ceux qui connaissait l'homme qu'il devenait la nuit, savait que Do Jun avait absolument tous les vices. Le plaisir de la chair en faisait partie. Et de temps en temps, il ne disait pas non au corps d'une belle femme comme son employée. C'était le but initial de sa visite. Lentement, Do Jun glissa le nez dans le cou de sa tueuse, avant de murmurer, son souffle chaud à l'odeur de tabac s'écrasant contre la peau d'Ah Ra :

« Comment s'est déroulée ta mission ? »

En même temps qu'il posait sa question, il n'hésita pas à glisser ses doigts sur le haut de la robe noire d'Ah Ra, caressant le tissu sombre du bout des doigts. Ces mêmes doigts qui effleurèrent la peau nue de ses clavicules, avant d'agripper les bords du décolleté en tirant doucement dessus, faisant peu à peu sauter chacun des boutons de la robe. Au fur et à mesure, la poitrine de la jeune femme fut découverte sous les yeux de Do Jun. Il fut plus brutal, tirant un coup sec pour ouvrir la robe jusqu'au nombril de la tueuse. Il l'avait même griffé légèrement sous l'impact, au point que quelques petites gouttes de sang perlent sur l'épiderme diaphane et blanc d'Ah Ra. Loin d'en être révulsé, le parfum du sang excita même un peu plus le politicien. Clairement, il ne partirait pas avant d'avoir eu ce qu'il voulait.

Et ses intentions étaient suffisamment claires.
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MessageSujet: Re: C 'mon, set me free.   C 'mon, set me free. EmptyMer 16 Avr - 13:56

Je ne relevai pas sa remarque concernant son droit de venir quand chez moi quand ça lui chantait. Il agissait comme s’il était chez lui ici et je le laissais faire. De toute manière, je n’avais pas mon mot à dire, il était le patron alors il avait tous les droits sur moi et ce qui m’appartient. J’étais son employée et pourtant je me soumettais complètement. Certains pourraient dire que c’est de l’abus de pouvoir, mais pour moi c’est normal. Parce que je lui devais tout ce que j’avais et qu’il m’avait sorti d’une vie qui ne me convenait pas. Bien sûr, j’étais toujours escort mais dans son club, je me sentais plus protégée, c’était rare qu’il m’arrive des mésaventures, et puis j’avais cette mission, celle d’éliminer les Twaos. Je me sentais utile à notre communauté, j’aidais à purifier le monde. Alors pour toutes ces raisons, ma vie était entièrement sienne.

En bonne employée attentionnée envers mon patron que j’étais, je m’occupais de le mettre à l’aise et de tout mettre en ordre, y compris lui prendre sa précieuse cigarette. Pour une raison que j’ignorais, il avait bu en m’attendant jusqu’à en être ivre et je ne pouvais décidément pas le laisser dans cet état-là. Je devais m’occuper de lui et le coucher, même si vu mon gabarit et le sien, la tâche ne s’annonçait pas facile. Mais Do Jun me coupa dans mon rangement minutieux :

« Laisse tout ça de côté. »

Je relevai le visage vers lui et tombai dans son regard. Son regard qui brillait d’une lueur différente de d’habitude, le genre de lueur qu’il ne montrait jamais lorsqu’il portait le masque du grand politicien qu’il était. Ce genre de regard, seules les personnes proches de lui l’avait déjà vu, et j’en faisais partie.

Doucement, le grand patron de la Caste tapota sa cuisse et il ne m’en fallut pas plus pour comprendre ce qu’il voulait. Je me suis trompée, il n’est pas fatiguée, loin de là, il a encore de l’énergie à dépenser et il savait de quelle manière le faire. Avec moi. Je vins docilement m’asseoir sur ses genoux. Ca ne servait à rien de résister, il fallait juste se laisser faire. Il agrippa mes cuisses et caressa ma peau. Je sentis de violents frissons de long de ma colonne. Je crois que je ne m’habituerai jamais à ce qu’un homme me touche. Enfin, heureusement pour moi, Do Jun se montrait un peu plus doux que ce que j’avais connu comme première expérience. C’était difficile de faire plus douloureux qu’un viol en même temps.

L’homme face à moi plongea son nez dans mon cou, me faisant crisper les mains sur sa chemise. Cette sensation n’était pas désagréable, c’était inhabituel et étrange. Et son souffle chaud contre ma peau n’arrangeait rien.

« Comment s'est déroulée ta mission ? »

Il voulait que je lui parle des meurtres que je venais de commettre alors qu’il était en train de me chauffer et de me toucher ? Décidément, Do Jun était plus étrange que je le croyais mais ça n’enlèverait rien à son charme. Ses mains glissèrent sur mes clavicules puis descendirent pour défaire les boutons de ma robe d’abord en douceur puis plus violemment. Il fit sauter les boutons, me griffant légèrement au passage.

« Je… Tout s’est passé comme prévu, je les ai éliminés tous les deux. »

Ce n’est qu’à ce moment que je remarquai qu’en me griffant, il m’avait fait saigner un peu. A croire qu’il me voulait vraiment. Je me sentais comme le petit chaperon rouge prêt à se faire dévorer tout cru par le loup. Et ce loup-là était très en forme et prêt à me faire sienne.

« Si tu veux des détails, sache que pas mal de sang a coulé. J’ai sectionné l’artère ici… »

En même temps, je passai mon index dans son cou pour faire comme s’il s’agissait de ma lame et refis sur lui son trajet d’il y a quelques instants, puis glissai mon doigt jusque sur sa poitrine.

« Et j’ai poignardé le mari en plein cœur. Ils n’ont même pas eu le temps de comprendre ce qui leur arrivait qu’ils étaient déjà morts. T’as vu, je ne suis pas ta meilleure employée pour rien. »

Je lui souris et lentement je commençai à déboutonner sa chemise pour qu’on se retrouve à égalité. J’étais déjà bien dénudée et lui pas du tout. Ce n’était pas juste, alors un peu de parité à ce niveau-là ne faisait pas de mal. Mon sourire cachait aussi ma nervosité qui commençait à monter, car il y avait de quoi être nerveuse, j’allais coucher avec lui. Ce n’était pas le fait que ce soit Do Jun et mon patron qui me dérangeait, mais c’était un homme et il allait me… A cette pensée, j’en eus des frissons. Autant je pouvais tuer n’importe quel twao de sang froid, autant faire l’amour avec un homme était bien plus compliqué. Mais l’important était qu’il passe un bon moment alors je ne devais pas lui imposer mes blocages. Au lieu de ça, je plongeai mon regard dans le sien et lui adressai un sourire en coin.

« Oppa, tu as quand même beaucoup bu, tu es sûr d’en être capable ? Je ne t’en voudrai pas si tu as une panne. »

Je lâchai un petit rire et écartai les pans de sa chemise maintenant ouverte avant de me pencher un peu pour poser mes lèvres sur la peau chaude de ses pectoraux. Oui j’osais me moquer un peu de lui. Ainsi je voulais alléger un peu l’atmosphère, me laisser aller un peu plus pour ne pas trop penser. Je devais relativiser, ce n’était pas la première fois qu’il prenait soin de moi de cette façon, et même si c’était toujours un peu douloureux, il savait comment s’y prendre avec les femmes. Je n’avais donc rien à craindre entre ses bras.
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MessageSujet: Re: C 'mon, set me free.   C 'mon, set me free. EmptyDim 8 Juin - 16:26

« Je… Tout s’est passé comme prévu, je les ai éliminés tous les deux. »

Do Jun ne s'attendait pas à d'autres réponses, de toute façon. Après tout, la jeune femme n'avait pas le droit à l'erreur. Pas une seconde fois, après l'échec de Se Jong. Mais en général, il ne s’inquiétait pas, elle avait toujours su faire son devoir jusqu'au bout, et proprement. Aussi, il ne fit qu’acquiescer d'un léger signe de tête.
Et justement, elle poursuivit d'elle-même, racontant les détails les plus intéressants encore. Celui du moment où les victimes d'Ah Ra avait vu la mort venir, sous ses jolies doigts :

« Si tu veux des détails, sache que pas mal de sang a coulé. J’ai sectionné l’artère ici… »

Le politicien garda le silence, observant Ah Ra que son index passait dans son cou de façon meurtrière.

« Et j’ai poignardé le mari en plein cœur. Ils n’ont même pas eu le temps de comprendre ce qui leur arrivait qu’ils étaient déjà morts. T’as vu, je ne suis pas ta meilleure employée pour rien. »

Do Jun garda son masque neutre et froid, ne laissant passer aucune émotion sur son visage. Quand il s'agissait d'espionner, d'informer et de tuer en une journée, elle était effectivement très douée. Aussi, il hocha simplement la tête, notant qu'il devrait modifier les fichiers et les noms des victimes dans ses fichiers.
Le dirigeant de la Caste sentit peu à peu le tissu léger de sa chemise être écarté, découvrant doucement les muscles de son buste. Loin d'en être gêné, il laissa faire la jeune femme, trouvant le vêtement trop encombrant pour la suite du programme, de toute façon.

« Oppa, tu as quand même beaucoup bu, tu es sûr d’en être capable ? Je ne t’en voudrais pas si tu as une panne. »

Do Jun releva son regard glacial vers sa jeune tueuse, alors qu'elle riait. Elle riait ? Après les mots qu'elle avait osé lui adressé ?
Penché légèrement vers l'oreille d'Ah Ra, Do Jun la caressa d'un murmure :

« J'ai tranché des langues avec ma lame de rasoir pour moins que ça, Ah Ra. »

Le politicien ne bougea pas, impassible lorsque les lèvres pulpeuses d'Ah Ra se posèrent sur la peau nue de ses pectoraux. Elle devait pourtant savoir que personne ne pouvait se permettre de manquer de respect à Kim Do Jun de cette manière. Il n'était pas homme à rire. En fait, à part s'amuser avec ses victimes, le goût de la chasse et le plaisir sadique qui en résultait, il ne ressentait pas grand-chose.
Et la jeune femme semblait avoir tendance à l'oublier. Sur un coup de tête, il pouvait lu voler sa vie, sans la moindre hésitation. Même si, tant qu'il avait besoin d'elle, il ne le ferait pas.
Le politicien n'ajouta pas le moindre mot . En vérité, il n'était pas très bavard, pas même lors de ses ébats. Pour tout dire, il n'était pas un sentimental.

Do Jun n'attendit pas plus longtemps. Attrapant Ah Ra par la taille, il l'entraîna jusqu'à la chambre de cette dernière, connaissant le trajet par coeur pour l'avoir fait plusieurs fois. Plaquant la jeune femme sur le matelas, le dirigeant de la Caste ne tardât par à la surplomber, à la manière d'un prédateur fondant sur sa proie.

Qu'il était sur le point de dévorer toute entière.

De ses doigts agiles, il n'hésita pas à effeuiller Ah Ra, se débarrassant peu à peu de chacune des dernières barrières de tissus qu'il lui restait, découvrant son corps pour la énième fois en de caresses factices, qu'il effectuait plus pour son plaisir que celui d'Ah Ra. Heureusement, malgré sa peur des hommes, les gestes de son patron ne semblait pas la laisser totalement indifférente. Néanmoins, l'inverse était vrai aussi. Si Do Jun ne s'attachait à personne et avait tous les vices, il ne partageait pas ses draps avec n'importe qui. Ah Ra était le genre de femme qui lui correspondait en tout point, physiquement. C'était sans doute pour cette raison qu'elle était la seule avec qui il couchait régulièrement, alors que les autres femmes ne pouvait espérer avoir le corps du dirigeant de la Caste plus d'une seule et unique fois.

Lorsqu'ils furent enfin tout aussi nus l'un que l'autre, Do Jun passa légèrement sa langue sur sa propre lèvre, et agrippa l'un des barreaux du lit, prêt se laisser aller un peu plus que d’habitude, cette nuit, dans le creux du corps d'Ah Ra, se débarrassant de sa frustration et de la colère causée par les récents évènements. Appréciant ses courbes pulpeuses et féminines, le politicien enferma les formes rondes de sa poitrine entre ses mains puissantes, sans forcer. Il préférait entendre des cris de plaisir que de douleur, c'était tout de même beaucoup plus agréable.

Park Dong Yul, Lee Se Jong, Tae Sung Ki...A cet instant, Do Jun s'autorisa à cesser de penser à tous ces problèmes, et guida son corps en rythme contre celui de la jeune femme, suivant la mélodie de ses cris pour se détendre, du moins, le temps de leur union corporelle passionnée. Agrippant l'une des cuisses de la jeune femme, Do Jun plaqua ses lèvres contre le cou de cette dernière pour la marquer de ses dents, laissant des traces rougeâtres sur sa peau blanche et opaline.

Elle lui appartenait.


~


Il était quatre heures du matin, quand Do Jun quitta la cabine de douche. Leur ébat avait duré un bon moment, et après ça, Do Jun avait fumé plusieurs cigarette près de la fenêtre. Encore nu et trempé, le politicien récupéra une serviette qu'il noua autour de sa taille, avant d'en saisir une autre pour y frotter des mèches trempés. Sortant de la salle de bain en se séchant, il s'arrêta dans la chambre de la tueuse, avant d'arquer un sourcil devant le spectacle qui s'offrait à lui.
Cette dernière était réveillée, et particulièrement aguichante, à genou sur le lit, avec pour seul vêtement la chemise blanche du dirigeant de la Caste, bien trop grande pour elle. Elle recouvrait à peine le haut de ses cuisses, et ses mains disparaissaient dans les manches trop larges. Oui, la jeune femme était sensuelle, et ce n'était pas pour rien qu'elle était escort au Nightlife. Pour un peu, Do Jun hésita presque à s'emparer une nouvelle fois du corps d'Ah Ra. Mais du travail l'attendait encore à son bureau, malheureusement.
Laissant son regard glisser le long de la jeune femme, Do Jun ne fit que murmurer :

« ...J'ai besoin de ma chemise. »
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MessageSujet: Re: C 'mon, set me free.   C 'mon, set me free. EmptyDim 24 Aoû - 21:33

Do Jun ne sembla pas apprécier ma petite moquerie puisqu’il me fit une remarque qui avait tout l’air d’une menace. Celle de me tuer pour même moins que ça. Bien sûr c’était effrayant. Après tout, j’avais déjà assisté à des exécutions donc je savais très bien qu’il en était capable. Mais j’étais sa plus fidèle employée. S’il me tuait, jamais il ne retrouvait une personne comme moi qui accepterait tous ses caprices, toutes ses envies et qui ferait du bon travail. C’est rare de nos jours le personnel qualifié. Surtout qu’avec Do Jun, il faut aussi être qualifiée au lit et ne pas penser à refuser s’il en avait envie. C’est le genre de détails qui ne sont pas mentionnés dans le contrat et qu’on découvre après, une fois qu’on a signé.

Enfin, tout ça ne me dérange pas trop tant que les hommes qui m’approchent sont limités en nombre et en sadisme. Et pour ça, je dirai que j’ai de la chance avec Do Jun, il me traite plutôt bien. Et je lui rends la pareille. Je fais tout pour ne pas le décevoir et ainsi garder une place de choix auprès de lui. De ce fait, il a besoin de moi et ne m’éliminera pas pour le moment, même lorsqu’il est un peu trop susceptible comme maintenant.

Rapidement, il coupa court à mes tentatives de lui changer les idées et m’attrapa par la taille pour m’emmener à la chambre. J’avais oublié qu’avec lui, les préliminaires étaient vite expédiés pour passer directement aux choses sérieuses. Il connaît certains de mes points faibles et en profite, me faisant réagir. Mais je lui en suis reconnaissante, de ne pas penser qu’à son plaisir mais aussi au mien. Il me connaît, il sait ce que j’ai vécu et que pour qu’un homme m’approche, il doit faire preuve d’un minimum de douceur, alors quand il sait me manipuler comme il le faut, je sais me montrer coopérative.

Des heures durant, il a su me faire réagir à chacune de ses attentions, son corps et le mien était en parfaite union. Il n’y a pas à dire, il est l’un des meilleurs amants que j’ai eu, si ce n’est le meilleur. Mais ce n’est pas vraiment compliqué à faire lorsqu’avec tous les autres, le rapport est légèrement forcé. Alors que là dans ses bras, j’ai l’impression d’être réellement une femme et non une simple poupée gonflable à usage unique. C’est peut-être parce que je suis la seule femme qui a le droit à ses faveurs plus d’une fois que j’ai parfois l’impression d’avoir un statut spécial alors qu’il n’en est rien. Il est mon patron et je suis son employée, voici la seule relation qui nous lie. Sauf qu’il peut faire ce qu’il veut de moi, je lui obéis au doigt et à l’œil et il n’y a rien qu’il ne puisse pas me demander. Je lui suis fidèle comme je ne l’ai été à personne.

Et maintenant, je me retrouvai seule sous les draps alors que Do Jun était parti sous la douche. Un homme pressé, voilà ce qu’il était. Un regard au réveil situé sur la commode m’indiqua qu’il n’était que quatre heures du matin. On était encore en pleine nuit, alors que pouvait-il bien vouloir faire… C’est donc avec un léger soupir que je finis par quitter le lit et ramassai nos vêtements éparpillés un peu partout dans la chambre. En voyant sa chemise, j’eus un petit sourire et l’enfilai. Il n’allait pas être content que je lui prenne ses affaires mais il fallait bien que je me vêtisse un peu, et les chemises d’hommes sont parfaites pour se sentir à l’aise. Le temps que j’en boutonne quelques boutons, j’entendis l’eau de la douche s’arrêter et me décidai à attendre mon cher patron sur le lit. Ce dernier ne tarda pas à pénétrer dans la chambre et s’arrêta pour m’observer. Je lui adressai mon air le plus innocent, étant bien consciente de l’effet que je pouvais lui faire à cet instant précis. Mais c’était sans compter sur son éternel sérieux.

« ...J'ai besoin de ma chemise. »

Sa chemise. Donc il comptait bien repartir maintenant une fois qu’il avait eu ce qu’il voulait. Enfin, ce n’était pas nouveau, il avait toujours été comme ça. Mais c’était sans doute grâce à ça que l’organisation était aussi solide, parce qu’elle avait un dirigeant d’exception. Et je suppose que le voir sortir de chez moi en plein jour pourrait entacher son image d’homme politique parfaites sous toutes les coutures.

« Oh bien sûr, je t’en prie oppa, récupère ce qui est à toi. »

Avec un sourire, j’avançai, à genoux, et vins jusqu’au bord du lit. Là, j’osai attraper Do Jun par sa serviette et tirai pour le faire venir jusqu’à moi. J’étais certaine qu’il se demandait ce que je faisais mais il ne fallait pas qu’il s’inquiète, je comptais bien lui rendre son bien. Après, comment, ça c’était la surprise. Je passai lentement mes mains sur son torse et le fis asseoir à côté de moi sur les draps en le tirant une nouvelle fois par la serviette. Là, je ne lui laissai pas le temps de réagir que je lui montai sur les cuisses pour m’asseoir dessus. Et là, alors que son regard interrogateur se posait sur moi, je commençai à déboutonner la chemise et l’enlevai. Maintenant complètement nue sur lui et nullement gênée par ma nudité, je lui fis enfiler son vêtement et le reboutonnai bien comme il le fallait.

« Comme ça, c’est bon ? »

Je lui adressai un sourire en coin et m’emparai de la serviette qu’il avait entre les mains pour finir de lui sécher les cheveux. Il ne pouvait pas dire que je n’étais pas attentionnée, je prenais bien soin de lui, faisais en sorte de remplir toutes mes missions sans qu’elles n’aient de répercussions sur sa carrière politique. D’ailleurs, personne n’avait jamais fait le lien entre lui et moi jusqu’à maintenant, et j’espérai bien que ça continue ainsi encore longtemps.

« Tu veux vraiment partir maintenant ? Tu es sûr que tu ne veux rien manger avant ? »

Pas que je voulais absolument le retenir ici mais il avait pas mal bu hier soir et sûrement rien mangé. Je me préoccupais seulement de sa santé car sans lui, je n’étais rien, alors je devais m’assurer qu’il reste encore longtemps à la tête de la Caste.
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