Sei Woon est grand. Du haut de ses 1m86, il observe le monde d'un sourire supérieur, n'hésitant pas d'user de sa grande taille pour regarder les gens de haut. Malgré son métier censé lui offrir une humanité et une grande ouverture d'esprit, son air hautain frappe dès le premier regard. Il attire l'attention partout où il va et ne laisse personne indifférent. Que ce soit en bien, ou en mal.

Doté d'une chevelure aux reflets bruns, il les coiffent avec beaucoup de précision quand il se rend au travail, voulant être impeccable. Mais une fois chez lui, il permet à sa masse capillaire de faire sa vie comme elle le souhaite, laissant ainsi ses cheveux en bataille le weekend.

Loin d'être gros et épais, Sei Woon est plutôt du genre grand et mince. Très pris par son travail et sa double-activité auprès de la Caste, le temps qu'il prend chaque week-end à la natation lui permet d'entretenir son corps et les muscles qui se dessinent légèrement avec le temps. Bien qu'il ne soit pas particulièrement sculptural.

Il a un grain de beauté sous l'oeil droit. Beaucoup s'accordent à dire que ce simple point fait partie de son charme.

Au-delà de ça, Sei Woon s'habille toujours avec élégance. Tout d'abord, parce que son travail l'exige, mais surtout parce qu'il estime que s'habiller convenablement est la base de toute civilité. Après tout, ne dit-on pas "L'habit d'un homme reflète ce qu'il fait, sa démarche révèle ce qu'il est." ? De ce fait, sa démarche est très calme, et douce. Jamais l'on ne verra Sei Woon faire des gestes brusques ou être brutal avec quelqu'un. Il ne tient pas à esquinter ses vêtements, souvent hors de prix.

Le jeune avocat ne porte qu'un seul et unique bijou : un pendentif en argent en forme de croix, qu'il s'évertue à cacher sous ses chemises de travail. Rares sont ceux qui ont pu l'apercevoir jusqu'ici.

Sei Woon est un homme souriant. Quand on le regarde, il n'est pas rare d'apercevoir ce petit sourire en coin qu'il ne perd que très rarement. Ce n'est pas un sourire chaleureux ou amical ; mais un sourire sûr de lui, froid et supérieur, témoignant de ses extraordinaires capacités.

Ce qu'on remarque moins, c'est que le jeune avocat possède une peur, une phobie contre laquelle il ne peut rien. Il est hématophobe : il a une peur terrible du sang, et le simple fait d'en entendre parler le met mal à l'aise.
C'est aussi un fumeur. La nicotine est indispensable à ses yeux car elle lui permet de libérer le stress qu'il accumule au travail, et principalement lorsqu'il planche sur un dossier que son patron, Kim Do Jun en personne, lui apporte. Il peut fumer jusque quatre paquets par semaine, ce qui reste relativement moyen pour un homme qui se dit être "un gros fumeur".

Sei Woon n'est un séducteur que dans les mots. Il est attirant et il le sait. Il aime être vu, remarqué, comme une façon de se prouver à lui-même, ainsi qu'au reste du monde, qu'il est là et qu'il existe. Aussi, le jeune avocat n'hésite jamais à se lancer dans des provocations, s'amusant de son pouvoir auprès des femmes, du moins celles qui sont sensibles à son charme. Pour autant, il ne passe pas de lit en lit comme d'autres pourraient le faire dans sa position. S'il aime s'amuser avec les mots et les gestes, plus parlants encore, il est rare de parvenir à l'attirer dans d'autres draps que les siens, dans lesquels il s’allonge régulièrement seul. Parce qu'il n'est pas si facile à obtenir. Beaucoup le savent, plus il est difficile d'atteindre la cible, plus la passion est redoutable, plus l'enjeu est de taille. Ce pourquoi, il ne se laisse que très rarement capturé par une femme.
Cela lui vaut même une mauvaise réputation auprès de certains de ses collègues, qui l'estiment coincé, impuissant ou sous-entendent carrément une homosexualité cachée.
Sei Woon n’en reste pas moins un orateur charismatique et respecté au cabinet, capable de se transcender pour son client. Passionné par son travail, il donne de son temps et de son énergie pour faire du mieux possible à chaque affaire, et particulièrement lorsqu'il est en mission pour la Caste.
Sei Woon est capable de presque tout pour obtenir ce qu'il veut. Il sait utiliser tous les stratagèmes, prêt à mentir et manipuler. Il déteste par dessus tout être trahi et abandonné, et c'est l'une des raisons pour laquelle il recherche cet être unique qui saura lui offrir cette vie dont il rêve sans s'en cacher depuis si longtemps. Une personne capable de l'aimer pour ce qu'il est.
Il aime user de son magnétisme naturel pour se faire apprécier et respecter. Il sait cultiver l'art du secret et n'aime pas la défaite. Vraiment pas, au point d'en devenir irritable et susceptible si les choses ne vont pas dans son sens. Bien qu'il s'efforcera de le cacher derrière des phrases bien tournés, et un humour subtil.

Sei Woon n'est pas le genre d'homme à perdre son calme. Il considère que la colère et le stress sont deux sentiments qui n'ont aucune autre "utilité" que de faire perdre le temps des gens. Quel intérêt y a-t-il dans le fait de ressentir des émotions de ce genre ? Ni la colère, ni le stress n'ont le don d'arranger les choses, ou les situations difficiles. Au contraire, ils ne les rendent que plus complexes. Et avec un travail comme le sien, le jeune avocat possède une entière maîtrise de lui-même, n’amplifiant qu'un peu plus sa -trop- grande confiance en lui, sans parler de son égocentrisme. C'est d'ailleurs l'un de ses grands défauts : il n'hésite jamais à se mettre en avant. Et s'il y a bien une chose qu'il déteste, plus que la vue du sang, c'est le fait de perdre le contrôle de lui-même.

Et justement, côté coeur, Sei Woon est un peu compliqué. il aime séduire, mais n'apprécie pas les aventures. Il aime plaire, mais ne se laisse que très rarement tenter, voir jamais, par le plaisir de la chair. Considéré comme inatteignable par les femmes, et coincé par les hommes, il reste mystérieux sur ses fréquentations. La croix en argent qu'il porte constamment autour de son cou, bien dissimulée sous sa chemise, en est-elle la raison profonde ? Pas plus que ça. Si le jeune homme est un fervent croyant, il n'en reste pas moins un pêcheur confirmé et ce depuis son adolescence. Et être un membre de la Caste ne peut pas être considéré comme "être dans le droit chemin". Et tout ça, Sei Woon le sait. Il se sent plus pêcheur que prêcheur, mais s'oblige à se raccrocher à quelque chose, pour ne pas sombrer.
A cet égard, il ne supporte pas ses propres défauts, comme la jalousie et l'extrême possessivité dont il peut faire preuve. Voilà pourquoi, même s'il cherche une personne qui partagera sa vie pour de bon, en surface, il répugne à aimer et ne s'autorise pas vraiment des relations. Une petite amie lui ferait perdre ses moyens. Et perdre ses moyens, si l'on suit ses principes, c'est être un perdant.
Pourtant, sous ses airs austères et un peu froid, Sei Woon cache une personnalité enflammée et fougueuse. C'est un homme sensuel qui aime capturer les gens d'un regard.

Sei Woon est né prématuré. Un enfant faible, pas beaucoup plus épais qu'une main, il vient au monde avec deux mois d'avance. Faible, il évite de justesse la mort à peine inspire t-il sa première bouffée de vie. Heureusement, après de multiples soins et une surveillance accrue de sa santé, le bébé reprend peu à peu des couleurs et ses parents le ramènent enfin à la maison.

Le petit Sei Woon ne reste enfant unique que pendant les cinq premières années de sa vie. En effet, la famille Cho accueille, cette année là, un nouvel enfant dans leur maison. Sei Woon se rappellerait toute sa vie, de cet instant où son père franchissait le seuil de la maison. C'était un jour de pluie, et, trempé jusqu'aux os à cause de l'orage, le père de la famille Cho tenait dans ses bras, emmitouflé dans son manteau, une petite fille, à peine plus grande que Sei Woon. Tremblante et sale, ses cheveux hirsutes tombaient de façon désordonnés sur ses yeux, et elle sanglotait. Le petit garçon, lui, restait les bras ballants dans le salon pendant que sa mère se rendait dans la salle de bain afin laver la petite. Son père lui racontait comment il avait trouvé la fillette, abandonné sur le bas de la route, ne se souvenant pas de son nom, ni comment elle s'était retrouvée là. Et pourtant, peu de temps après, elle faisait définitivement partie de sa famille.
Elle devint sa grande soeur.
Et son premier amour.

Il en était fou amoureux. Du haut de ses cinq ans, et pendant les dix années qui suivirent, Sei Woon était amoureux de celle qui était entré dans sa famille une nuit d'orage. Il se rappelait de ses jolis yeux noisette, lorsqu'elle était sortie de la salle de bain, toute propre et perdue. Mais le joli sourire qu'elle a eut, lorsqu'il lui a prit la main, avait suffit pour faire succomber le coeur du petit garçon qu'il était.

Il était loin de s'imaginer qu'elle serait la cause de la destruction de sa famille.

Il ne lui avait fallu que peu de temps pour comprendre qu'elle n'était pas tout à fait comme lui. Twao. Sei Woon avait toujours su que ce gêne existait. Et pour cause, son meilleur ami du même âge, en était un. Ses parents lui avait inculqué le respect envers les autres, lui enseignant que les twaos étaient tout comme lui, à un détail près. Ils avaient besoin de leurs semblables pour survivre. Sei Woon avait été habitué, dès le plus jeune âge, à voir son ami le plus proche recevoir des baisers de sa maman. Jamais il en s'était moqué. Voir son grand ami trembler au sol, vidé de son énergie parce qu'il n'a pas reçu son bisou était une expérience un peu traumatisante pour un enfant. Sei Woon avait vite compris que cet échange était essentiel pour sa survie. Alors, il gardait le secret, et continuait de s'amuser avec son ami.
Et puis, il se souvenait de la première crise de sa grande soeur. D'habitude, elle chargeait avec une de ses amies qu'elle s'était faite à l'école. Mais ce soir-là, elle ne l'avait pas fait. Ce soir-là, personne n'était à la maison. Les parents étaient sortis chez des amis, et les deux ados, alors âgés de 14 et 16 ans, avaient refusés de les accompagner. Sei Woon ne s'attendaient certainement pas à ce que sa grande soeur s'effondre en pleine partie d'échec, convulsant à terre parce qu'une trop grande énergie affluait en elle. Paniqué, la seule chose à laquelle il pensa fut de courir chercher son meilleur ami, habitant la maison d'en face. ll était receveur, elle était donneuse. Il pourrait la sauver.
Mais finalement, c'est ce baiser qui avait tout détruit.
Lorsque ce garçon s'était penché vers la soeur de Sei Woon, pour poser ses lèvres sur les siennes pour la première fois, tout avait été différent. L'adolescent ne sut jamais vraiment ce qu'il s'était passé dans les coeurs de sa soeur et de son meilleur ami, mais la lueur dans leurs regards fit toute la différence.

Ils s'étaient trouvés.

Ces deux âmes soeurs perdues et séparés à la naissance.

Sei Woon avait eut le coeur brisé. Comme s'il venaient de perdre les deux personnes les plus importantes de sa vie d'un coup. En effet, après cette découverte, sa soeur et son meilleur ami étaient collés l'un à l'autre, tout le temps. A cause de leurs différence d'âge, l'école ne leur permettaient pas de rester ensemble, ce pourquoi ils commencèrent à sécher les cours, régulièrement, pour rester seuls. Sei Woon avait tenté de leur faire entendre raison, pour les remettre dans le droit chemin. Sans succès.

"Tu n'es qu'un humain, tu ne comprendras jamais ce lien."

Ces mots que sa soeur lui avaient adressés, il s'en souviendrait toute sa vie. Non, il ne pouvait pas comprendre, et ne le voulait pas, de toute façon. Par contre, ses parents, eux, avaient décidés de réagir pour leur fille, trop inquiets de ce qu'elle devenait. Ils avaient ainsi décidé d'envoyer cette dernière en vacance pendant un petit mois, chez un de leur ami, afin de mettre un peu de distance entre elle et son âme soeur. En apprenant cela, la jeune fille décida de contre-attaquer. Sei Woon ne sut jamais si elle l'avait fait elle-même, ou si elle avait été jusqu'à appeler un professionnel, toujours est-il qu'elle démonta les freins de la voiture de ses parents.
Et le lendemain même, alors qu'ils partaient faire les courses comme tous les samedi matins, Sei Woon les salua, sans savoir que plus jamais, il ne les reverraient sourire.
Quelques heures plus tard, un appel de l'hôpital prévint le jeune homme ; ses parents ont eut un grave accident, les freins de fonctionnant plus. Son père était dans un état grave, et sa mère était décédée sur la chaussée, le corps propulsé du véhicule.

Et sa soeur, elle, avait disparue pendant la nuit.

Avec un père paraplégique, devenu un légume, et une mère qui n'était plus de ce monde, Sei Woon avait la sensation d'avoir tout perdu. Tout à cause de celle qu'il considérait comme son aînée. Elle et son "âme soeur" avaient détruit tout ce qu'il avait. Ils lui avaient prit tout ce que Sei Woon possédaient. Son coeur, sa raison, son meilleur ami, son premier amour, sa famille. Cette fille lui avait tout prit sans scrupule. Pas un "pardon". Pas un "merci". Elle s'était enfui avec l'homme de sa vie en laissant derrière elle les morceaux éclatés de ceux qui l'avaient tant aimés, chéris et choyés.

Sans même se retourner.

Tel un corps sans âme, Sei Woon se voit contraint d'emménager chez sa tante pendant quelque temps. N'ayant aucune affinité avec cette dernière, elle le considère comme un fardeau et n'hésite pas à le lui faire savoir, le comparant à un virus suçant chaque goutte de son énergie, tant qu'il vivrait sous son toit. La rage montant peu à peu, contre cette femme qui crachait sur lui, sur son père, contre sa soeur disparue, contre sa vie, et contre le monde, l'adolescent de quinze ans quitte régulièrement son foyer, rentrant le moins possible. Sei Woon n'a d'ailleurs pas toujours été hématophobe. A l'adolescence, le jeune homme passait son temps à se battre. Dès qu'il avait une seconde à lui, il cognait, juste pour oublier qui il était. Parfois, il allait jusqu'à provoquer, pour pouvoir se défouler avec tel ou tel gang. Des litres de sang, il en crachait par tous les orifices de son visage, lorsqu'il se surestimait et s'attaquait à bien plus fort que lui.
Mais cela ne lui suffit pas. Conscient qu'il ne pourrait jamais éteindre le feu de rage qui brûle dans ses veines, après une introspection, il se décide à reprendre les études, décidé à prendre une revanche sur la vie, et celle qui avait transformé son monde en enfer permanent. Si Sei Woon parvint à combler très rapidement son retard au lycée, il n'en reste pas moins frustré par tout ce qui l'entoure, prêt à imploser à chaque instant.

Suite à ça, le jeune homme recherche un moyen de libérer les trop grandes émotions qui affluent en lui. Il tente de noyer sa souffrance intérieure en s'offrant une douleur extérieure et physique. Ainsi, il commence à se mutiler à l'âge de dix-sept ans. Avec la scarification, Sei Woon se croit maître de lui-même. Puisque c'est la seule douleur qu'il contrôle, qu'il choisit, qu'il décide. Quand elle commence, quand elle s'arrête. A chaque fois qu'il sent la lame ouvrir sa chair en deux, il parvint à oublier la souffrance intérieure qui l'habite. Il ne se souvient plus qu'il a été abandonné, et trahi. Il oublie qu'il est seul, que personne n'est là pour lui. La seule chose qui retient son attention, c'est la douleur sur son bras, et le sang rouge qui coule. La seule et unique distraction lui permettant d'oublier qu'il n'a plus rien. Et à chaque fois que tout ces faits lui revenaient en mémoire, la tristesse reprenait le dessus, il recommençait.
Pendant près d'une année.

Jusqu'à sa rencontre avec Kim Do Jun. Cet homme âgé d'à peine trois ans de plus que lui, mais ayant l'air d'en faire trente rien qu'en l'entendant parler. Ils étaient, parait-il, cousins éloignés. Ses parents avaient toujours tenu leur fils à l'écart, loin de la famille Kim, à cause de leurs idéaux. Pourtant, lorsque Sei Woon entendit les mots de cet homme, et ce qu'il était capable de faire, le jeune homme âgé d'à peine 18 ans fut immédiatement séduit. On lui donnait la possibilité d'en finir avec tous ces sentiments destructeurs qui lui bouffaient les entrailles. Il n'était plus seul. Plus seul à haïr les twaos pour ce qu'ils étaient, pour ce qu'ils avaient fait. Il ne réfléchit pas beaucoup plus longtemps, acceptant la main tendue de Do Jun qui lui promettait monts et merveilles, prêt à tout accepter de sa part.

Ainsi, comme convenu avec cet homme, le tout nouveau dirigeant de la Caste à cette époque, il termine ses études de droit, et démarre une carrière d'avocat en même temps qu'il intègre la fameuse organisation criminelle, à l'âge de 22 ans. Bien entendu, Sei Woon n'est pas sans connaître ce qu'il se passait réellement dans la tête de son patron. Si ce dernier lui avait en quelque sorte offert énormément d'opportunités en tant qu'avocat, il sait qu'il a essentiellement des tueurs parmi ses collègues. Pour cause, il avait déjà assisté de ses yeux à une mise à mort des plus sanglantes. A l'époque ou la Caste manquait de théâtralité dans ses tueries, le jeune avocat avait vu le sang giclé sur ses chaussures de grande marque italienne. Il n'avait pas bougé. Les gouttes sombres glissant sur le cuir noir lui rappela alors toutes les quantités de sang qui s'étaient échappées de son bras, à l'époque où il se coupait lui-même. Ses cicatrices le brûlaient, et en quelques minutes, il avait traversé l'allée pour vomir. C'est précisément suite à cet incident qu'il a développé une peur phobique du sang, au point que sa simple vision lui provoque parfois des baisses de tensions et des malaises.
Et par la même occasion, il était devenu croyant. il ne l'avait jamais été jusqu'ici, estimant que la vie s'acharnait bien trop sur les innocents pour qu'il y ait réellement quelqu'un là-haut. Mais entre son travail pour la justice, et celui qu'ile effectuait pour la Caste, l'avocat avait l'impression qu'il en perdrait la raison, sans garder un oeil pieu sur sa situation. En priant.
Parce qu'au fond, il vaut mieux croire en quelque chose, qu'en rien du tout.
Mais jamais il n'eut la moindre compassion pour les twaos tués par la Caste. Sei Woon se mettait volontairement des œillères sur cette pratique. Il s'agissait après tout de son seul moyen d'atteindre son objectif.
Et de se sentir, peut-être, un peu plus vivant.

Comme une seconde chance.