Soyons objectifs : He Ran est une très belle plante. Avec son corps de rêve, sa taille de guêpe, ses jambes interminables, elle fait souvent tourner les têtes sur son passage. Elle a en conscience, mais n’en joue pas particulièrement. Du moins, pas sur le plan sexuel. Ce qu’elle utilise avant tout, ce sont ses aegyos et sa bouille adorable. Avec son visage fin, son sourire éblouissant et ses yeux de chat, difficile de ne pas craquer. Et elle le sait !

Pour autant, son physique avantageux n’est pas toujours un…avantage, bien au contraire. Dans son métier, à savoir dans le domaine judiciaire, nombreux sont ceux qui ne la prennent pas au sérieux. Elle est une femme, à l’apparence « fragile », frêle. Comment être convaincante en tant que policière alors qu’on a un corps de mannequin ? Mais il ne faut pas juger un livre par sa couverture. Pour en arriver là, He Ran a du « sculpter » son corps. Elle est sportive, fait souvent du footing et a même pris des cours de self-defense pour être à la hauteur de son métier.

Bien qu’on l’ait souvent appelée « Princesse » par le passé, He Ran n’a pas la garde robe et le style vestimentaire qui va avec. Même si elle est coquette, ses vêtements restent tout de même simples, et « pratiques », surtout les jours où elle est en service. Les week-end, la jeune femme met son rôle de femme à la poigne de fer de côté, et arbore souvent des robes aux couleurs pastels.

Elle n’a aucun tatouage et même si elle n’a rien contre ces derniers, elle est de ceux qui jugent qu’il ne faut pas « souiller » son corps avec ce genre de choses. Les piercings sont donc également bannis. Elle a d’ailleurs appris très tôt à l’école de Police qu’il valait mieux n’avoir aucun signe physique distinctif qui pourrait vous porter préjudice en vous rendant trop facilement identifiable et ainsi vous faire attraper. Jusqu’à maintenant, la jeune femme n’a jamais eu à être sous couverture, mais rien ne dit qu’elle ne sera pas un jour amenée à le faire. Ce jour là, aucun trait physique ne devra la lier à Tae He Ran. .

He Ran est un sacré bout de femme, mais ce n’est guère étonnant : on ne s’attend pas à avoir une femme faible au caractère plat, pas très fute fute, à pleurer au moindre obstacle, dans le rôle d’un flic. La Twao est quelqu’un de très buté. C’est probablement un trait de caractère de la famille Tae. Elle sait ce qu’elle veut et fait généralement tout pour l’obtenir. Elle est déterminée, sérieuse, et passionnée. Voir même parfois maniaque. Pour autant, elle est aussi spontanée et courageuse, ce qui lui vaut de mener à bien ses missions au sein de la police.

En tant que femme, He Ran n’hésite pas à jouer de son charme. Elle sait qu’elle plait, et utilise cet avantage comme un atout pour obtenir ce qu’elle désire, tant professionnellement que dans sa vie personnelle. Elle n’hésite ainsi pas une seconde à faire des aegyos à son grand frère, alors même qu’elle a 22 ans et qu’elle n’a plus l’âge de jouer les princesses boudeuses et charmeuses. Mais même après toutes ces années, on ne peut résister à la moue de la jeune femme. Elle joue donc de ce double visage : femme forte/femme mignonne selon les situations et les personnes.

Malgré tout, He Ran est une personne sensible. Sa famille est ce qu’il y a de plus important pour elle. Jamais elle n’abandonnerait Soo Jin et Sung Ki, soyez en sur. Elle tient à eux comme à la prunelle de ses yeux. Aujourd’hui encore, elle fait des cauchemars de cet épisode tragique survenu alors qu’elle n’avait que 13 ans. Pendant 6 mois, la jeune fille a tellement été traumatisée et touchée par la mort de ses parents qu’elle n’a pas pu émettre le moindre son. A présent, elle semble peut-être s’en être remise, mais l’assassinat de ses parents adoptifs a marqué tous les éléments de sa vie : il a fait d’elle ce qu’elle est aujourd’hui, et a influencé son choix professionnel.

L’agent de police est maligne, intelligente. Malicieuse aussi. Elle est souriante, et a un sens de l’humour qui laisse parfois à désirer, mais c’est ce qui fait rire les autres au fond, surtout son frère et sa sœur. Passionnée, elle a tendance à être parfois un peu trop extrémiste dans ses démarches, au point qu’elle soûle vite son entourage avec ses différents hobbies et coups de cœur.

He Ran est généreuse, gentille et fidèle. C’est ce qui la pousse à aider les autres, les humains normaux, mais aussi les Twaos en particulier. Elle fait souvent passer ces derniers avant son propre intérêt, n’hésitant pas à se mettre en danger pour peu qu’ils puissent échapper à la fameuse Caste. Elle ne veut pas que d’autres familles souffrent comme la sienne a pu souffrir.

Enfin, elle a un passé professionnel plus « frais et innocent » que sa carrière de policière. En effet, elle a aidé sa sœur Soo Jin à recréer le salon de thé de leurs parents avant de se lancer dans la police. A elles deux, elles ont fait en sorte de faire revivre Sun’s Smile, comme s’il n’avait jamais cessé d’exister. Elle n’est pas aussi douée que sa sœur en pâtisserie. A vrai dire, elle est plus douée en cuisine, qu'en pâtisserie, mais s’en sort un minimum pour pouvoir lui filer un coup de main quand elle le peut. Elle sait depuis longtemps qu’elle n’est pas faite pour le même train de vie que Soo Jin, mais se plait à pénétrer dans ce petit monde sucré pour faire une pause « douceur ». Tout peut être utile pour oublier ce monde de brut dans lequel ils vivent.

He Ran. Agent de police spécialisée dans les affaires Twao. Bientôt lieutenant. Twao elle même. Donneuse pour être plus exacte.

Si vous croisez cette jeune femme dans la rue, ou sur son lieu de travail, il est bien difficile de se douter du passé lourd et malheureux qu'elle a pu avoir. Et pourtant, si aujourd'hui la jeune femme semble épanouie, cela n'a pas toujours été le cas...


Chapitre I. Une lumière dans cette obscurité.


D'aussi loin qu'elle s'en souvienne, He Ran n'a aucun souvenir de ses parents biologiques. Elle ne sait pas comment ils ont été, quels caractères ils ont pu avoir. Elle ne se souvient même pas de leurs visages. Son grand frère, Sung Ki, de 4 ans son aîné, lui a toujours dit qu'ils avaient été abandonnés par leurs parents à cause du gêne Twao et placés en orphelinat pendant des années. Cela voulait-il dire que leur parents étaient de simples humains ? Qu'ils ne connaissaient rien des Twao ? Qu'ils avaient eu peur ? He Ran ne le saura jamais. Aujourd'hui encore, elle n'a jamais cherché à retrouver ses parents biologiques. Elle n'en ressent pas le besoin. Pourquoi rechercher des personnes qui l'ont si lachement jeté alors qu'elle n'était qu'une petite fille ? Malgré tout, la jeune policière ne peut parfois s'empêcher de se demander : et si ses parents biologiques étaient des membres de la Caste ? Et s'ils faisaient partis de ceux qui haissaient tellement les Twaos ? Et si elle se retrouvait un jour confrontée à eux sans même connaitre leur identité ?...

En réalité, la vérité est toute autre. C'est le personnel de l'orphelinat qui a inventé cette histoire d'abandon. Les parents de nos deux bouts de chou les auraient en fait placé en orphelinat afin de les protéger. Ils étaient Twaos eux-même. Pour les éloigner du danger que constituait la Caste, ils ont préférés se séparer de leur propres enfants et s'éloigner d'eux. Un sacrifice énorme et douloureux, que Sung Ki et He Ran n'ont toujours pas réalisés...

Jusque là - elle ne s'en souvient plus - mais elle survivait grâce à Sung Ki et à ses charges régulières. Le frère et la soeur ont alors la chance d'être compatibles, Sung Ki étant reçeveur et He Ran donneuse. Elle ne comprends pas vraiment le principe d'être un Twao. Elle se contente d'embrasser souvent son frère sur la bouche, le faisant par automatisme, parce qu'on lui dit de le faire et parce que cela semble lui faire du bien à la santé. Sung Ki et elle ont toujours été partenaires de charge. Pas besoin de chercher ailleurs quand on a ce qu'il faut à la maison... Preuve qu'ils pouvaient faire face à tout, tant qu'ils étaient tous les deux.

Ses vrais parents, ses parents de coeur, sont la famille Tae. Cette famille aimante qui les a accueillis Sung Ki et elle. Ils sont Twaos eux aussi, et ont déjà une petite fille, Soo Jin, de deux ans son aînée. Au début, Sung Ki et He Ran sont méfiants face à ces étrangers qui osent pénétrer dans leur petite bulle. Jusqu'à maintenant, ils n'avaient jamais été que tous les deux, se serrant les coudes, comptant l'un sur l'autre. Il leur faut donc quelques temps avant de finalement baisser leur garde. Les Tae les aime, c'est indéniable. Il les traitent comme ils traitent Soo Jin. Cette dernière est d'ailleurs adorable avec eux. Bien que n’ayant aucun lien de sang, elle est une grande sœur parfaite, toujours là pour He Ran, la chouchoutant comme une véritable petite princesse. Sung Ki, quant à lui, reste la personne la plus importante à ses yeux. Sa moitié, sa bouée de sauvetage. La petite fille ne le quitte que très rarement, étant quasiment toujours dans l’ombre de son aîné.

He Ran comprend alors très vite qu’elle posséde un « don » pour obtenir tout ce qu’elle désire : l’aegyo. Ses ainés ne peuvent alors pas lui résister, de même que ses parents ou ses camarades de classe. C'est ainsi qu'elle devient une jeune fille très populaire au collège. He Ran est jolie, gentille, et sait s’y faire pour plaire aux filles comme aux garçons. Elle vie une scolarité parfaite, et est heureuse, entourée par les membres de sa famille.

He Ran chante. Elle aime chanter. Elle a une très belle voix. Sa mère aime beaucoup l'écouter et lui demande souvent de chanter pour elle. Soo Jin et He Ran prennent des cours de musique toutes les deux. Si elles jouent toutes les deux divers instruments, Soo Jin est plus douée qu'elle pour le piano et la guitare, alors qu'He Ran s'en sort tout juste un peu avec le dernier instrument. Mais qu'importe. A deux, elles forment un joli petit duo qui improvise parfois des petits concerts pour leur famille.


Chapitre II. Le destin vous rattrape parfois...


Tout bascule ce fameux jour, alors qu'elle n'a que 13 ans. He Ran s'en souvient comme si c'était hier. Alors qu'elle rentre avec Soo Jin du collège, main dans la main, riant des anneries qu'elles ont pu faire durant leur journée, les deux filles Tae s'arrêtent brusquement sur le chemin. Au loin, une fumée épaisse, inquiétante, se profile. Et elle vient du salon de thé de leurs parents. Elles courent, s'inquiétent déjà. Craignent le pire. Et elles ont raison. Le Sun's Smile a brûlé. L'incendis a tout saccagé sur son passage. De nombreuses personnes y ont perdu la vie. Dont leurs parents. Le choc est total. He Ran ne s'en remet pas. Elle vient de perdre ses deux parents de coeur. Ceux qui ont changé son enfer en paradis. Ils ne sont plus là... Le traumatisme frappe la petite collègienne en plein coeur. Elle ne parlera plus pendant des mois. Son regard est vide. Son sourire a disparu. La princesse heureuse et pleine de vie n'est plus...

Chapitre III. Busan.


Heureusement pour He Ran, Sung Ki et Soo Jin sont là pour elle. Ils la soutiennent, tentent de la consoler, même s'ils sont aussi chamboulés qu'elle, voir même plus. A vrai dire, Sung Ki n'est plus que l'ombre de lui même. Il change du tout au tout. Il lui fait même un peu peur. Il s'absente souvent, va faire on ne sait quoi. Quand il est à la maison, son corps est présent, mais son esprit ne l'est pas. Et cela blesse tellement He Ran...

Les enfants Tae attérissent à Busan. Ils vivent chez leur oncle, devenu leur tuteur. Ils tentent de reprendre le cours de leur vie, mais c'est impossible. He Ran est plus renfermée, elle ne parle que très peu. Elle continue sa scolarité, mais n'est plus aussi populaire qu'à Seoul. Elle n'est que l'ombre d'elle-même. Mais Soo Jin est là. Sa grande soeur l'aide. La chouchoute. La secoue. La force à reprendre du poil de la bête. Ce n'est pas immédiat, il faut du temps. Mais He Ran remonte la pente gràce à sa grande soeur. Elles ont un rêve en commun : celui de reconstruire le salon de thé de leur parent. Le Sun's Smile. Ce projet lui fait retrouver sa joie de vivre. Elle a un but à atteindre, et cela la motive. Elle tente de le communiquer à Sung Ki, en vain. Ce dernier ne veut rien entendre. Son état et son renfermement sont la seule ombre au tableau.

He Ran rentre au lycée. Elle est redevenue populaire, arborant une chevelure châtain très claire et se maquillant. Elle tente un nouveau départ et redevient l’élève belle et parfaite par excellence.


Chapitre IV. Cruelle véritée.


Durant cette période, He Ran développe un certains talent pour les enquêtes et casse-têtes en tout genre. Elle regarde les émissions qui passent à la tv, se passionne pour les affaires criminelles en tout genre. Sung Ki trouve même cela un peu malsain. Mais elle n'y peut rien, elle aime ça. Elle trouve ça intéressant, et adore résoudre les cas difficiles et compliqués. Elle aide ainsi les gens en difficulté, et cela sans le moindre problème, leur rendant service dès qu'ils en ont besoin. Malgré le projet du salon de thé qu'elle a avec sa soeur, He Ran désire devenir policière au plus profond d'elle même. Sans surprise, Sung Ki n'est pas d'accord... Mais sans surprise, Soo Jin la soutient. He Ran commence donc par faire partie d'un groupe volontaire dans le commissariat de sa préfecture pour des tâches de moindres importances. Elle alterne entre les affaires du groupe et sa soeur, l'aidant toujours dans ses démarches pour reconstruire le Sun's Smile.

A 17 ans, He Ran apprend une bien triste vérité, qui va de nouveau chambouler sa petite vie et la séparer de son frère : L'incendie ayant couté la vie de ses parents a été orchestré par la Caste, une organisation formée contre les Twaos. Sung Ki explose de rage. Il décide de partir, surement pour se venger. Elle tente de le retenir, en vain. Face au chemin que prend son frère, He Ran est d'autant plus déterminée à entrer dans la police. Elle veut s'inscrire dans la meilleure Ecole. Elle veut empêcher la Caste de faire de nouvelles victimes. Son but est simple : aider ses semblables Twao et les protéger de cette dangereuse organisation.


Chapitre V. Une nouvelle mission.



Après des années de dur "labeur", les soeurs parviennent enfin à retourner à Seoul. Elles réemménagent dans leur ancienne villa, laissée à l'abandon jusque là et reconstruisent le salon de thé grâce à l'argent touché par l'assurance. Grâce à Soo Jin, He Ran rentre à l’école nationale de Police. Sung Ki, qu'elles ont pu retrouver, est encore une fois contre l'idée mais He Ran n'en fait qu'à sa tête. S'il est dans le domaine, pourquoi ne le pourrait-elle pas ? Sans surprise, elle obtient son diplome quelques années plus tard. Son intelligence, et ses prédispositions naturelles lui ont permis de ressortir première de sa promotion. Elle en est fière. Elle devient donc agent de police judiciaire dans une brigade spéciale liée aux affaires Twaos. Grâce à cette fonction, elle aide son frère devenu procureur. Elle est heureuse de pouvoir faire le métier qu'elle désirait, mais aussi de retrouver l'unique homme qui a autant d'importance dans sa vie. Sung Ki est toujours aussi grognon, et distant. Mais il est à ses côtés. C'est déjà ça... A eux deux, ils viennent en aide aux Twaos et forme une équipe de choc. Soo Jin est également d'une aide précieuse. Elle obtient de nombreuses informations grâce au Sun's Smile. Les Tae se sont ainsi forgés un réseau d'informations non négligeable.


Aujourd'hui, les Tae sont une figure phare dans le monde des Twaos. Nombreux les connaissent. Ils accueillent à bras ouvert les gens dans le besoin, qu'ils soient Twao ou non d'ailleurs. C'est une famille généreuse, mais surtout forte, avec un sens de la justice à toute épreuve. He Ran vit entourée par les siens. Pour autant, elle ne cherche pas particulièrement son âme soeur. Même si le gêne Twao a causé de nombreux malheurs dans son passé, elle n'a jamais détesté sa nature, et n'a jamais haïs ses semblables. Elle regrette juste que le destin la force à être liée à une personne qu'elle ne peut pas choisir elle même. Cela ne l'empêche pas de fréquenter les humains, de flirter avec eux, et de jouer de son charme. Elle plait et elle le sait. Ce serait bête de passer à côté d'une opportunité, juste parce que ce fichu gêne la destine à quelqu'un d'autre...