Le premier mot qui est souvent employé pour décrire Na Ri lors d'un premier regard sur elle est « Superficielle ».

Il est vrai que de prime abord, son visage caché sous tout ce maquillage, ses cheveux roux toujours bien peigné, ne laissant jamais une mèche au hasard, ses tenues souvent très courtes et aguicheuses ; la lycéenne ne cache pas sa féminité et c'est ce qui fait d'elle une des plus populaire de son école.
Son mètre soixante quatre est surtout occupé par de grandes et belles jambes qu'elle n'hésite pas à amplifier à l'aide de talons aiguille et qui ne laissent aucun homme indifférent.

Na Ri a un visage très expressif, qui ne laisse pas beaucoup de place aux secrets. Elle arrive pourtant à en garder quelques uns mais il est souvent rapidement déchiffrable de savoir si elle ment ou non. Souriante ou rêveuse, il est aussi possible de remarquer une moue boudeuse sur son visage quand elle veut quelque chose et qu'elle ne parvient pas à l'obtenir. Il est par contre rare de la voir en colère

Yeux marrons, brune d'origine, Na Ri se teint en rousse depuis quelques années, même si il lui arrive de revenir à sa couleur d'origine mais en général, ça n'est pas très bon signe. Elle a essayé de nombreuses autres couleurs de cheveux dont le blond. La mode, les bijoux, les tenues de marques c'est tout ce qu'elle aime !
Elle porte exactement neuf bracelets (six au bras droit, trois au bras gauche), quatre boucles d'oreille à son oreille gauche et deux à la droite, elle porte aussi la bague de fiançailles de sa mère à la main gauche et a un tatouage sur l'épaule.

Ici, c'est le mot « Princesse » qui ressort le plus souvent, voir même « Petite peste Capricieuse ». Elle a toujours été enfant unique, élevée par son père ou plutôt « chouchouter » ou encore « pourrie gâtée » par ce dernier. Vêtements sur mesure, bijoux de créateurs était son quotidien et elle s'en est habituée. Cela ne l'empêche pas d'être au fond, une petite fille fragile qui n'a jamais connu sa mère et qui, quelque part, se sent en partie responsable pour la mort de cette dernière. Mais, elle se dit que ce qu'elle voudrait si elle était encore là, c'est qu'elle soit heureuse alors, Na Ri profite de la vie à fond et ne se laisse pas bouffer par la culpabilité.

Superficielle, sans doute doit elle l'être un peu. Elle se préoccupe beaucoup de ce que peut penser les autres et si le fait qu'elle couche avec tout le monde fait d'elle une fille populaire auprès de ses camarades de classe, dans ce cas, elle les laisse dire. Ça a beau ne pas être vrai, si cela peut faire d'elle une fille beaucoup plus adulée que cette pimbêche de Nam Ha Neul, tant mieux !
Pour ce qui est des cours, Princesse Na Ri ne fait que le minimum syndical et ce, à l'aide sa meilleure amie. Elle n'aime pas spécialement ça, les cours d'anglais mis à part, et préfère se focaliser sur sa passion : la mode. Il lui arrive, depuis qu'elle est enfant, de participer à des shootings de mode professionnels et c'est dans ce milieu qu'elle se voit bien, plus tard.

La lycéenne est aussi connue pour être une sacrée peste ! Elle n'a que très peu d'amis, de véritables amis, Eun Ji mise à part. Et pourtant, même celle ci fait les frais de son caractère puéril parfois. Mais elle est la seule auprès de qui Na Ri vient immédiatement s'excuser dès qu'elle lui a dit quelque chose de méchant. En effet, Eun Ji est une jeune femme douce et timide et comme il existe une espèce de « guerre des clans », cela nuirait à sa réputation que l'on la voit avec elle.

C'est pourtant avec elle qu'elle s'est couplé et donc avec son aide qu'elle dépense le surplus d'énergie. Les deux jeunes femmes sont d'accord sur une chose : c'est à elles de choisir leur âme sœur. Il n'existe pas une âme sœur Twao en particulier pour chaque personne, seul l'Amour avec un grand A existe et les trouvera quand le moment sera venu. Contrairement à ce qui est raconté sur elle, jamais elle n'a embrassé un homme et encore moins couché !

Pour résumer, Na Ri n'est pas une très bonne amie et en a conscience. Elle préfère pourtant faire passer sa réputation avant tout. Mais elle pense que si d'autres personnes qu'elle s'en prenne à Eun Ji devant elle, elle n'hésitera pas à leur casser la figure.
C'est une femme qui aime obtenir ce qu'elle veut, qui cherche à être appréciée de tous et qui est très ambitieuse. Elle adore être sous les flashs des photographes et danser (elle pratique le Hip Hop depuis qu'elle est toute petite) ; elle n'aime pas que l'on l'oblige à faire ce qu'elle ne veut pas faire ou que l'on s'en prenne à ceux qu'elle aime. Il est très difficile de s'approcher d'elle et de « sonder » ses sentiments. Pleurer n'est pas dans ses habitudes.

♦ 27 Janvier 1996.
Il pleuvait ce jour là, sur la ville de Séoul, alors que Ham Kwang Ho, marié depuis quelques mois seulement avec celle qui allait mettre au monde leur premier enfant, attendait d'avoir des nouvelles de l'infirmière qui était avec cette dernière. Le stresse montait au fil des heures. On les avait prévenu que cette grossesse était dangereuse et c'est en urgence qu'ils se sont précipité à l’hôpital le plus proche pour qu'elle puisse prématurément accoucher de leur petite fille... Des cris. Des pleurs. Une petite fille en pleine forme. Mais une famille à jamais incomplète.

♦ 27 Janvier 2003.
Cela faisait quatre ans que Ham Kwang Ho faisait de son mieux pour élever son adorable petite fille. Il connaissait la nature de sa femme ; elle était une Twao et devait trouver un donneur pour canaliser son énergie. Sans doute était ce ce trop plein d'énergie qui l'avait tué le jour de son accouchement...
Plus les années passaient, plus il pouvait retrouver un peu plus de sa femme chez sa fille. Il aimait cette petite gamine plus que tout au monde et le lui montrait. Na Ri pouvait bien lui demander ce qu'elle voulait, elle l'avait. Et aujourd'hui, c'était son anniversaire. Ham Kwang Ho, bien que politicien, avait fait en sorte d'être présent en cette belle journée ensoleillée, juste pour voir son enfant rayonné pour ses quatre ans. Il savait que sa fille avait inviter toute sa classe pour cette anniversaire et pourtant, seule une petite gamine du nom de Eun Ji était présente. Cela n'empêchait pas Na Ri de s'amuser et de courir partout comme une petite folle !

Plus heureux que jamais de voir cette petite étoile s'allumer dans ses yeux lorsqu'elle ouvrit le cadeau qu'il lui avait offert, il comprit une chose : sa fille était heureuse.

♦ 14 Mars 2008.
12 ans.
Les deux amies avaient terminé les cours depuis quelques minutes et se dirigeaient vers la maison d'Eun Ji. Son sac sur le dos, Na Ri comptait les différents rubans blancs qu'elle avait reçu en ce jour de la White Day. Chacun était accompagné d'une petite lettre dans laquelle les garçons qui lui avaient offert ces rubans lui expliquaient qu'ils la trouvaient vraiment jolie et qu'ils voudraient bien qu'elle revienne le lundi en cours, avec leur ruban accroché dans ses beaux cheveux bruns.

« - C'est n'importe quoi. »

Lance t elle alors en retournant son sac pour fourrer les rubans dedans.

« - Comme si on pouvait choisir un chéri en un week end ! ».

Eun Ji se mit à sourire avant de prendre la parole à son tour.

« - Tu sais, nous les Twaos, on est même censé avoir quelqu'un bien à nous... L'âme sœur~
- Eh bein ça aussi c'est n'importe quoi ! Moi je pense que l'amour, c'est pas décidé avant ! Ma maman aussi c'était une Twao, et pourtant, elle était avec mon papa qui est humain, pas avec un autre ! C'est n'importe quoi de devoir être avec un Twao obligé. »

Regardant son amie affirmer ce qu'elle vient de lui dire d'un signe de tête, Na Ri se mord l'intérieur de la joue avant de se mettre en face de sa meilleure amie.

« - Tu sais quoi ?... Et si on se disait que jamais on ne laissera un homme nous embrasser tant qu'on ne sentira pas que c'est lui le bon ? On a pas besoin d'eux après tout, hein ? On a juste besoin de celui qu'on aimera et c'est pas obligé d'être un Twao ! On va se trouver un humain, tu verras. »

Bien qu'elle lui répondit par le positif, Na Ri sentait que son amie lui cachait quelque chose... Mais elle n'y prit pas plus attention que ça. Elles avaient un pacte et la petite princesse savait que jamais son ami ne le briserait.

♦ 03 Juillet 2013
16 ans.
Accompagnée par sa bande de « copines », Na Ri se trouvait allongée sur une chaise longue, en maillot de bain, lunettes de soleil sur le nez et peau enduite de crème solaire. Elle écoutait d'une oreille distraite la conversation des autres filles. Ces dernières énuméraient les défauts et qualités des hommes qui étaient venus en vacances avec elles quatre... Même si, d'après les rumeurs qui circulaient au lycée, Na Ri avait déjà couché avec trois de ces quatre hommes, eux comme elle savaient que ça n'était que des mensonges... Mais elle laissait dire.

A y regarder de plus près, il est vrai que ces jeunes hommes avaient des corps de rêve... Mais il n'y en a pas un qui sortait du lot, qui lui donnait vraiment envie de se laisser aller avec lui.
Il y avait eu des clins d'oeil échangés, elle avait même danser avec certains d'entre eux, mais elle en restait là. Si c'était ça « coucher », alors elle avait même couché avec des tas d'autres filles !

Non. Ça n'était pas demain la veille qu'elle trouverait celui qui serait l'unique. L'Amoureux. Twao ou non... Et cette pensée là, de terminer sa vie toute seule lui faisait vraiment peur.