Je suis plutôt  grand avec mon 1m 80 et il est vrai qu’avec mon physique svelte je ne passe pas inaperçu. Les filles disent que je suis quelqu’un de séduisant avec beaucoup de charme. La nature m’a doté d’un visage agréable que j’ai malheureusement souvent abîmé dans ma jeunesse, heureusement les cicatrices laissées sont peu voyante. Les arts martiaux et la danse que je pratique régulièrement entretiennent mon corps musclé.
Ma coiffure change en fonction des procès et de l’humeur que ceux-ci me procurent, la couleur et la coupe changent, mais je ne les coupe jamais très court, j’aime pouvoir y glisser ma main lorsque quelque chose me préoccupe. Je porte aussi régulièrement des boucles d’oreilles, il est vrai que je ressemble plus a une idole qu’à un homme de loi, pourtant je vous déconseille de faire parti de l’opposition. Et puis malgré ces détails je reste sobre et classe, et je présente toujours bien à la barre. Cependant bien que je me sente vraiment à l’aise dans les costards que je porte régulièrement,  je préfère les tenues plus décontractées, j’adore les shorts et les pulls larges, oh et j’adore danser en jeans, mais pas ceux du style Baggy non ceux qui nous font une deuxième peau.
Un dernier détail, je porte des lunettes, et comme pour ma coupe de cheveux, chaques types de procès a sa paire de lunettes appropriées, il ne faut pas oublier qu’une plaidoirie c’est un peu comme du théâtre !

J’ai la réputation d’être droit, sérieux, qui  ne fait jamais de faux pas, d’être mature (à mon âge et avec mon poste c’est normal non ?) on me trouve cool bien sur et  surtout d’être toujours classe sur moi.  C’est normal avec mon métier et ses exigences qu’il demande … Mais il est clair que ces gens ne me connaissent pas, je suis quelqu’un de maladroit, j’ai longtemps manqué de confiance en moi, mais ça je le compensais en essayant d’être cool. Etre reconnu par les autres et avoir leurs respects ça aide vraiment. Bien sur je suis naturellement  gentil, et je prends soin des autres, c’est d’ailleurs ce que j’essaye de faire quand je suis au tribunal. Mais j’aime aussi m’amuser, je ne parle pas aller au karaoké entre potes ou boire une bière, je parle de faire l’idiot et d’agir comme un gamin, si vous préférez appelez ça le syndrome de Peter Pan, je trouve ça nul que, sous prétexte d’être adulte, on doive abandonner une partie de nous-mêmes…   Cependant je préfère que seules les personnes qui me sont proches et importantes me connaissent réellement, les autres personnes n’ont pas à savoir. Il faut s’accrocher pour vraiment me connaitre mais  ça vaut le coup parait-il. Enfin, il est arrivé que des gens attirent mon attention, pour une raison ou une autre, et à ce moment là je ne me cache pas, je suis moi-même devant ces personnes.
Je pratique l’hapkido une fois par semaine, c’est surtout pour entretenir  les acquis, et sinon j’adore danser, je m’accorde au moins 2 heures par semaine, quand je n’ai pas trop de travail je vais jusqu’à 6 heures, ça me permet de me détendre, de penser à autres choses et aussi de passer du temps avec les ados du quartier. L’autre moyen que j’ai pour me détendre c’est le vélo, mais seulement le matin à la fraîche ou pendant les soirées d’été… autant vous dire ça ne m’arrive pas souvent.

Je suis issu d’une famille modeste, où nous sommes Twao de génération en génération et dont le foyer a toujours été chaleureux. Mes parents nous ont toujours soutenus, ma sœur et moi, peu importe nos choix. Ma petite sœur, Twao elle aussi, s’appelle JiYoul et est née un peu plus de 3 ans après moi. Je crois que c’est au moment de sa naissance que le gène Twao s’est déclenché. Mais je ne m’en souviens pas vraiment, ce passage de ma vie n’a pas dû être si troublant pour moi… Mais il est vrai qu’avant de débuter la danse je ne faisais pas beaucoup fonctionner ma mémoire, j’ai très peu de souvenirs de mes 5-6 premières années de ma vie. Cependant pour moi être Twao ne change rien, c’est quelque chose de normal, on est tous ainsi dans la famille.
A la fin du collège, j’ai, un jour, accompagné mon oncle procureur à un procès, pour voir ce qu’était réellement son métier. Ce jour là, je l’ai trouvé tellement impressionnant et intéressant que j’ai eu envie de faire le même métier que lui ou quelque chose qui s’en rapproche. Je sais bien que les études de droit et les épreuves pour rentrer dans le judiciaire sont plutôt durs mais j'étais très motivé. J'avais trouvé ma vocation...
J’ai fait mes trois premières années de droit à Séoul, puis j’ai eu envie de partir à l’étranger. Je suis donc parti poursuivre mes études à Melbourne, où mon dossier avait été accepté. J’y suis resté 3 ans et demi. J’y ai beaucoup appris, autant au niveau professionnel qu'au niveau personnel. Ça à beau être sur une (grosse) île perdue dans l’océan, j’y ai rencontré des gens de nationalités diverses avec des cultures et des mœurs complètements différents. C’était vraiment enrichissant. De plus, l’université à laquelle j’étais rattaché est vraiment prestigieuse et j’ai eu la chance de travailler en tant qu’avocat débutant sur des affaires vraiment passionnantes.
Ensuite, je suis allé près d’un an au Japon. C’est un pays que j’affectionne beaucoup et lorsque le procureur du bureau où j’étais rattaché, m’a proposé de partir faire un stage de 6mois chez son cousin à Osaka, j’ai sauté sur l’occasion. J’ai un peu halluciné en apprenant qu’ils étaient quasi tous rattaché à la justice dans cette famille, mais après tout si je suis dans le métier c’est parce que mon oncle en est également. En tout cas, je suis vraiment heureux d’avoir pu vivre toute ces expériences. Rencontrer de nouvelles mentalités ouvre l’esprit et mon parcours m’a offert une bonne ouverture d’esprit qui me permet de mieux traiter les différentes affaires dans lesquelles je m’engage. Ce qui est vraiment important, c’est grâce à ça qu’en rentrant sur Séoul l’an dernier que j’ai pu tout de suite trouver du travail, et pas sur de banales dossiers. Pourquoi être rentré alors que ma vie à l’étranger me plaisait me direz-vous, et bien parce que mon pays d'origine me manquait un peu, et puis ma petite JiYoul avait vraiment besoin de moi.
Lorsque mes parents ont disparus en mer, ma sœur s’est trouvée désemparée et m’a aussitôt appelé à l’aide. Après avoir reçu son appel, j'ai sauté dan le premier avion laissant tomber ce que j’avais en cours. A l’époque, je venais de boucler mes études. J’avais réussi à avoir mon diplôme me permettant d’exercer le métier d’avocat en tant qu’indépendant en Australie ainsi que ses équivalents pour le Japon ainsi que la Corée. Mais avant de me lancer dans l’aventure de la vie professionnelle et de l’engagement à long terme, nous avons décidé avec des amis de l’université de faire un petit voyage autour du globe. Malheureusement pour moi, je ne suis pas allé plus loin que l’Amérique du Sud. En effet, j’étais au Pérou lorsque JiYoul m’a appelé. C’est dommage, je suis sûr que la jeune fille qui voyageait avec nous était mon âme sœur, elle m’a plu tout de suite, on peut dire que ce fut un véritable coup de foudre. Dommage que je n’ai même pas pensé à lui demander son nom et son numéro de téléphone ou son e-mail. Ma petite soeur est la personne plus importe au monde pour moi, même en étant à l’étranger je me suis toujours assuré qu’elle allait bien, et c’était la première fois qu’elle m’appelait à l’aide, alors je n’ai pas réfléchi.
Depuis je n’ai pas cherché à retrouver cette personne mais je pense souvent à elle. Si c’est vraiment mon âme sœur, je sais qu’un jour nos chemins se croiseront à nouveau. Même si c’est dans 10 ans, j’en suis persuadé. Ma meilleure amie et amie d’enfance, MinAh , avec qui je partage ma vie depuis l’université, me pousse régulièrement à la rechercher, mais j’aime ma vie telle qu'elle est. On sait toujours ce qu’on ne perd jamais ce qu’on gagne !.