Comment vous expliquer avec la sagesse le physique de notre cher Seo Ji. Eh bien, c’est simple ! Pendant son enfance, sa mère avait toujours cru qu’il était une fille, alors, jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de ses huit ans, elle l’habillait comme une fille, avec des petites couettes de chaque côtés de sa tête.  Évidemment, cela tuait l’image d’un petit garçon et il vécut beaucoup de problème quant à son intégration parmi les autres.
C’est donc pourquoi rendu à l’adolescence, il se rebella, s’habillant de façon assez décontracté, tout en portant des vestes de cuir, des pantalons serrés, bref tout pour aller avec une allure rebelle. Il garda longtemps –et encore aujourd’hui- ses cheveux mi long sur la nuque, les laissant ébouriffés après une nuit de sommeil agitée. Cela s’agençait très bien avec son style de mauvais garçon et il en prit même l’habitude. Sinon, les rares fois que l’on pouvait le voir en tenue dites soignée, c’est lorsqu’il est à son boulot. Les serveurs doivent porter des vêtements propres dans un restaurant assez chic, sinon, quel service étrange on aurait ! Il n'a pas non plus de tatouage, bien qu'en étant rebelle, il n'aimait pas particulièrement les tatouages. Cependant, il a les oreilles percés et il ne se gênait pas pour se mettre des anneaux ou une simple boucle d'oreille en or.

Que dire d’autre de plus ? Hum… il a la mauvaise manie de se passer quarante millions de fois une main dans ses cheveux. On peut remarquer ce geste se produire lorsqu’il se retrouve devant une situation plutôt déplaisante, ou encore qu’il ne peut dominer, ou tout simplement s’il est nerveux. Cela se fait automatiquement et bien souvent, il n’en a pas conscience. C’est un geste qu’il fait bien plusieurs fois dans une journée. Il allait devoir traiter ça ! Mais… pas maintenant ~ Il a plus urgent à faire, héhé ~

Seo Ji… Seo Ji… Seo Ji… Mais qui est-il ? à première vue, il semble être plutôt solitaire, mais ça, ce n’est qu’à ses heures. Pourquoi ? Afin qu’il puisse pleinement se consacrer à la recherche de son « âme-sœur ». Bien que cela lui tombe un peu sur le moral puisqu’il trouve que ça devient une tâche de plus en plus ardue, parfois, on peut croiser son air ou simplement ses gestes, ses paroles, de façon arrogante. Oui, arrogant fait partit de ses qualités/défauts. Et qui dit bien souvent arrogant, dit souvent caractère un peu rebelle, se foutant de tout et en fréquentant parfois les mauvaises personnes… Sauf qu’il n’est qu’au bas de l’échelle de ce genre de caractère. Ses préoccupations ne font pas de lui un « vrai » rebelle, si vous voyez ce que je veux dire. Juste le style ! Sinon, il est quelqu’un d’enjoué, voire même moqueur, aimant plaisanter, rire et s’amuser comme si c’était le dernier jour de sa vie.

Pour ceux et celles qui le connaissent dans sa vie privée, on peut voir que Seo Ji est quelqu’un de superstitieux, craignant les vieilles légendes urbaines, les mythes effrayants et craint même ne pas pouvoir trouver son âme-sœur pour se débarrasser de son frère aîné. Ainsi donc, puisqu’il est superstitieux, ses proches adorent le taquiner puisqu’il est plutôt naïf, dans le sens où on peut lui faire croire n’importe quoi ! Il y croit à fond, jusqu’à ce qu’on lui dise que ce n’est pas vrai, ou simplement lui dire la vérité. Si vous voulez vous amuser avec Seo Ji, c’est bien de cette façon ! Certes, il va vous en vouloir, mais comme il n’est pas vraiment rancunier, il va en rire quelques jours plus tard. De même que, s’il le peut, il trouvera un petit moyen de se venger amicalement, sauf qu’il ne sait pas quoi faire habituellement. Oui… on peut dire qu’il est un peu con, toujours dans le sens de sa naïveté. Il se trouve aussi drôle, mais pas à en faire honte à qui que ce soit.

Que dire de plus ? Seo Ji aime bien manger. Pas au point d’en être gourmand, mais il adore découvrir de nouvelles choses, surtout au niveau culinaire. Goûter à des nouveaux mets, sortir dans les bars goûter à de nouvelles boissons alcoolisées. Bref ! Il a la bouche facile pour savourer tout ce qui entre par là. Il aurait bien aimé être un cuisinier à l’hôtel où il travaille, mais il aurait sans doute mangé la plupart des plats… Ça n’aurait pas été une très bonne idée…  Mais quand on adore manger, c’est un peu difficile de s’en passer !
Sinon,  bien qu’il aime manger, il aime bien son corps, alors il en prend soin ! Il s’entraîne à chaque jour, soit au gym, soit simplement en faisant du sport ou du jogging très tôt le matin. S’il y a bien une chose qui l’obsède, c’est bien de devenir… gros… Alors, il fait de son mieux pour équilibrer ce qu’il mange et le temps de sport qu’il fait dans ses journées.

Il y a toujours cet instant où l’être humain prend vie par son premier souffle et qu’il y règne un instant de panique. Les parents n’ont d’autres choix que d’attendre pour entendre les premiers pleures du nouveau-né. Comme s’il voulait rendre la tension plus tendue dans la salle d’accouchement, déjà bébé, notre cher Seo Ji pris son premier souffle trente seconde trop tard ; il aurait pu risquer la mort ou être asthmatique. Pourtant, comme si un miracle était survenu, le petit Seo Ji était pleinement en santé selon les analyses des médecins. Déjà que ses parents n’avaient pas prévu d’avoir un enfant maintenant, il faut dire qu’il était une petite surprise ~ Surprise qui n’allait pas s’arrêter là.
GwangJu est la ville où a grandi notre petit asiatique. Il y a vécu pratiquement toute son enfance et son adolescence avec sa famille, qui était une famille reconstituée. Il était enfant « unique » si l’on peut dire de ses deux parents, mais il avait un demi-frère, premier fils de sa mère. Seo Ji voyait son père tel un modèle à suivre et voulait faire comme lui ; gérer une entreprise. Son père s’occupait du business concernant un restaurant 4 étoiles et sa mère était hôtesse au même endroit. C’était une compagnie dite familiale et tous les membres de la famille y travaillaient. Incluant notre jeune Seo Ji lorsqu’il va être en âge de travailler. Sinon, GwangJu, c’est cette ville où il a appris à marcher, parler, sourire et… là où il subit sa première « crise » du fameux gène de Twao. Il n’avait que trois ans à l’époque et il faut dire que la journée où il s’est effondré au sol, il n’y avait personne à la maison, sauf peut-être son demi-frère, Jun Ki, qui le surveillant en faisant du babysitting cette journée-là. Tout bonnement, Seo Ji, qui jouait avec ses jouets dans le salon de la maison, avait commencé à ressentir de la faiblesse, jusqu’à tomber aux pieds de son demi-frère, qui sut, à ce moment-là, que son petit frère était lui aussi atteint de ce gène. Il devait tenter le tout pour le tout afin de le sauver ; il posa ses lèvres sur celles de son jeune frère afin de lui transmettre de l’énergie. Heureusement pour lui, Seo Ji semblait être de source « receveur », puisqu’il se remit d’aplomb quelques instants plus tard. Jun Ki, pour sa part, était un « donneur ».
Quel étrange moment lorsque Seo Ji comprit en grandissant ce qu’il était devenu, après avoir longtemps cherché la source de son problème, et que c’était son frangin qui lui donnait son énergie. Sur le coup, il croyait que c’était normal jusqu’à ce qu’il se dise que c’était ridicule que son donneur était son demi-frère ! Il embrassait un mec, merde !
Rapidement, quand il eut atteint l’âge de ses dix-sept ans, Seo Ji devait à tout prix trouver la personne qui lui était destinée pour être sa partenaire de vie. « Vie » dans le sens qu’on devait la lui donner, cette fameuse énergie qui le maintenait en vie. Il ne voulait pas garder son frère comme donneur, ça le dégoûtait. Pour l’instant, il n’avait pas le choix, mais ils prenaient bien soin de faire cela en cachette et de ne le dire à personne.

Étrangement, plus les années passèrent, plus il se plaisait à embrasser son frère. Ou du moins, se laisser embrasser par son frère, même si le mot « embrasser » n’était pas employé dans le terme romantique. L’essentiel était le transfert d’énergie, mais Seo Ji commençait à ressentir quelque chose de plus fort. Pris d’une crise de panique, il décida donc de partir pour le Japon afin de trouver son âme-sœur, celle qui serait digne d’être son donneur. Pourtant, il ne passa même pas une journée sans qu’il fut en manque d’énergie et qu’il dut faire appel à son frangin de le rejoindre à Osaka. Il tenta du mieux qu’il pouvait pour faire taire ce qu’il ressentait en lui et il se concentra sur ses recherches.
C’était peine perdue. Comment pouvait-on savoir qui était la personne qui nous était destinée ? C’était ridicule. Ne pouvait-il pas y avoir un manuel d’instruction concernant ce sujet ? Seo Ji était au bord du désespoir et décida d’aller directement à Tokyo pour continuer ses recherches. Il voyagea ainsi à travers les îles Japonaises afin de trouver sa partenaire. Il était persuadé que c’était une femme qui lui fallait pour être son donneur.
Voyant que ses recherches ne menaient à rien, il retourna en Corée du Sud, toujours en compagnie de son demi-frère Jun Ki et il fut contraint de se trouver un travail pour passer le temps, lui qui ne voulait pas retourner en cours alors que ça le saoulait plus qu’autre chose. Il se trouva facilement un travail en tant que Serveur dans un restaurant 4 étoiles, celui créé par son père bien aimé, mais il dû déménager à Séoul avec ses parents et son frère, puisque son père avait ouvert le restaurant du même genre dans la capitale afin de faire un peu plus de revenu sur les touristes et même les habitants de la ville. Quand le travail faisait parti du mode de vie de la famille, on avait pas d'autre choix que de suivre la famille, hein.
Étant un gosse de riche, il ne manquait jamais d’argent, recevant tout ce qu’il avait de besoin dans son compte bancaire de la part de ses parents. Sinon, il suffisait de le demander, héhé~ Jun Ki gardait aussi un très bon oeil sur Seo Ji, ne voulant aucunement perdre son petit-frère de vue jusqu’à ce qu’ils aient trouvé chacun leur âme-sœur. Ainsi donc, Seo Ji se retrouva à Séoul, la capitale du pays au matin calme, dans le but de trouver la personne idéale pour être son donneur autre que son frangin et de se faire quelques économies pour survivre de son côté en travaillant ~