On va se le dire, je suis plutôt désirable. J'aime mon corps que je nourris quotidiennement de bonnes herbes. Je le trouve parfait et apparemment, bien des femmes sont d'accord avec moi. Je marche souvent en promenant mon chien et les chiens de mes clients, mais c'est pas mal la seule activité «sportive» que je fais. Je reste généralement chez moi pour attendre mes autres clients. Sinon, ils viennent à ma rencontre quand je fais faire les promenades aux chiens près de l'université. C'est un bon coin pour vendre...beaucoup de potentiels clients et de fête à fournir en stock divers.

Je ne suis pas une figure très imposante puisque je ne fais que 5 pieds 7 et quelques. J'ai donc mon fidèle ami qui me suit et qui me tient compagnie. Gendarme tient bien son nom malgré son apparence gentille avec son pelage marron-roux et son visage qui dit constamment : «Vient jouer!». Disons qu'il aide à me donner un air menaçant surtout avec les clients parfois pas très connu qui viennent me voir. Gendarme est une sécurité disons.

Si vous  me croisez avec ou sans gendarme vous risquez de remarquer mon style un peu...relâcher. Mes cheveux sont généralement en pagaille, mais je m'efforce de les tenir à une longueur qui ne me rend pas trop air misérable et d'image trop cliché de vendeur comme moi. Avouons le nous, tout le monde a une image d'un pusher un peu déchu et qui ne prend pas nécessairement soin de lui. Oui je me néglige, mais j'essaie de ne pas avoir l'air de venir de la rue. Il y a des limites aussi à une apparence trop nette. Vendre en complet-cravate c'est pour les gens de l'automobile ou de l'immobilier, pas pour les vendeurs illégaux de rues. Bien entendu, afin de rentrer un peu dans cette image clichée, j'ai des tattoos. Quatre pour être exact. Un sur la poitrine et un sur chaque bras composé de différentes phrases. J'en ai aussi un que je tiens plus caché qui se trouve sur mon flanc gauche. Il s'agit du symbole de «power» comme sur les ordinateurs. Pourquoi me direz-vous? C'est signe à moi-même pour ne pas oublier qui je suis. Pourquoi voudrais-tu te le rappeler alors que tu détestes cette position me direz-vous? Parce que je me fais un peu trop à mes maux de tête et mes faiblesses. Le matin en me levant, ça me rappelle de charger avant de continuer à vivre...jusqu'à ce que j'en ai vraiment besoin, à nouveau. Je suis donc en chandail tout le temps afin de ne pas exposer ce dernier tatouage à n'importe qui. Parlant de chandail, j'en ai pour fournir six personnes au moins pendant 3 mois. J'aime les chandails de toutes sortes. Ça inclut les camisoles. Par contre, j'ai environ trois paires de pantalons. Ne me demandez pas de mettre des bas chez moi et je ne suis pas fort sur mon lavage. Je préfère acheter des boxers que d'en laver. Surtout que j'ai généralement que ça à laver tellement je survis longtemps avec ma réserve de vêtements. OUI. Je remets mes jeans un bon 3-4 jours chacun avant de les laver. J'ai plusieurs vestes aussi et elles sont rarement ranger car j'en ai dans presque toutes les pièces de mon appartement. J'ai souvent froid vu mes faiblesses alors j'en ai à la porter de la main à tout moment.

Je vis dans le déni, que voulez-vous!? Oui! Je suis entêté et j'aurai pas mal toujours le dessus si vous vous mettez à argumenter à mes côtés. J'aurais préféré être humain que cette chose monstrueuse. À la limite, ça aurait toujours été plus mâle d'être donneur...là j'ai l'air d'une tapette avec mes pertes de conscience, mes faiblesses et ma petite «shape». J'essais de tenir mes muscles afin d'avoir l'air moins frêle que ce que je suis réellement par en dedans.
Peu de gens savent que je suis twao car je ne veux pas en parler. Je ne veux pas admettre que je suis un faible. Je recharge par survie. Parce que je souhaite me réveiller en vie le lendemain. Je ne souhaite ce sort à personne - PERSONNE. Je n'en parle pas et il n'est pas question que, comme mon père, je donne ce gêne. Il ne sera pas nécessairement twao me direz-vous? Vos gueules(!) que je répondrai. Je ne donnerai pas ça à personne et je convaincrai n'importe quelle fille qui tomberait enceinte de moi, de ne pas avoir cet enfant. Tu ne prends pas tes précautions, vous me redirez? Vos gueules(!) je redirai. Tous les hommes témoigneront que le sexe sans condom c'est ce qu'il y a de mieux. Bestial en plus? C'est le paradis!

Un psychologue dirait sans doute que l'alcool, la drogue et les filles c'est pour ma mère perdue, que c'est pour combler le fait que je ne suis pas bien dans ma peau. Mais c'est FAUX! Je suis bien dans ma peau. Je suis bien avec une seule recharge par jour alors que j'en aurais besoin de deux. Je suis bien avec les filles qui se trouvent dans mon lit fréquemment. J'aime le contact des corps. J'aime l'alcool dans ma bouche et la fumée qui me monte à la tête. Je suis un optimiste malgré toutes mes faiblesses et mon air bête et désagréable que le fait d'être receveur me donne. Je suis bien et tout le monde le croira quand je crirai : «PARTY!» dans une fête ou que je sourirai en vous disant que je vais bien. Je ne suis pas double-face. Je vis comme j'aimerais vivre. Je fais ce qui me plait. Je suis libre et en pleine possession de moi-même -lorsque charger, je sais, c'est ironique comme situation-.  Avec une examen médical de routine, on sait que je mange bien. Normal, j'aime manger. Manger c'est bon et ça me donne l'impression, un instant, que ça me donne de l'énergie comme ça le fait aux personnes normales. J'ai de bons réflexes qui ont été prouvés dans des bagarres de bars. Je vais régulièrement aux toilettes et je bouge un peu, selon ma condition. Je vous le dit, j'essais d'être le plus normal possible. Logique puisque je ne fréquente presque que des humains. J'ai un côté charmeur qui m'aide avec les filles et un côté menteur qui m'aide aussi avec les filles. Je sais être poli, mais ça m'emmerde de le faire alors je sacre parfois et j'aime bien envoyer chier les gens qui le méritent. Après tout, ne soyez pas surpris de cela, je suis un pusher. Je vends des choses pas saines à des gens généralement, pas sains. J'ai pas le choix d'avoir un peu de caractère et une base de moyen de défense. Sans oublier Gendarme qui peut facilement me suivre si je lui dit : Fuss ou m'aider quand je lui dis : Bieden qui signifie de mordre, d'attaquer.  Je ne parle pas allemand, mais les commandes allemandes sont un peu une base dans le monde du chien de garde et des commandes pour un chien qui ne t'obéira qu'à toi. Gendarme est bien fidèle à ma personne en plus, mais il est habituer de voir passer bien des gens. Il reste toujours un peu méfiant par contre...c'est un chien après tout.
Moi? Je ne suis pas chien, mais tout dépend comment vous m'approchez...cela ne dépend que de vous.

Né à Daejeon, j'y vécu très longtemps avec ma mère. Ma mère et mon père s'étaient rencontrés dans une assemblée administrative de la chaîne de vêtements pour laquelle ma mère travaillait comme couturière à l'époque. Les milliers d'employés de la compagnie avaient été convoqués à Séoul un week-end pour des changements de l'image de la compagnie et tout le tralala et ils avaient eu une histoire. Ma mère le trouva après un peu moins de 6 mois de relation, en pleine action avec une autre et elle le quitta sur le champ sans savoir que j'existais déjà. De retour à sa vie de couturière à Daejeon, ma mère fit tout ce qui était en son pouvoir pour nous faire vivre de façon convenable. Je fus apparemment un bon bébé enjoué et amoureux de la vie et des gens. Je me faisais facilement garder. Le tout se compliqua un peu avant que je ne sois assez âgé pour entrer à l'école.  À plus ou moins 4 ans, j'étais constamment en train de me plaindre de maux de têtes intenses. Je m'évanouissais souvent. J'avais de la misère à me tenir debout. Je fus hospitalisé longtemps. On cru d'abord que je faisais une mononucléose. Je fus au repos un bon mois, mais rien n'y faisais. C'est une infirmière qui comprit la première, étant dans le même genre de situation que moi. Elle me guérit instantanément d'un simple baiser. J'avais 4 ans et je l'aimais profondément pour m'avoir guérit avec un baiser. Puisque j'allais mieux, je quittai l'hôpital et les crises ont recommencer. Ma mère avait été mise au courant de la situation, mais ne voulait pas l'accepté et je vivais avec les conséquences. J'eus donc un professeur à domicile pendant mes débuts d'école afin de ne pas m'évanouir dans les couloirs de l'école. Ma mère me cachait et faisait venir des gens pour qu'ils me donnent des baisers. J'ai compris seulement quand mon professeur m'expliqua. Il s'avérait être exactement dans ma situation. Il m'apprit ce que voulait dire être twao et plus précisément, receveur, comme moi. Je pris bien des années à prendre pleinement conscience de tout ça. Je me trouvais dégoutant, monstrueux et horrible. Au moins je comprenais pourquoi ma mère me faisait embrasser des personnes, mais ça ne me donnait pas plus envie de le faire.
Puis ma vie devint plus facile quand ma mère commença à sortir avec mon professeur à domicile et je pus intégrer l'école public avec les autres. Vivre avec mon beau-père aidait ma mère à plus accepté ce que j'étais, même si moi je me dégoutais vraiment. Je me fis ami avec bien des filles et plus je grandissais, plus je les aimais et plus j'en embrassais. Ce côté de ma vie n'a pas changé, mais pour le reste...

J'ai abandonné l'école après avoir couler ma première tentative de trimestre à l'université. Je fêtais toujours et j'oubliais de me recharger, passant le plus clair de mon temps avec des gens non twao. Je trouvais dégradant et trop obligatoire de me tenir avec des gens comme moi. Je suis au-dessus de ça moi et je me crois plus fort. Encore aujourd'hui, mais c'était bien pire à l'époque. J'ai été conduit 3 fois à l'hôpital après être tombé dans les pommes dans des endroits publics, inquiétant les passants ou mes propres potes. Pour eux, je suis juste un gars qui boit trop et fume trop jusqu'à en tomber et ''tout oublier''. De là mon idée de tattoo au symbole du démarrage. J'aimais mieux ça qu'un dessin de chargeur...c'est trop...évident. Comme ça, peu importe mon état le matin, je sais que quelque chose en moi m'oblige à faire le plein s'il n'est pas déjà fait. Il m'arrive de tomber sur des filles donneuses qui m'aident sans le savoir, mais je ne recherche pas ça à tout coup.

Tout ça exaspéra ma mère. Étant célibataire à nouveau depuis mon maigre début à l'université, elle décida que je devais vivre seul. Elle m'expliqua lors d'une bagarre verbale endiablée, que je la dégouttais et qu'elle ne savait pas comment elle avait fait pour ne pas me renier avant. Elle se félicita de ne pas m'avoir abandonner et elle claqua la porte en disant que le lendemain je devais être parti. C'est ce que je fis avec tellement de frustration en moi que je quittai drastiquement pour Séoul, à 150 km de ma pauvre mère.

Maintenant? Je fête encore et je baise dès que possible. Les charges me servent principalement à être capable de faire cette activité plus que plaisante. Sinon, je suis chez moi avec mon chien gendarme - un jindo coréen entraîner à japper s'il m'arrive quoi que se soit et/ou à attaquer sur commandes- c'est mon compagnon et mon chien de garde élevé en allemand. Il me suit partout et m'aide dans mes ventes (et mes conquêtes) avec son joli minois qui attire les femmes.  Je promène aussi des chiens. J'ai environ quatre chiens à sortir deux fois par semaine, tout dépendant des saisons et des vacances des propriétaires. Ça tient compagnie à Gendarme et ça me fait sortir de mon appartement où j'y vends toutes sortes de drogues diverses, mais principalement de l'herbe que je consomme plutôt souvent. Intéressé? Promenez-vous autour de l'université ou bien demander mon adresse à quelqu'un dans ce coin là. Kyung Soo est connu de ceux qui veulent le connaître, mais rare sont ceux qui ont eu la confirmation de ma bouche, que je suis un twao.