Ji Hyuk était bien. Complètement bien. Bercé par un monde de papillons, d’herbe verte et de lumière. Le tout se transforma rapidement en un magnifique feu d’artifice. Feu d’artifice qui aurait pu être beau, s’il ne l’avait pas réveillé, et s’il n’était pas cause d’un mal de tête inqualifiable. Dans une plainte exprimée à voix haute il rabattit sa tête sous la couette pour essayer de retrouver un sommeil serein … Bien qu’au fond il n’en avait pas tant l’espoir. Sa nuit était terminée. Il le savait. Mais son corps voulait encore dormir. Dormir des heures si possible. Mais ce n’était pas possible. Les yeux toujours clos il monta une main à sa tête pour ébouriffer ses cheveux plus qu’ils ne l’étaient déjà. Un mal de tête pareil ça ne signifiait qu’une seule et unique chose : il avait encore bu un coup de trop. Peut-être même trois de trop. Ou cinq. Ou plus. Bref. Il avait trop bu. A savoir s’il se souviendrait de sa soirée, rien n’était moins sûr. Mais ça, il s’en inquiéterait plus tard. Pour l’instant, il comptait bien profiter de son lit. Encore un peu. Se tournant avec difficulté, c’est avec … La plus grande des surprises qu’il trouva une fille allongée à ses côtés. Wow. Alors … Réflexion. Allons-y doucement. Cette fille, il ne la connaissait. Il en était certain, il ne s’était jamais croisé. Ils n’étaient pas non plus amis. Pas le temps de réfléchir plus il récupéra toute la couette pour couvrir son corps totalement dénudé. Une situation complètement cliché digne des meilleurs films américains … Seulement là il était question de sa vie, de son lit, de son zizi, ok ? Mais il comprit bien rapidement que se couvrir avec la seule couette du lit n’était pas la meilleure idée. Il n’eut le temps de regarder sa poitrine que deux secondes qu’il lui balança la couette dessus. Un peu de pudeur que diable. Les yeux plus ouverts qu’il ne l’aurait cru possible il restait dévisagé cette femme inconnue … Femme, fille. Il ne savait même pas. Il enfila un caleçon en quatrième vitesse avant de s’inquiéter de la santé de son invitée. « Euh … Ca va ? » Un zéro pointé en entrée en matière. Bravo Ji Hyuk. Tu es le meilleur dans ce genre de situation. Que Dieu le pardonne, c’était la première fois que ça lui arrivait. Il n’était pas habitué à recevoir des filles pour la première fois en se retrouvant nu l’un devant l’autre. Non. Ce n’était décidément pas dans ses habitudes. Mais son cerveau était encore trop embrumé pour réfléchir et sa tête le faisait trop souffrir pour essayer de se rappeler. Et quitte à être à moitié nu, autant le rester. Ils avaient visiblement fait plus que ça la veille alors … Voilà. Ca c’était quelque chose dont il ne pouvait pas douter ! Ils l’avaient fait. C’était sûr. Certain. Il s’assit sur le bord du lit et se prit la tête entre les mains. Bon sang … Bon sang. L’alcool n’apportait rien de bon, c’était sûr ça aussi. Mais là, sur le moment, y’avait bien plus important comme question : protégé ou non, leur rapport ?! Le préservatif gisant à ses pieds le rassura. C’était déjà ça … Il ramassa les sous-vêtements de la jeune femme qu’il lança sur le lit à son égard. « Ce … Mh … Si tu pouvais au moins mettre ça … » Au moins elle avait un bel ensemble … Enfin. Non ce n’était pas tout à fait le moment propice pour penser à ça. Il se leva du lit, se frotta les yeux et doucement partit dans la salle de bain après avoir enfilé à l’arrache un t-shirt et un pantalon de jogging. Histoire d’être un peu présentable finalement. Il passa de l’eau sur son visage avant de se regarder dans la glace. Il était pathétique, mais ça le faisait rire. Longtemps qu’il n’avait pas finit dans cet état. Enfin, « longtemps » … Un mois disons. En passant par la cuisine il mit de l’eau à bouillir et retrouva la route vers sa chambre, et vers elle aussi. Il y avait quelque chose qui le faisait surtout flipper à vrai dire … « Dis moi que j’ai pas pris ta virginité … Par pitié … » Parce que sinon ça impliquait trop de chose. Beaucoup trop de chose. Ca deviendrait trop compliqué. Bien trop compliqué. Il ne la quittait pas des yeux, nerveux de la réponse. Il ne se considérait pas comme un mauvais parti. Il pensait même être bon au lit, ouais, disons ça. Mais prendre la virginité de quelqu’un c’était … Tout autre chose. Il passa allégrement ses deux mains dans ses cheveux, supportant le mal de crâne. S’il n’avait pas la force de réfléchir il pouvait au moins avoir la politesse d’être … Poli. Mh. Il lui tendit un t-shirt qui serait sans aucun doute trop grand pour elle. Premièrement, mettre son identité au clair. S’il ne se souvenait pas d’elle, peut-être qu’elle ne se souvenait pas de lui non plus, nest-ce pas ? « Tu te souviens de moi ou bien … ? »
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Sujet: Re: if i could remember Jeu 8 Aoû - 0:23
L
e soleil offre ses premiers rayons, où plutôt les premiers que je vois de la journée. Je referme immédiatement mes yeux, aveuglée par la soudaine lumière. Pendant quelques instants, je sens la couverture se retirer de mon corps pour glisser à nouveau sur celui-ci. C'est sans doutes mon petit chat Lucky qui s'amuse encore à m'embêter. Il adore faire ça. Un mal de tête commence à se faire ressentir dans mon crâne et je décide que réfléchir ne serais-ce qu'un peu le matin n'est pas une bonne idée. Vraiment pas. Je me positionne sur le ventre et tire la couverture au-dessus de ma tête. Je ne veux pas être réveillée, je ne veux pas me lever. Je veux rester ici pour toujours et dormir comme une marmotte, ou un ours en hibernation. Je ne remarque que la situation dans laquelle je suis lorsque une voix masculine monte à mes oreilles.
« - Euh … Ca va ? - Mmmmm ... »
Je répond de cette façon uniquement par réflexe, mais aussi à cause de ma nuit pas tout a fait fini et de mon mal de crâne insupportable. Je retire la couette de ma tête en la laissant glisser jusqu'en bas de mon dos. Je suis allongée sur le ventre, la tête sur l'oreiller tournée afin de voir cet homme. Je regarde la pièce: ce n'est pas chez moi. Donc, ça doit sans doutes être chez lui. Mon mal de tête se fait de plus en plus ressentir et je passe doucement ma main dans les cheveux pour essayer de réfléchir posément à la situation. J'ai des maux de tête, cela ne peut expliquer qu'une seule chose: j'ai bu. Et beaucoup. Beaucoup trop pour me retrouver ici, dans le lit de cet homme. Et visiblement, nous n'avons pas fait que dormir ... J'espère au moins que nous étions protégé ... Quelques flash de la soirée me reviennent petit à petit en tête, et je sais que d'ici une heure ou deux je saurais à peu près ce qu'il s'est passé. Mais pour le moment, mon cerveau n'est pas encore réveillé et c'est peine perdue de lui demander quoique ce soit.
J'examine cet homme en me disant que ce n'est pas un mauvais choix. Il est beau, et d'après ce que je peux voir bien foutu. Un sourire tinté d'ironie étire mes lèvres et ma tête s'enfouit dans l'oreiller. Quelle situation ironique: une jeune de tout juste dix-huit ans, nouvelle à Séoul, bourrée et finissant dans le lit d'un homme. Je tourne à nouveau ma tête vers lui une fois toute trace d'ironie sur mon visage effacé, et c'est exactement à ce moment là qu'il lance mes sous-vêtements sur le lit. Tiens, j'ai oublié que je portais ceux là: le petit ensemble en dentelle rouge et noir.
« Ce … Mh … Si tu pouvais au moins mettre ça … »
Il semble encore plus gêné que je le suis. Peut être n'a-t-il pas l'habitude d'emmener des filles dans son lit ? Ou peut-être que ... Non. Sors toi cette idée de la tête Eden ! Je ne peux pas lui avoir pris sa virginité ? Pas comme ça, de cette manière ? Je pose mes mains sur mes tempes. Non, ce n'est pas possible. Il doit avoir vingt-deux ou vingt-trois ans. Soit quatre à cinq ans de plus que moi. Non, il ne pouvait pas être encore ... Non ! Il se lève du lit, me tirant ainsi de mes pensées, et s'en va vers la salle de bain. Honnêtement, il y a plus charmant comme réveil le matin. J'ai déjà vécu des réveils avec des garçons bien plus chaleureux que celui-ci. Pendant qu'il s'est absenté, j'en profite pour enfiler mes sous vêtements. Au moins je ne serais plus totalement nue. Je m'assied sur le lit, la couverture posée sur mes genoux.
Je le vois revenir dans la chambre, habillé d'un pantalon de jogging et d'un simple tee-shirt. Dommage, j'aurais bien aimé admirer son corps plus longtemps. D'autres images me reviennent de cette nuit, de nous deux, ici, dans le lit. Des images de son corps contre le miens et de nos lèvres qui se scellent. Je secoue la tête pour revenir à l'instant présent et sortir de mes pensées. Oui, parce que si je commence à me perdre dans mes pensées ça va pas le faire ... Je reporte mon regard sur lui alors qu'il se met à articuler:
« Dis moi que j’ai pas pris ta virginité … Par pitié … »
Je retiens un rire par l'ironie de la situation: c'est exactement la même question que je me posais il y a quelques instants. Mais au moins ça apporte une réponse à cette question, s'il demande une chose comme ça c'est qu'il ne l'était pas. Un léger soupir, presque imperceptible, s’échappe de mes lèvres. En effet, je n'étais déjà plus vierge. Mais cet homme doit sans doutes être mon troisième partenaire. C'est la première fois que je couche avec quelqu'un que je viens de rencontrer et pour qui je n'ai aucuns sentiments. Mais qu'est-ce qu'il m'a pris ? Pourquoi est-ce que j'ai fait ça L'attirance physique et l'alcool suffisent-ils ? Je reconcentre mon regard sur lui, tout juste réveillée.
« Mmmmm ... Non. Tu n'as pas à t'en faire pour ça. »
Ma voix est encore engourdie et assez faible. Je ne suis vraiment pas du matin. Ce mec finit par me tendre un tee-shirt et je sort doucement du lit pour aller le récupérer. D'ailleurs faudrait que je retrouve son prénom. Je suis certaine qu'il me l'a donné hier soir, et que je m'en rappel. Mais pour le moment c'est le trou noir complet ... J'attrape le tee-shirt qu'il me tend gentiment et l'enfile pendant qu'il continu de parler. En tout cas, lui il parle beaucoup le matin.
« Tu te souviens de moi ou bien … ? »
Il termine sa question en même temps que je termine d'enfiler le tee-shirt. Mes mains restent accroché au bas du tissus qui cache tout juste mon bas de sous-vêtements, et je baisse la tête en me mordillant la lèvre inférieur. Je ne veux pas lui avouer que je ne me souviens plus de son nom. Je suis certaine que lui se souvient très bien de moi. J'aurais l'air de quoi moi après ? D'une parfaite idiote. Je ferme les yeux en essayant de retrouver son nom, mais c'est le flou total. Je relève la tête, déterminée à tenter quelque chose. Je sais que j'ai son nom sur le bout de la langue.
« Tu est Juk Hy ? Hyk Ji ? Je ... je ne suis vraiment pas douée pour les prénoms coréens ... »
Une excuse qui n'en est pas vraiment une mais qui devrait sans aucuns doutes passer. Je tourne la tête vers le lit et me mordille une nouvelle fois la lèvre. Quelques flash me reviennent, de lui et de moi. Dans mon souvenir ce mec est bon au lit, très bon, et pendant un instant je suis surprise de voir que j'espère avoir été à la hauteur. Mais encore faut-il être sure de ce qui s'est passé. J'ai peut-être rêvé ? Peut-être que mes vêtements étaient si sales qu'il a du me les enlever et qu'on a juste dormi ? Je soupire à nouveau, j'ai beau me dire ça je sais que ce n'est pas la vérité.
« On a ... Enfin ... On était protégé ? »
J'espère qu'il ne va pas me prendre pour une de ces idiotes adolescentes complètement ignares et stupides se jetant sur le premier venue ... Même s'il faut avouer que c'est bien parti pour. Je prend ma tête entre les mains en gémissant. Foutu mal de crâne ! Pourquoi est-ce qu'on boit toujours en sachant que le lendemain on aura la gueule de bois ? Je glisse mes mains à l'arrière de mon crâne pour pouvoir regarder l'homme avec qui je viens de passer ma nuit. Pourvu que la soirée me revienne en tête !
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Sujet: Re: if i could remember Jeu 8 Aoû - 22:05
Le soulagement. D’un coup il se sentait déjà beaucoup mieux. Le cœur léger il n’empêcha pas ses lèvres de s’étendre en un beau sourire. Finalement la situation n’était pas si catastrophique qu’elle en avait l’air. Ils avaient pensé au préservatif et elle n’était pas vierge. Alors que la journée avait commencé dans un chaos plus qu’inquiétant, elle venait de s’engager dans un chaos moins hostile. Mais ça fit tilt. Qu’elle âge avait-elle pour se réveiller chez un homme après une soirée complètement oubliée et être aussi … Zen ? A croire qu’elle faisait ça souvent. A croire que c’était une prostituée. Mon dieu. Elle allait réclamer son argent maintenant ? Hors de question. Ji Hyuk n’avait pas signé pour ça. Il lui offrirait un thé et puis c’est tout. Son idée farfelue passa rapidement quand il se concentra sur une seule mission : découvrir son identité sans passer pour un pauvre con. Encore une fois il fut rassuré. Il n’était pas seul dans sa situation visiblement. Il éclata de rire en s’asseyant sur le lit, aux pieds de la jeune fille. Douée pour les prénoms coréen ou pas, la pauvre était elle aussi à côté de la plaque. D’ailleurs cette remarque lui fit se souvenir qu’il avait en face de lui une belle occidentale. Combien devait l’envier d’avoir une aussi belle jeune femme dans son lit le matin ? Ils l’avaient rêvé, Ji Hyuk l’avait fait … Mais ne s’en souvenait pas. Pas pour l’instant. Il lui fallait plus de temps pour mettre son cerveau en route. Le mal de tête paralysait tout.
« Ji Hyuk. Oh Ji Hyuk … Je doute que ça soit aussi crédible si je te dis que j’ai du mal avec les prénoms étrangers ? »
Autant être honnête. Il avait essayé de retrouver son nom, mais tout ce dont il se souvenait c’était tristement de sa poitrine qu’il avait découvert quelques instants plus tôt. Ou plutôt redécouvert. Il reste détailler son visage alors qu’il la devine plongé dans ses pensées. Pensées ou souvenirs ? Vaguement, très vaguement, le contact de ses lèvres lui revient. Et croyez moi ou non, ce n’était pas des baisers de maternelles leur histoire. Il se souvient avoir dévoré son cou aussi, et puis son corps plus globalement. Les ravages de l’alcool. La prise de parole de l’étrangère le fait sortir brusquement de ce qu’il croit être des bribes de souvenirs. Il hocha positivement la tête. Ils avaient été cons, mais ils auraient pu l’être encore plus. Il sourit légèrement quand la plainte de son invitée se fit entendre. Pas de la moquerie, juste de la compréhension. Il se releva du lit et tapota sur sa cuisse pour lui faire signe de se lever.
« Je vais chercher un truc pour le mal de crâne. »
Aussitôt dit, aussitôt fait. Il s’enfuit dans la salle de bain une nouvelle fois. Il ne comprenait pas pourquoi lui-même prenait la chose aussi bien alors que ça devrait plutôt l’inquiéter. L’affoler même. De là où il était, il lui cria – dans la mesure du possible – d’aller toujours dans la cuisine le temps qu’il revienne. Comme si les femmes avaient besoin d’un accord pour se sentir chez elles et farfouiller partout. Il n’était pas dupe. Mais bon, après s’être dévoilé lui, il n’avait plus grand-chose à cacher dans son appartement. Dans un long et gros soupir il fouilla, lui, dans son armoire à pharmacie et sortit deux trois trucs. Du basique pour le mal de crâne ou autre, mais ça ferait bien l’affaire. Finalement, ne sachant pas quoi prendre, il rajouta des boîtes aux trois déjà sortit. Et rapidement il alla dans la cuisine et y vida toute sa pharmacie ; Voilà. Elle avait l’embarras du choix. Il trouva une chaise et s’y laissa tomber, mollement. La tête dans les mains, il reprit la parole.
« Bon … Faisons le point … Mh ? »
De toute évidence elle n’avait pas vraiment le choix parce qu’il ne comptait pas la laisser partir avant d’avoir mit un peu leur situation au clair … Ou au moins sans l’avoir désembuée un minimum. Parce que là c’était le noir total. Et autant dire que pour Ji Hyuk, le noir c’était déstabilisant. Il savait qu’il avait fait quelque chose de mal. Forcément. On ne se retrouve pas à partager son lit avec une inconnue en ayant accompli les quatre volontés de Dieu. Et puis, pour quoi il allait passer maintenant ? Le mec qui couche à tout va sans se soucier de rien ? Certes, il aimait faire la fête. Certes, il aimait les bonnes choses. Certes, il aimait les belles filles. Certes, il aimait faire l’amour. Mais ce qu’il préférait surtout c’était d’avoir au moins un peu d’emprise sur la situation, et surtout d’être au courant de ce qu’il se passe. Or là, il n’avait AUCUNE idée de ce qu’il c’était passé. Il la regarda interrogateur, avant de reporter son regard sur la table de la cuisine. Ah ouais … Il manquait sûrement quelque chose au tableau. Il lui fit gentiment signe de s’asseoir et se leva prendre deux verres, pour les médicaments, et deux tasses : pour le thé ! Voilà. Là c’était bon. « Juste … Ca t’arrive souvent ce genre de truc ? … Pace que bon … T’as pas l’air très … affolée pour les événements alors. »
Spoiler:
Si j'avais voulu faire aussi nul j'aurai pas réussi. Quel navet cette réponse. Sincèrement désolée.
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Sujet: Re: if i could remember Ven 9 Aoû - 18:32
M
on crâne allait exploser, où tout du moins, c'est l'impression que j'avais. Il s’assoit près de moi lorsque je lui avoue ne pas être douée pour retenir les prénoms coréens. Quelle idiote ! J'ai vraiment l'air d'une idiote. Et mon mal de tête ne me rend pas plus intelligente. J'ai la gueule de bois. Nous avons trop bu hier, beaucoup trop. Je n'aurais pas du abuser sur l'alcool. Mon cerveau est encore tout embrumé et les souvenirs de la soirée complètement flous. Je relève ma tête vers lui et retiens quelques grimaces de douleur.
« Ji Hyuk. Oh Ji Hyuk … Je doute que ça soit aussi crédible si je te dis que j’ai du mal avec les prénoms étrangers ? »
Je retiens un léger rire et mes lèvres se déforment en ce qui ressemble le plus à un sourire. Au moins j'ai son prénom déjà: Ji Hyuk. Finalement je n'étais pas si loin. Je tente de m'en convaincre pour être moins idiote. Mais j'ai son prénom. Ji Hyuk. Finalement je me rappel, il me l'a dit lorsque nous avons pris un premier verre ensemble hier soir. Je dois surement lui avoir dit le mien aussi, par politesse. Je ne peux pas lui en vouloir de ne plus s'en souvenir. Moi même je ne me souvenais plus du sien. Toujours le sourire accroché au lèvres, je tente d'articuler:
« Quelle coïncidence ? Pour ma part c'est Eden. »
Ma première est une question rhétorique, à titre humoristique. J'ai bien compris qu'il avait oublié mon nom. Et faut dire que Ji Hyuk n'est pas vraiment convaincant. Mais de tout cela je m'en fiche bien. Quand je prends ma tête entre les main, signe de mon mal de crâne incroyable; et que j'accompagne ce geste de gémissement douloureux, je vis un sourire se dessiner sur son visage. Le premier qui prenait place depuis ce matin et remplaçait ses traits si inquiet. Pourquoi s'inquiétait-il comme ça ? Il m'avait affirmé que l'on s'étaient protéger et lui comme moi n'étions plus vierge ? Pourquoi alors ? Il ne peux pas savoir que c'est seulement mon troisième partenaire, ni même que c'est la première fois que je fais ce genre de chose. Et faut avouer que je suis plutôt douée pour paraitre sereine. Lui ne l'est pas. C'est sa main sur ma cuisse qui me sort de mes pensées.
« Je vais chercher un truc pour le mal de crâne. »
Il se lève du lit et se dirige à nouveau vers la salle de bain. Je reste assise sans rien faire un moment, interdite. Je ne sais ni où aller, ni quoi faire. Je pourrais peut-être entreprendre de chercher mes affaires. Il me semble que je portait une petite jupe noire et un décolleté rouge. Mon sac à main et mon long gilet couleur corbeau doivent sans doutes trainer quelques part, tout comme mes talons bicolores assortis à ma tenue. Mais pour le moment, en jetant des coups d'oeil à la pièce, je ne retrouve strictement rien. J'entends la voix de Ji Hyuk s'élever de la salle de bain et me dire de me rendre à la cuisine. Comme une enfant ayant eu l'autorisation de ses parents, je m'avance vers cette fameuse pièce. Je le détaille pendant un moment et retiens un rire en passant devant le frigo, où je peux légèrement voir mon reflet. Tout ce que je sais, c'est que mes cheveux sont assez décoiffés. Pas tellement, mais assez pour qu'on s'imagine ma nuit.
Quand je vois enfin Ji Hyuk, il me vide son armoire à pharmacie sur la table. Au moins, j'ai l'embarra du choix. Mais c'est justement ça le problème: je m'y connais bien plus en médicament américain qu'en médicament coréen. Même si globalement ça reste le même, souvent la boite, et les inscription; et parfois même le cachet, sont différents. Il se laisse tomber sur une chaise pendant que je contemple les boites, essayant de lire et de trouver laquelle fera s'envoler mon mal de tête. J'entends sa voix en arrière fond, cotoyant ma réflexion sur ces boites.
« Bon … Faisons le point … Mh ? [...] Juste … Ca t’arrive souvent ce genre de truc ? … Pace que bon … T’as pas l’air très … affolée pour les événements alors. »
Il me fait gentillement signe de m'assoir, et une nouvelle fois je m'exécute. Il pose devant moi deux verres remplis d'eau et deux tasses vides. Il doit surement préparer du thé au vu de l'eau qui bouille. En regardant les deux verres, je présume que lui aussi a mal à la tête. Un petit rire s'échappe de mes lèvres et je tente de le retenir aussitôt. Quelle situation ironique ! Deux idiots qui se boivent jusqu'à être totalement saoul, finissant ensemble dans le même lit et se réveillant avec l'oubli et la gueule de bois. Car oui, je suppose que si il a oublié mon prénom, il doit très certainement avoir oublié le reste. Je me concentre sur ses précédentes phrases pour tenter d'y répondre. Un autre rire m'échappe avant même que je ne formule la moindre phrase.
« Non. Et pour être honnête c'est la première fois. Je ne sais même pas pourquoi j'ai fait ça. »
Un très large sourire étire mes lèvres. Au moins je me suis montrée honnête avec lui, c'est déjà ça. Je me concentre sur lui et détache enfin mon regard des boites de médicaments. Pourquoi j'ai fait ça ? Plusieurs raisons me reviennent en tête, mais dans la situation actuelle elles me paraissent aussi pitoyables les unes que les autres: trouver l'âme soeur, l'attirance physique, pour m'amuser, trop bourrée pour savoir. La première est idiote puisqu'un simple baiser aurait suffit, or nous avons couché ensemble. La deuxième est plus que plausible, Ji Hyuk est vraiment très beau, mais je n'ai jamais été le genre de fille à faire ça sans sentiments; c'est si étrange ... La troisième se rapporte à la réponse de la deuxième. Quant à la quatrième, je dois bien avouer que l'alcool n'est pas une excuse.
« Ce n'est pas que je ne suis pas affolée, mais devenir inquiète pour ça ne changerais rien. Nous avons couché ensemble, c'est fait; on ne pourra pas revenir en arrière. Mieux vaut ne pas s'embêter pour quelque chose que tu ne peux pas changer. »
C'est vrai, il faut savoir regarder les choses comme elles sont. Ce qui est fait, est fait. On ne pourra strictement rien y changer. Ni même remonter le temps. Il faut accepter et se dire que c'est arrivé. C'est tout. J'attrape une petite boite qui ressemble à des dolipranes et joue avec pendant quelques instants. Je le fait glisser entre mes doigts, passer entre mes mains. Je ne sais pas si ça se voit, mais je ne suis pas certaine de mon choix. Je ne sais pas si ce cachet est contre le mal de tête ou non. Je pourrais essayer de lire la notice, mais mon cerveau est encore trop embrumé pour analyser quoique ce soit. La preuve, en essayant de deviner l'âge de Ji Hyuk je me perd dans les nombre. Il parait plus agé que moi, mais s'il ne l'était pas trop ça m'arrangerait.
« Au fait Ji Hyuk, est-ce que tu m'as dit ton âge ? Pour ma part, il me semble que non. Quel âge as-tu ? »
Ji Hyuk doit sans aucuns doutes me prendre pour une folle, ou une idiote. Je baisse de nouveau la tête sur la petite boite. Peut-être que je fais plus âgé moi aussi ? Mais si je fais plus jeune c'est mal partit. J'ai juste dix-huit ans, et en faisant plus jeune j'aurais l'air d'une adolescente; même si j'en suis juste sortie. Si ça se trouve, il se demande s'il a couché avec une adolescente ? Au lieu d'éclaircir la situation, j'attends qu'il réponde à ma question et qu'il me précise d'abord l'âge que lui peux avoir. Après tout, s'il veux vraiment savoir il me le demandera aussi. Je pose la boite sur la table, à plat, sans pour autant la lâcher; et demande d'une voix encore embrumé et peu convaincante:
« Tu crois que c'est la bon médicaments ? Désolée mais je n'ai pas été une seule fois malade depuis mon arrivée en Corée ... »
J'entend l'eau qui bouille de l'autre côté de la cuisine et je pense au thé que Ji Hyuk va me servir. Pourvu que ça me réveille, rien qu'un peu !
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Sujet: Re: if i could remember Sam 10 Aoû - 13:49
Il reste l’écouter, la regarder. Elle n’avait pas tort au fond. Maintenant que c’était fait ils ne pouvaient plus revenir en arrière. Mais quand même. Ce genre de mentalité ne lui était pas familier. Peut-être le fait qu’elle soit étrangère ? Il basait tout là-dessus. Sûrement les filles d’ailleurs étaient-elles moins pudiques ? Moins prudes ? Mais même avec des hypothèses comme celles-ci, il trouvait ça assez déstabilisant. Quel âge avait-elle pour penser comme ça ? Il ne pensait pas se tromper de beaucoup en disant qu’elle était plus jeune que lui. Mais ça ne l’empêchait pas de paraître plus mature que la plupart des gens de son âge, sûrement. Peut-être était-ce pour cette raison qu’il avait été attiré la veille ? Peut-être était-ce pour ça qu’il avait été si loin ? Qu’ILS avaient été si loin. Les yeux perdus sur la boîte de médicament que tenait Eden, il essayait tant bien que mal de remettre des images sur ses ressentis. Les sourcils froncés par sa réflexion il releva la tête lorsqu’elle lui posa la question. LA question. Ils étaient visiblement sur la même longueur d’onde.
« J’ai 21, dans l’année de mes 22. » Il lui fit un sourire qui se voulait rassurant et resta l’observer un peu avant de se lancer. « Mais tu es plus jeune … Si je ne me trompe pas. Mh laisse-moi deviner … » Il plissa les yeux et se concentra un minimum. « 17 ? »
Finalement, mettre des mots sur ses estimations l’effraya. Dix sept ans … Si elle avait vraiment cet âge là, Ji Hyuk aurait bel et bien fait l’amour avec une mineure. C’était puni par la loi ? Est-ce qu’elle irait porter plainte ? Rien que l’idée le fit frissonner. Il priait tous les dieux pour qu’elle lui annonce qu’elle n’était pas si jeune. Même un an de plus lui irait. Face à la justice en tout cas ça irait. Son mal de crâne revint alors le déranger. Chaque chose en son temps. Eclaircir la situation d’abord. Et pour ça il fallait arranger son état physique. Il prit un cachet dans une boîte. Boîte qu’il tendit ensuite à Eden pour remplacer celle avec laquelle elle jouait depuis plusieurs minutes. Ji Hyuk lui adressa un léger signe de tête pour lui montrer que ce qu’il venait de lui donner était mieux pour le mal qu’ils partageaient. Sans demander son reste il avala le médicament et partit s’occuper du thé. Ou peut-être préférait-elle du café ? Ou peut-être rien du tout ? « Du thé ça te va ? Ou tu préfères autre chose ? »
Il prépara toujours le sien en attendant la réponse de la jeune femme. Jeune fille ? Bref. Il supplia alors son cerveau de se souvenir. Même un tout petit rien, quelque chose, une image. Il se souvenait des verres. Des rires. Ils s’entendaient bien tout les deux. A moins que ça soit le pouvoir de l’alcool ? Il ne se souvenait plus vraiment qui avait été vers l’autre en premier, mais il savait que l’attirance devait être mutuelle. Il se rappelle aussi de quelques danses. D’une musique forte. Ils se sont pas mal cherchés. Autant elle que lui. Il tourna alors la tête vers son invitée inattendue, un sourire malicieux sur les lèvres. Pas si innocente la petite hein. Tout se mettait en place petit à petit. Très doucement. Ji Hyuk n’était pas trop du genre matinal, les apparences peuvent être trompeuses … Les apparences peuvent-être trompeuses oui. Quel type de gars était-il quand il avait vraiment, vraiment trop bu ? Il l’avait peut-être tiré de force jusqu’à son appartement ? C’est donc gêné qu’il posa sa question, pour le moins directe.
« T’as des bons souvenirs de moi ? … Enfin, te méprends pas là-dessus hein ! » Il s’adossa rapidement au comptoir de la cuisine pour lui faire face. « C’est juste que je sais pas … Je sais pas si je t’ai forcé à faire quoi que ce soit. »
Si c’était le cas, il s’en voudrait. Enormément. Même s’il pensait bien que non, qu’Eden avait été là parce qu’elle l’avait choisi elle aussi. Et si elle restait avec lui maintenant c’était parce que ça c’était bien passé. Non ? Des flashs revinrent à son esprit. Le mécanisme c’était bien mis en route. Oh oui la nuit c’était bien passée. Très bien même. Torride si j’ose dire. Et dans ses souvenirs à lui elle n’était pas contre tout ça. Elle l’encourageait presque. Mais le sujet le gêna. Parce qu’il trouva ça ridicule comme situation. Brancher une fille, la ramener chez lui et au final se réveiller pour lui annoncer qu’il n’en avait aucun souvenir … Il trouvait ça gênant. Presque déplacé. Alors il enchaîna sur un autre sujet. Plus basique. Moins exotique aussi.
« Tu es arrivée il y a longtemps ici ? »
En posant la question il farfouilla un peu dans un tiroir pour en sortir un paquet de gâteau. Chez Ji Hyuk ce n’était pas le grand luxe, loin de là. Mais ça serait suffisant pour un petit déjeuner complètement inattendu, n’est-ce pas ?
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Sujet: Re: if i could remember Sam 10 Aoû - 18:28
E
n Amérique, j'avais déjà eu un petit ami. Celui avec qui j'avais fait ma première fois il y a tout juste deux ans. Puis une année après, je suis restée quelques mois avec un gars qui voulait pas s'afficher avec moi, parce qu'il était Twao et qu'il ne voulait pas s'afficher avec moi. Une histoire d'amour en secret. Mais je n'ai pu tenir que six mois, je l'ai ensuite laissé tombé, trop lassée par ses excuses bidons. Est-ce que c'est parce que je suis célibataire depuis presque huit mois que j'ai fait une telle chose ? C'est fort possible, mais encore une fois ce n'est pas une excuse.
« J’ai 21, dans l’année de mes 22. » Il me souris et continue après une courte pause: « Mais tu es plus jeune … Si je ne me trompe pas. Mh laisse-moi deviner … » Ji Hyuk plisse les yeux avant de lancer: « 17 ? »
C'est donc bien ce que je pensais: il me prenait pour une adolescente. Cela aurait pu me faire plaisir, paraitre plus jeune que son âge est toujours assez agréable. Sauf que dans une telle situation, ça l'était pas. Je ne m'était pas tant trompé en lui donnant un âge dans ma tête. En vérité il avait seulement quatre années de plus que moi. Étant majeure, ce n'est pas si choquant que ça. Donc, deux majeurs consentant et protégés. Avec des souvenirs flous et une gueule de bois en option. Il n'y avait donc aucuns soucis. Vraiment aucuns. Sauf que en Corée, on est majeur à dix-neuf ans. Je me suis renseignée, et c'est bien à cet âge là qu'on est majeur en Corée. Et merde ! En Amérique c'est dix-huit ans, et pas ici. Et merde ! Je tente de lui offrir un nouveau sourire quelque peu rassurant, voyant bien que cette question d'âge l'embête un peu.
« Tu peux ajouter une année. Je suis majeure depuis un mois. »
Ce sourire ironique ne veux plus se décrocher de mes lèvres, et je n'essaye donc plus de le cacher. Espérons qu'il croit à mon ignorance sur la majorité à dix-neuf ans en Corée. Une fois la boite de médicament posée et ma question échappée de mes lèvres, Ji Hyuk prend une autre boite de médicament dont il sort un petit cachet. Il me tend ensuite la boite, accompagné d'un hochement de tête approbateur. Oui, celle-ci est sans aucuns doutes mieux. Pendant qu'il avale son cachet, j'essaye de mémoriser la boite en question afin de pouvoir aller en chercher plus tard à la pharmacie. C'est toujours mieux d'avoir une bonne étagère à pharmacie, au cas où. Je me demande durant quelques instants pourquoi il a ramené tout ça si c'est finalement lui qui me tend le médicament dont j'ai besoin. Je sort le petit cachet, puis l'avale à l'aide du verre d'eau, pendant que Ji Hyuk s'approche de l'eau bouillante.
« - Du thé ça te va ? Ou tu préfères autre chose ? - Oui. C'est parfait. J'adore le thé ... »
Le thé ici, en Corée, est vraiment délicieux. Même dans de nombreux café. Rien a voir avec ces étranges mixtures que l'on sert à New York et que les commerçant osent nommer "Thé". Que ce soit a emporter ou même sur place, le thé n'est rien d'autre que de l'eau au gout le plus horrible qui soit. C'est surement pour ça que je me suis pris une manie pour le thé depuis mon arrivée ici. Oui. Très certainement. Et puis pour ma part, je préfère largement du thé à du café. Bien sur, le thé à New York n'est que du vulgaire jus de chaussette, et ça m'a toujours repoussé. Si bien que je n'en ai jamais gouté ici. Mais rien qu'en y réfléchissant un peu, le thé semble plus "naturel", moins fort et moins agressif que le café.
Tout en jouant avec le verre d'eau presque vide devant moi, je vois Ji Hyuk s’affairer à tout préparer. Il semble perdu dans son esprit et je me demande bien ce qui lui trotte dans la tête. Il finit par se retourner et s'appuyer sur le comptoir de la cuisine. Il me fait face et je le dévisage. Il est vraiment beau quand même ... Je sais très bien que ce n'est pas mon âme soeur, je l'ai tout de suite su en l'embrassant. Je sais aussi que ce n'est pas un donneur. Mais est-ce pour autant un Twao ?
« T’as des bons souvenirs de moi ? … Enfin, te méprends pas là-dessus hein ! C’est juste que je sais pas … Je sais pas si je t’ai forcé à faire quoi que ce soit. »
Ji Hyuk semble gêné par cette situation. Vraiment gêné. Pourtant, dans mes quelques souvenirs qui remontent à la surface de mon cerveau, c'est bien plus moi qui lui qui a engagé les choses. Je pique un léger fard en revivant les évènements de la nuit: les baisers, les caresses, les suçons ... Automatiquement, je porte ma main à mon cou. Je me demande bien si Ji Hyuk a laissé des marques sur ma peau. Je me souviens aussi de la passion, de l'envie qui m'animais, et qui l'animait également selon mon avis. Une vague de chaleur me secoue lorsque je pense à cette nuit, plutôt torride, et je dois me faire raison pour me changer les idées. Ou du moins pour reprendre une attitude normal. D'une certaine manière, Ji Hyuk m'y aide.
« Tu es arrivée il y a longtemps ici ? »
Même si je veux retrouver une attitude normale, je ne veux pas pour autant changer de sujet. Et encore moins si c'est pour parler de moi. Ji Hyuk sort un paquet de gâteau de son tiroir. Très certainement pour le petit déjeuner. C'est quelque chose qui n'a jamais été mon fort. Depuis toujours, j'avais pris l'habitude de charger le matin, et de boire quelque chose de sucré pour tenir la matinée. Je n'aimais pas prendre le petit déjeuner, il me fallait bien plus de temps pour que mon estomac se mette en route. Et généralement, je n'avais faim qu'à partir de midi. Et c'est encore le cas aujourd'hui. Je me rappel aussi de mes charges. Il m'en fallait trois minimum lorsque j'étais enfant. J'étais une pile électrique que dépensait son énergie trop rapidement. Aujourd'hui, avec des activités normales, il ne me faut qu'un seule charge toute les vingt-quatre heures, environ. J'ai chargé hier soir, ça devrait suffire pour le moment.
« Ne change pas de sujet ! » Je lui souris d'un air de défis et reprend: « Même si mes souvenirs sur cette soirées sont flous, je sais tout de même que tu ne m'as forcé à rien du tout. » Je lève la tête pour soutenir sont regard: « Tu n'as pas abusé de moi, tant au niveau physique qu'au niveau du caractère. »
Je n'entreprend pas de répondre à son autre question. Je n'ai pas véritablement envie de lui dévoiler quoi que ce soit de plus sur moi que mon nom et mon âge. Peut être mon adresse et mon numéro, tout au plus. Je me lève enfin de la chaise, m'étirant deux secondes. Je pose ensuite mes mains sur le sol en les rapprochant de mes orteils puis me relève. Si je ne m’étire pas ainsi dès le matin je vais être embêtée tout le reste de la journée. Je porte toujours le tee-shirt qu'il ma donné, et il retombe juste au-dessus de ma culotte. Je m'approche de lui et jette un coup d'oeil à sa préparation. Je fini par m'assoir sur le comptoir, les jambes pendantes. Je suis mieux ici, près de lui. Je me sens un peu moins éloignée, séparée de lui par la table.
« Et moi ? J'espère ne pas t'avoir forcé à faire quoique ce soit non plus ! » Je passe ma main sur mon cou et ajoute: « Et j'epère aussi ne pas t'avoir trop marqué ... »
J'avoue ne pas y être allé doucement sur les suçons et autres marques d'amour, comme on dit. Je regarde son cou où seul une petit trace violette trône, et je suis finalement un peu heureuse de ne pas lui avoir laissé de marque trop voyante. Je ne sais pas s'il en a d'autres ailleurs, mais au moins elles ne se voient pas. C'est certain. Je me demande quelque instants si moi aussi j'ai des traces, de quelle couleur elles sont et s'il y en a beaucoup. N'ayant pas immédiatement de miroir sous la main, je ne peux pas voir, ni détailler tout ça. Je le ferais plus tard. Je penche ma tête vers lui, et avec un regard de léger défis je lui lance sans réfléchir:
« Tout ce que je peux dire de cette nuit, qui était en passant assez torride, c'est que tu es vraiment bon au lit. »
C'est peut-être mon côté occidental qui me fait dire ça, ou le fait que je n'ai a priori aucune gêne, ou bien que j'ai "l'immaturité" d'une jeune de dix-huit ans; mais quoiqu'il en soit je regrette aussi tôt ma phrase. Je plaque ma main sur ma bouche comme si les mots allaient y revenir et s'y bloquer. Mais c'est trop tard. Et je sais qu'en Corée les esprits ne sont pas ouvert sur la même chose ... Espérons que Ji Hyuk soit comme mes autres jeunes qui se fichent de cette pseudo gêne !
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Sujet: Re: if i could remember Lun 12 Aoû - 21:37
Alors qu’Eden plonge le regard dans celui de Ji Hyuk, celui-ci se met à sourire. Un petit sourire, discret sans trop. Juste au coin des lèvres. Il était à la fois rassuré et amusé. Elle avait un sacré comportement. Malgré son jeune âge, elle avait tout d’une femme fatale. Plus ou moins. Et visiblement elle ne voulait pas partir sur des questions personnelles. Parler de leur nuit semblait bien plus l’intéresser. En s’occupant de préparé le thé de la jeune fille Ji Hyuk ne put pas longtemps retenir un rire. Léger. Pas méchant. Juste amusé. Mais à peine voulut-il lui jeter un autre regard qu’elle se trouvait à côté de lui. Il fut pris d’un hoquet de surprise et leva sa main à son cœur immédiatement. Bon dieu. Il n’y avait pas d’idée de faire si peu de bruit ! Mais alors qu’elle s’installait tranquillement, comme si elle était chez elle, il laissait son regard glisser sur les jambes de la jeune fille. Il se sentait tristement comme un papy de 90 ans qui redécouvrirait les joies du corps féminin. Belles jambes soit dit en passant. Ji Hyuk les revoyaient encore enroulées autour de sa taille. L’entendant reprendre la parole il relève alors son regard vers son visage, secouant le sien. Non il n’avait été forcé à rien ... Quant à la suite … Ses yeux suivent le mouvement de la main de la jeune fille avant d’apercevoir cette belle marque sur son cou. Son sourire s’agrandit alors qu’il soulève son t-shirt sans trop de pudeur, dévoilant alors son torse. Bien plus marqué que le cou d’Eden. Bien plus marqué que n’importe quoi d’autre sûrement.
« Mh, ça dépend ce que t’entends par là … »
En rebaissant son t-shirt il lui offre un sourire à la fois charmeur et plein de malice. Les marques laissées sur leur deux corps montraient bien de quoi avait été faite leur nuit. Ji Hyuk n’en avait plus honte. Plus ça allait et plus les souvenirs revenaient. Ils revenaient même au grand galop. Ses mains puissantes rapprochant le corps de la plus jeune du sien. Ses lèvres se perdant avec plaisir dans son cou. Sa langue dansant avec la sienne. Et surtout ce plaisir qui avait sûrement été partagé. En revoyant tout ça il avait laissé son regard figé sur le visage de la belle occidentale. Ce n’est que quelques longues secondes plus tard qu’il s’en rendit compte et reporta toute son attention au thé qu’il lui préparait. Et finalement il lui tendit sa tasse poliment. Avec ce geste se fit entendre un léger rire. Eden avait une sacrée assurance tout de même. Il n’en revenait pas. Comment pouvait-elle affirmer qu’il était bon au lit à son âge ? Avait-elle déjà eut autant d’expériences que ça dans ce domaine ? Eh bien. Elle semblait donc pleine de surprise la demoiselle. « Tu étais assez entreprenante dans le genre aussi tu sais ? »
Un compliment en vaut bien un autre en retour. Quel homme ne serait pas flatté d’une telle réflexion ? C’était assez pathétique, certes, mais tout homme qui se respecte apprécie de savoir que ses performances au lit sont satisfaisantes. Mais ça c’était sans penser à sa majorité faussement atteinte. Mais de là où elle venait, elle devait vraiment l’être non ? Alors il n’y avait pas de problème. Disons ça comme ça. Il tendit le bras pour récupérer la boîte de gâteaux qui avait atterrie sur la table et en avala un avant de boire tranquillement son thé, se concentrant pour retrouver des bribes de leur soirée. Enfin … Leur nuit il s’en souvenait, il n’y avait pas de problème. C’était le début qu’il ne se souvenait pas. Est-ce qu’elle était seule ? Lui avait lamentablement abandonné ses amis en tout cas. Il soupira, agacé d’avance, d’entendre leurs remarques sur cette soirée. Leurs questions quant à leur moment intime résonnaient déjà dans son crâne. Au moins le mal de tête passait doucement. Il grogna et reprit conscience de la situation. Il posa les gâteaux sur les genoux de la demoiselle pour qu’elle mange, au moins un peu. Et finalement resta adossé au comptoir pour son petit déjeuner. Il ne savait plus quoi dire à Eden. Elle ne voulait pas parler d’elle ce qui réduisait de façon importante les questions possibles, ainsi que les sujets de discussions. Autre point important : Ji Hyuk n’était pas un grand matinal. Il aurait pu paraître comme tel au début, mais vu la situation il était normal qu’il parle, se renseigne, se souvienne. Mais maintenant il était en panne sèche.
« Ca va mieux ta tête ? »
Magnifique Ji Hyuk. On pourrait t’applaudir pour ton originalité. Ce genre de question n’était tellement pas prévisible. Mais tout de même … Il réalisa alors qu’elle n’avait pas touché à ses biscuits. Alors quoi ? Ils étaient mauvais ? Elle n’était quand même pas là pour chipoter sur un petit déjeuner, si ? Il le récupéra et le secoua sous le nez d’Eden. Il fallait qu’elle reprenne des forces si elle voulait être d’attaque pour la journée. Pour au moins rentrer chez elle en tout cas. Pas qu’il était contre l’héberger le temps d’une journée … Mais il y avait un risque pour ça tourne mal si elle restait dormir, non ? Et alors une idée lui sauta aux yeux. Et si elle était Twao ? … Elle aurait besoin de quelqu’un. Pour se décharger, ou se recharger. Ou il ne sait quoi d’autre. Ce n’était pas un expert en la matière mais au moins était-il au courant que leur « contact » était indispensable. Devait-il lui demander ? Mh … Et si elle ne l’était pas ? « Mange un peu … Tu ne sortiras pas d’ici le ventre vide, c’est moi qui te le dis ma belle. »
Il se décolla du comptoir pour se rapprocher d’elle, dangereusement. Elle n’avait vraiment pas l’air décidé à l’écouter. Pourquoi devait-il toujours tomber sur des filles têtues ? Mh ? Il posa délicatement ses mains sur les cuisses dénudées de la belle et rapprocha son visage assez près pour que leurs lèvres ne soient plus qu’à quelques ridicules centimètres. Il plongea ses yeux dans les siens, sans broncher, et finit par sourire du coin de la lèvre.
« Ah moins que tu veuilles remettre ça … C’est toi qui voit remarque. »
Ce qui lui prenait ? Il n’en avait pas la moindre idée. Peut-être vexé qu’on ne touche pas à ses gâteaux ? Ou bien était-ce l’effet de son propre t-shirt sur Eden ? Ou bien juste … Juste comme ça. Il n’avait pas besoin d’une raison pour être attiré physiquement parlant par une femme. A un détail près … Elle était mineure. Ok. Enorme détail.
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Sujet: Re: if i could remember Mar 13 Aoû - 15:06
J
i Hyuk avait soulevé son tee-shirt pour me montrer les exploits de la nuit dernière. Oui, je l'avais bien marqué. Des marques d'amour, dit-on. Je souriais en pensant à cette nuit, au fait qu'elle ait été torride et passionnée au vu de ces suçon qui se dessinaient sur son corps. Au moins, que ce soit exprès ou non, j'avais laissé des traces aux endroits les moins voyant. Le torse n'est pas généralement la partie du corps que l'on montre à n'importe qui. Après ce que j’avais vu cette nuit, revoir son torse n'était pas une chose à éviter. J'avais vu bien plus que ça cette nuit. Tout comme il a ri après que je lui ai avoué qu'il n'a pas abusé de moi, ni quoique ce soit. Peut-être me prenait-il pour une fille entreprenante, peut être trop. Il est vrai qu'en Corée je suis encore mineure et que j'ai tendance à prendre mes habitudes d'américaine.
Il continue de préparer le thé, en riant après mon compliment. Par un rire de moquerie, ni quoique ce soit. Et je dois avouer que sur ce coup je n'arrive pas vraiment à le cerner. Il passe du mec mal réveillé à celui inquiet, et maintenant il est ce mec normal qui n'a plus de gêne. Peut être que mon compliment l'a rassuré quant à ses performances au lit. Il me tend une tasse et je me perd dans le reflet que m'offre l'eau du thé. Je revois la nuit par flash: ses mains assurés plaqués sur mes hanches, mes jambes autour de son corps, nos langue enchainant une des plus belles danse, nos souffles se heurtant l'un sur l'autre, nos caresse à la fois fortes et douces. Je ferme un instant les yeux, savourant encore les souvenirs de cette merveilleuse nuit comme si je les revivaient. Sa voix me ramène au présent et j'ouvre les yeux pour le regarder.
« Tu étais assez entreprenante dans le genre aussi tu sais ? »
Une étrange chaleur se propage dans mes pommettes et elle doivent sans doutes être rouge durant quelque instants. Je me ressaisie assez vite. Entreprenante ? Je le prenais comme un compliment. J'ai déjà entendue beaucoup de mecs dire qu'une fille passif n'est pas ce qu'il y a de plus plaisant et qu'il faut savoir faire la part des choses. Oui, c'est un compliment; certainement en retour de celui que je lui avait fait quelques instants plus tôt. J'entends Ji Hyuk soupirer et je tourne la tête vers lui: il mange ses gâteaux tout en buvant son thé, perdu dans ses pensées. Je préfère ne pas le déranger et me concentrer sur ma tasse. J'avale quelques gorgée, soupirant d'aise à la saveur de ce thé. Ji Hyuk est doué pour les préparer. Peut être parce qu'il est coréen. Je soupire presque d'aise. Je l'entends grogner cette fois. Surement ce maudit mal de crâne que nous partageons ce matin. Je ne relève pas la tête, toujours plongée dans ce thé. Je lève ma tête seulement lorsqu'il pose son paquet de gâteaux sur mes jambes. Il veux vraiment que je mange ? Je ne sais pas quoi lui dire, ni quelle conversation lancer. Et je n'ai pas faim, je déteste manger la matin. C'est lui qui parle le premier, comme lançant une bouée à la mer à laquelle m'accrocher.
« Ca va mieux ta tête ? »
Bon, ce n'était pas la meilleure conversation qu'il puisse y avoir mais au moins c'en est déjà une. Je tente de lui faire face et y réfléchis durant deux secondes. Le mal de crâne commence légèrement à passer, mais reprend dès que j'essaie de penser. Comme si mon cerveau refuse de me dévoiler quoique ce soit. Je grogne durant quelques seconde et pose une de mes mains sur le front, l'autre se serrant à la douce chaleur de la tasse. Je redescend ma main et le regarde pour lui donner ma réponse. Qu'il en ait au moins une.
« Hmmm ... Pas vraiment ... J'ai surtout mal quand je tente de réfléchir ! »
Pourquoi est-ce que je lui dit ça ? Qu'est-ce qu'il en a à faire de savoir que j'ai mal spécialement quand je réfléchis ? Encore une preuve que je n'arrive justement pas à faire cette action. Je bois une nouvelle gorgée de thé, souhaitant pour qu'il m'aide à faire passer cette foutue gueule de bois. C'est vraiment pas un truc qui me vas. J'ai déjà bu, dans ma vie. En Amérique, il est interdit de boire avant vingt-et-un ans, sauf conditions spéciale à partir de dix-huit ans. Honnêtement, je n'aie pas attendu cette âge pour consommer de l'alcool. Et j'ai déjà été bourrée. C'est toujours la même chose: mal de crâne, aucune réflexion, en mode zombie. Pourtant je recommence toujours. C'est comme se dire après une rupture qu'on couchera plus. C'est une envie, parfois presque un besoin. On ne peux finalement pas s'en empêcher, même en sachant comment ça va se terminer.
Ji Hyuk reprend son paquet de biscuit et le secoue sous mon nez, comme frustré que je ne touche pas à ses petits gâteaux. Bah alors, il est vexé ? Je plisse légèrement le nez, presque dégouté. Je déteste vraiment manger le matin. C'est quelque chose qui ne passe pas chez moi. Une charge, voilà mon habitude pour le petit déjeuner. Bon, elle avait changée depuis mon arrivée en Corée. N'ayant pas de partenaire fixe, il faut toujours que je me débrouille pour trouver quelqu'un. J'ai toujours Min Jae et Karel qui sont là en cas de gros pépins, mais je dois sans cesses chercher des contacts à l'agence pour survivre. Au moins, en changeant de partenaire de charge, je finirais forcément par trouver l'âme soeur. Et ayant chargé hier soir, j'était tranquille jusque dix-neuf heure. Mais ce n'est pas pour autant que je vais me mettre à manger.
« Mange un peu … Tu ne sortiras pas d’ici le ventre vide, c’est moi qui te le dis ma belle. »
Ma belle ? Voilà que maintenat Ji Hyuk me donne un petit surnom. Ce n'est pas pour me déplaire, bien sur. n'importe quelle femme serait heureuse qu'on la nomme par un jolie petit surnom. D'autant qu'il est flatteur. Mais s'il croit que c'est grâce à ça que je vais manger un de ses gâteau, il se trompe complètement. Comme je ne répond toujours pas, bien décidée à ne pas lui donner de raisons à mon manque d'appétit puisque cela dériverait forcément sur mon passé, Ji Hyuk se décolle du comptoir pour se rapprocher de moi. Il compte m'intimider ou quoi ? Il pose doucement ses mains sur mes cuisse, et je pose mon regard sur ses dernières. De mec normal il passe à un mec entreprenant. Vraiment, je crois que Ji Hyuk a le don de changer très facilement d'humeur ou de comportement. Et même si ça m'étonne, je dois avouer que j’apprécie ça. Je relève la tête pour lui faire face, et Ji Hyuk finit par plonger son regard dans le miens, rapprochant nos lèvres à seulement quelques petits centimètres. Il ajoute d'un sourire en coin:
« Ah moins que tu veuilles remettre ça … C’est toi qui voit remarque. »
J'avale doucement ma salive. J'avoue être gênée par la situation. Non seulement il vient de prendre une sacrée assurance, mais en plus nous n'avons plus d'alcool dans le sang. Il joue à quoi ? Avec ce qui s'est passé la nuit dernière, nous pouvons toujours m'être ça sur le compte de l'alcool. Mais là, maintenant, quelle excuse aurons nous ? Mon coeur se met à battre plus rapidement et une vague de chaleur commence à se propager dans mon corps. Un mélange de stress, d'envie, de refus; tout pleins d'éléments contradictoires. Je ne sais plus quoi faire. Ji Hyuk vient de réussir à me déstabiliser en seulement quelques instants. En réfléchissant un peu, un tout petit peu pour éviter une nouvelle migraine, j'arrive à deviner le défis qu'il me pose. Oui, c'est un défis. Et généralement, je les relèves. En quelques secondes je prends ma décision: ne pas céder si facilement et faire un peu plus durer le jeu.
Je pose mes mains sur son torse et les remontent doucement jusqu'à son cou. Je l'attire encore plus près de moi qu'il ne l'est déjà, dans la mesure du possible, ramenant nos lèvres à seulement quelques millimètres cette fois. Je plante mon regard dans le sien, un regard tinté d'envie, de défis, de désir. Je finis par susurrer, effleurant presque ses lèvres:
« C'est comme tu veux. Ce n'est pas ce qui me dérange; personnellement ... »
Je descend lentement du comptoir, laissant nos corps s'effleurer, se toucher; laissant glisser ma main de sont torse à sa hanche, en passant par son ventre. Je m'éloigne un peu de lui, me dirigeant vers sa chambre sans y rentrer. Une note de défis tinte mon regard et mon corps tout entier. J'appuie mon dos au cadre de la porte menant à sa chambre, et tourne ma tête vers lui. Je suis en plein jeu de la séduction. Quand je relève un défis, je ne le fais pas à moitié. Plantant mon regard dans le sien, je joue avec mes jambe avant d'en relever une et de la positionner contre le cadre de porte.
« Dans le cas ou tu voudrais remettre ça, j'espère que tu es près à me garder un peu plus longtemps chez toi ... »
J'essaie de guetter ses réponses, sa réaction. Je tiens sont tee-shirt du bout des doigts, sur le tissus tout en bas. J'ai beau ne pas avoir eu tant de partenaires que l'on peux croire, jouer à séduire un garçon n'est pas si difficile. Il suffit de regarder les séries et films américains, s'en inspirer, et reproduire tout cela. Je suis aussi beaucoup sortie en soirées et en boite, même lorsque j'en avais pas l'âge. Je me suis aussi inspirée des nombreuses filles que j'ai vu. C'es pas si compliqué en vérité: il faut user de ses charmes, leur donner un défis pour qu'il montre qu'ils sont capables, et les regarder et leur parler avec désir et envie.
L'espace que quelques secondes, je me demande pourquoi je fais ça. Déjà que ça ne me ressemble pas de coucher avec quelqu'un par pur désir et sans sentiments; mais si en plus j'en redemande sans dose d'alcool dans le sang ... J'ai un tout petit peu mal au crâne en y pensant, et décide d'oublier toute ces questions. Après plus de six mois d’abstinence et ce mec au corps de rêve, je peux bien m'autoriser ça ! Et après tout, il n'y a pas de mal si l'on est tout deux consentant, non ? Voilà que j'essaie de me trouver des excuses. Je vide totalement ma tête, décidant de ne plus penser à ça et de ne penser qu'à Ji Hyuk et moi.
« Tu sais Ji Hyuk, j'ai beau être mineure ici; je suis majeure depuis un moment dans mon état d'origine. Alors t'en fais pas pour ça ! »
Et voilà que maintenat je tente de le rassurer pour le pousser dans mes bras ! Mais au moins, il n'aurait pas à s'inquiéter au niveau de l'âge. Le message dans ma phrase est bien clair: quoiqu'il se passe, je ne compte surement pas porter plainte contre lui. Et puis d'un côté, c'est une preuve que toutes les ados ne sont pas des gamines. Je plonge mon regard dans le sien, essayant de voir s'il va ou non relever le défis. Allons Ji Hyuk, tu ne vas pas te dégonfler quand même ?
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Sujet: Re: if i could remember Jeu 5 Sep - 15:31
Il avait lancé le jeu. Il en était maintenant le responsable, mais surtout le coupable. Il avait fait ça pour qu’elle mange. Seulement pour qu’elle mange. Au début il n’avait aucune arrière-pensée. Pas la moindre. Mais les mains de la jeune femme glissant sur son torse et venant encercler son cou pour les rapprocher davantage venait de changer les choses. Elle devait se douter que de telles actions ne laissent pas un homme indifférent. Evidemment elle s’en doutait. C’était d’ailleurs la raison de tout ça. Mais ce qu’elle ne savait sûrement pas c’est qu’elle venait de renverser la raison du jeu. Ji Hyuk passa rapidement sa langue sur sa propre lèvre en la détaillant alors qu’elle descendait subtilement du plan de travail. Il la regarde s’en aller, un peu plus loin. Il prend son temps en glissant ses yeux sur les courbes de ses fesses et relève les yeux vers elle après avoir observé un peu plus longuement la longueur de ses jambes. Il rit avant de s’adosser au plan de travail de la cuisine de la même façon dont elle l’était avec l’encadrement de la chambre : nonchalamment. Bizarrement il sent doucement l’excitation prendre place. « Tu peux rester autant que tu veux ici, surtout dans ces conditions. »
En une minute et deux trois coups de jambes voilà qu’elle venait totalement de lui faire oublier ses gâteaux, son thé et tout le petit déjeuner. Elle venait de lancer Ji Hyuk dans une chasse à l’homme … Ici à la femme plutôt. Il n’était pourtant pas du genre à obéir à la moindre pulsion. Il était loin du gars comme ça. Mais un matin difficile valait bien comme excuse. Il pourrait aussi dire que le comportement de la jeune femme le provoquait à un point inimaginable. Et c’était vrai. Il ne pouvait plus relever les yeux vers son visage innocent, restant scotché sur cette jambe tendue. Jambe qui l’appelait. Qui l’incitait à se laisser aller à ses pulsions. Devait-il se sentir pitoyable d’une réaction aussi rapide à une provocation aussi pauvre ? Devait-il réellement en avoir honte ? De toute évidence, son cerveau ne se torturait pas avec de telles questions. Trop embrumé, trop fatigué, trop excité ? La voix d’Eden le fait rapidement sortir de ses rêveries pour l’encourager à continuer sur cette voie. Vraiment ? Bien. Qu’elle ne regrette pas car il venait de la prendre au mot. Sans une parole de plus il se redressa et s’avança vers elle. Il glissa ses doigts sur la peau de la jeune fille, remontant tout le long de sa jambe. Et sans honte aucune il passa sa main sous le t-shirt pour la poser avec force dans son dos, la délogeant ainsi de l’entrée de la chambre. Ji Hyuk ne lâchait pas ce sourire charmeur qui avait trouvé place sur ses lèvres. Il ne lâchait pas non plus Eden d’ailleurs. Son autre main passa dans ses cheveux et c’est de cette façon qu’il rapprocha encore leurs deux visages, sans pour autant leur permettre de se rencontrer. Il se faufila dans la chambre en contournant avec soin la jambe de l’autre et l’attira avec lui sur le lit. L’avait-elle ou non voulu, elle se retrouvait désormais contre Ji Hyuk mais à la fois sur lui. C’est avec une teinte d’envie mais surtout avec beaucoup de défi dans le regard qu’il reprit la parole.
« Tout ça pour quelques biscuits … Je te fais tant que ça d’effet ? »
Bêtise ou pas, c’était sorti sans le consentement de son auteur. Tant pis. Au point où ils en étaient ce n’était plus bien grave. Et dans ce même élan incompréhensible il rapprocha sa bouche de celle de la jeune femme et l’embrassa. Peut-être simplement pour qu’elle ne réplique pas à sa questions par une moquerie. Enfin ça … Ce n’était qu’une excuse de plus. Au fond il en avait juste marre de se perdre sur ses lèvres sans jamais en prendre possession. Et là, pour en prendre possession il ne pouvait pas faire mieux. Il fit durer le baiser un peu plus longtemps, taquinant les lèvres d’Eden avec sa langue sans jamais en franchir l’entrée. Finalement il y mit fin à cet échange et inversa d’un coup de maître leur position, se mettant désormais au dessus. Le contrôle, il adorait l’avoir. D’un geste rapide et assuré il se débarrassa de son t-shirt et débarrassa également Eden du sien. Il laissa ses longs doigts parcourir le corps à moitié dénudé de la jeune fille sans que ça ne paraisse trop pervers ou obscène. Juste avec envie, mais sans excès.
« J’espère que ça ne te dérange toujours pas … »
Toujours ce sourire charmeur à la clé. C’était comme sa marque de fabrique. Il se demandait quel effet ça avait sur Eden ce genre de sourire. Il se demandait beaucoup de chose à dire vrai. C’était une fille bien mystérieuse qui se trouvait sur ce lit avec lui, distante aussi. Et fière, sûrement. Elle devait s’être rendu compte bien rapidement de l’effet qu’elle pouvait produire sur Ji Hyuk, mais lui, il ne savait rien de son pouvoir sur elle. Rien du tout. Alors maintenant qu’ils avaient tout les deux bien conscience de leurs actes ça serait amusant de voir jusqu’où la petite peut tenir.
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Sujet: Re: if i could remember Dim 22 Sep - 11:17
J
e vois bien que Ji Hyuk ne peux s'empêcher de tomber sous mes charmes. Et bien entendue je ne me prive pas de jouer. Surement pour le titiller, et répondre à son défi. A présent c'est à moi de voir s'il répond au mien. Je sens bien cet électricité dans l'air, et je connais à présent mon pouvoir sur lui. Il semblait si inoffensif et gêné tout à l'heure alors qu'à présent ses yeux se contentent de fixer mes courbes avec un désir ardant. Un désir que je connais bien et que je compte essayer de gonfler pour voir jusqu'où il est capable d'aller. Hier c'était surtout à cause de l'alcool, mais à présent comment est-il ?
Une fois descendue du plan de travail et appuyée contre l'encadrement de porte, j'essaie de lui donner envie de me rejoindre par tout les moyens. On m'a souvent répété qu'un homme était faible face aux courbes d'une femme, que nous avions le pouvoir et l'emprise sur eux. Je n'ai jamais été d'accord avec cela. Je trouve, pour ma part, que c'est égal; que l'homme peut avoir tout autant de pouvoir sur la femme. Ce n'est qu'à lui de le montrer. La voix de Ji Hyuk me sort quelque instant de mes pensées et je ne peux m'empêcher de sourire face à ses mots:
« Tu peux rester autant que tu veux ici, surtout dans ces conditions. »
Et alors que je répond, l'encouragent presque à venir me rejoindre, un sourire prend place sur ses lèvres. Un sourire craquant et irrésistible qui me fait légèrement rougir. Il me rejoins alors sans se faire prier dans l'encadrement de la porte. Une vague de chaleur se propage en moi lorsqu'il passe ses doigts sur ma cuisse, les ramenant sous mon tee-shirt -ou plutôt son tee-shirt- sans gênes aucunes. Une décharge électrique parcourt ensuite ma colonne vertébrale lorsqu'il me décolle de l'encadrement de porte avec force et douceur. Le défi est lancé, et c'est à celui qui craquera le premier. Du moins je crois ...
Il place ensuite sa main dans mes cheveux, rapprochant nos visages sans leurs permettre de se toucher. Je m'accroche à son cou, ne voulant perdre un seul millimètre. Je mordille légèrement la lèvre inférieure et pendant que je me perd dans son regard il m'emmène de nouveau sur son lit, endroit où nous étions plus tôt. Je me retrouve sur lui, plaquant mes main sur son torse. Nos visage se sont quelques peu éloignés, mais je suis certaine qu'ils ne tarderont pas à se rapprocher à nouveau. Et pendant que je me perd dans son regard brulant, il en profite pour dire quelques mots à propos des biscuits, des mots qui se perdent dans mon cerveau. Je sais que je pourrai me moquer un peu de l'assurance folle qui vient de l'habiter, mais de toute manière je n'en ai même pas le temps. Ji Hyuk prend mes lèvres en assaut, avec un baiser intense. Il en prend possession et s'amuse à jouer de sa langue sur mes lèvres. Je meurt pourtant d'envie de rendre ce baiser plus passionné !
Il renverse ensuite la position, se retrouvant cette fois au dessus de moi, prenant le contrôle. Il en profite également pour me débarrasser du tee-shirt, dévoilant mon corps à moitié nu, protégé seulement par mes sous-vêtement en dentelle. Mon visage chauffe et je suis presque certaine de la couleur écarlate qu'ont pris mes joues. Tandis que ses doigts parcourent mon corps, je ne peux m'empêcher de fixer ses lèvres pendant qu'il se remet à parler:
« J’espère que ça ne te dérange toujours pas … »
Je répond par l'affirmative sans pour autant prononcer un seul mot. Agrippant mes doigts autour de sa nuque, je rapproche son visage aussi près du mien que possible, appuyant mes lèvres contre les siennes. Le baiser est au départ doux, mais je ne peux m'empêcher de le rendre plus passionné tout en le faisant durer. J'en profite pour descendre lentement mes mains le long de son dos et agripper son tee-shirt pour le lui retirer. Je le jette au sol et reprend sans attendre ses lèvres en otage. Passant une main dans ses cheveux, je pose l'autre dans son dos pour attirer son torse contre mon corps. Une nouvelle vague de chaleur s'impose à moi et je ne peux que m'y abandonner. Profitant d'un léger instant de répit dans nos baisers, je plante mon regard dans le sien pour murmure:
« Tu ne te doutes même pas jusqu'où je peux aller ! »
Je me perd sur ce lit, dans les bras d'un presqu'inconnu. Pourtant je sais que je ne devrai pas faire cela, retomber dans ses bras comme hier soir. Mais l'once de défi qui régnait dans sa voix quelques instants plus tôt me pousse à aller jusqu'au bout, à voir de quoi il est capable et jusqu'où il peux aller, jusqu'où il peux tenir. C'est donc sans gênes que je renverse à nouveau la position, me retrouvant sur lui. Pas que j'aime spécialement avoir le contrôle sur l'autre, mais j'aime être à égalité. Je colle à nouveau mes lèvres contre les siennes et franchit l'entrée de sa bouche. Le baisers devient alors plus intense. Je pose mes mains sur son visage et stop le baiser pour assaillir sa mâchoire, puis son cou. Je reviens quelques instants plus tard à sa bouche, mais avant de la prendre en ma possession je murmure à nouveau:
« Et toi ? Jusqu'où est-tu capable d'aller ? »
Je tente de tester sa réaction, de voir s'il répond ou non. Quitte à être ici, autant me perdre dans ses bras. Je suis prête à m'abandonner à lui durant quelques instants. Et s'il le veux je pourrais même partir sans rien dire. Que ce soit maintenant ou après m'être perdue dans ce lit. Même si je dois avouer que je serais assez vexer de réaliser que mon emprise sur lui n'est pas aussi forte que je l'imaginais. Cependant lui il en a sur moi, et en un mot il pourrait me faire rester ici pour l'éternité. Ji Hyuk, en est-tu capable sans alcool dans le sang ?
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if i could remember
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