Sujet: Won Ju Yung ☆ Lu Han [EXO] ☆ Resistance Mar 6 Mai - 9:37
Won Ju Yung
feat. Lu Han
« Ne laisse personne t'abattre »
Âge.18 ans Date de naissance.29 décembre 1995 Situation amoureuse.homosexuel et célibataire Activité.lycéen Groupe.Résistance But.être aimé comme je suis
Beautiful Stranger
Ju Yung n'est pas grand, maigrichon et s'il n'avait pas une légère tendance à un peu trop l'ouvrir, il passerait inaperçu assez facilement. Mais Ju Yung n'a aucune envie de passer inaperçu : couleur de cheveux qui passe du blanc au rose en passant par le blond, extravagance vestimentaire parfois, bijoux qui changent souvent, le garçon veut qu'on le remarque et déteste l'ombre. Il se permet presque tout et n'a pas peur du ridicule.
Son visage est, comme le reste de son corps, très mince, et se creuse davantage lorsqu'il est fatigué. Il n'aime pas ce visage : trop petit, trop fin, ses yeux sont trop grands, son sourire trop facile, et son teint trop laiteux. Cet air faible que lui confèrent ses traits et sa silhouette, Ju Yung s'en passerait bien : il n'est pas faible et le fait bien comprendre à tout le monde. Gare à celui qui aurait tendance à le prendre pour un oisillon blessé ! Il se verrait envoyer paître avec une répartie cinglante dont lui seul à le secret.
Il fait tout dans ses attitudes, dans sa manière de bouger et de marcher pour paraître plus âgé et plus mûr. Rien n'est plus facile pour lui que de simuler une assurance qu'il n'a que très peu, de gagner quelques années en arrêtant de sourire, d'assombrir ses yeux d'un voile de nostalgie propre aux personnes ayant vécu plus que lui. Ju Yung considère la vie comme un théâtre où tout le monde a un rôle à jouer, et essaie de tenir le sien du mieux qu'il le peut.
Under my skin
Le paraître fait partie intégrante de la façon d'être de Ju Yung. Il a compris très tôt que pour s'imposer auprès des autres, le regard qu'ils portent sur lui est important. Le jeune homme s'est construit un personnage, le sien, qu'il a beaucoup de mal à distinguer de lui-même et qui plus souvent qu'à son tour prend le pas sur sa propre personnalité. Ju Yung est, même s'il ne le montre jamais, trop sensible à son entourage, et à ce que les autres pensent de lui. Même s'il prétend le contraire, il y attache une importance capitale et, lorsque ce n'est pas comme il le voudrait, en est énormément blessé. Bien sûr, il cache tout ça derrière des remparts d'indifférence et de suffisance qu'il a appris à maîtriser pour se défendre.
Ju Yung a appris à se battre pour exister. Il a appris à se faire remarquer de toutes les manières possibles, pour qu'on le regarde simplement. Mais le personnage qu'il s'est construit au fil des années fait office de barrière entre lui et les autres, et l'empêche finalement d'avoir ce qu'il voulait au départ : qu'on le regarde et qu'on l'aime, comme il est, et non pas comme il semble être.
En apparence, il a beaucoup d'amis, n'est jamais seul, rit beaucoup et trouve toujours quelque chose à faire. En réalité, il ne fait confiance à personne, ne sait rire que sur commande, et s'ennuie beaucoup. Ju Yung est une personne instable, autant dans ses émotions que dans ses relations. Il ne sait pas s'attacher aux autres ou plutôt ne veut pas le savoir, il change de centre d'intérêt très régulièrement, aussi rapidement qu'il change de t-shirt. Ju Yung ne sait pas se poser, ayant une peur frappante de la monotonie qui donnerait un goût plus fade encore à sa vie. Et parce qu'il ne supporte pas la monotonie, il doit rompre tous les liens avec une personne dès qu'il sent qu'il s'attache trop, à seules quelques rares exceptions, ayant peur d'être emprisonné. Ju Yung n'est qu'un oiseau moqueur impossible à attraper, ne laissant personne l'approcher de trop près même s'il ne peut plus voler.
When I was... when U were...
« On dit toujours que les liens fraternels sont plus forts que tout. C'est ce que j'ai cru, il y a longtemps. Maintenant, je sais que c'est faux.
Je suis né une froide matinée d'hiver, une matinée banale, un jour parmi tant d'autres. J'ai grandi comme le font tous les enfants, ne dérogeant pas à la règle. Puis, atteignant l'âge de deux ans, j'ai eu une petite soeur, Ju Yeon, comme beaucoup d'enfants. Je n'ai pas de souvenir de cette période, mais il n'y a qu'à regarder les albums photos de l'époque, que notre mère compile précieusement, pour voir comme j'étais un bon grand frère : m'occupant de ma cadette, puis plus tard essayant de la faire marcher, de la faire parler... Nous avons grandi pratiquement collés l'un à l'autre. C'est ce que se plaît à raconter notre mère, lorsqu'elle m'accuse de ne pas être un grand frère digne d'elle.
Au départ, j'étais comme eux, comme nos parents qui ne voient que par Ju Yeon, fiers d'avoir mis au monde ce petit prodige. Lorsqu'elle était encore comme moi, je l'adorais. Mais cela ne dura pas : vers ses quatre ans, en même temps qu'elle déclencha le gène qui fit d'elle une Twao, comme certaines personnes éloignées de notre famille, on décela chez elle un potenciel intellectuel supérieur à la moyenne. Très supérieur. De très loin supérieur à ma banalité. C'est là que ça a commencé. Que tout a commencé. Toute cette attention qu'elle avait déjà fut triplée et notre foyer n'exista plus que par elle et pour elle. Si, durant les premières années, je faisais fi de ma jalousie pour continuer à être le grand frère modèle que je devais être, cela ne dura pas ça non plus. Parce que ça ne servait à rien : au vu de l'agitation parentale autour d'elle, Ju Yeon n'avait plus besoin de moi. Elle n'avait plus besoin d'un grand frère normal auprès d'elle, elle qui était si exceptionnelle ! Elle qui était supérieur à tout le monde de part ce potentiel, elle qui était Twao ! Je n'ai pas du tout compris pourquoi c'était bien d'être Twao : après tout, ils sont contraints de charger tous les jours sous peine de mourir, ils sont dépendants d'une autre personne... Ils ne sont pas libres. Il pèse sur eux les chaînes d'une ancienne coutume que je suis heureux de ne pas supporter. Je suis heureux d'être humain, moi, je suis heureux de ne pas être comme eux... Après tout, ils sont comme des brouillons d'humains, non ? Ils ne sont pas finis, pas comme nous, ils n'ont rien à envier et n'ont rien de plus que nous autres humains. C'est ce que je me disais étant enfant, et c'est ce que je me dis toujours. Je méprise ces êtres qui se pensent supérieurs à nous, mais qui n'ont même pas le luxe d'être libres.
Je ne sais pas trop ce qui s'est passé dans ma tête après la découverte des capacités et de la nature de ma cadette. Je suis passé d'un amour inconditionnel pour elle à une indifférence notable, puis à une sorte de haine étrange qui me fait la rejeter, entièrement, tout ce qu'elle est. Car à présent, je la rejette de toutes mes forces, cet être qui me fait vivre dans son ombre, qui m'a volé l'attention de nos parents durant toute notre enfance et qui continue... Je sais qu'elle n'y peut rien. Je sais qu'elle, elle voudrait être normale, comme en témoigne ses nombreux rejets d'intégrer une classe spécialisée. Je sais qu'elle n'y est pour rien si nos parents préféraient toujours aller à ses conseils de classe, ses spectacles de fin d'année, ses activités et qu'ils oubliaient quasiment tout ce qui me concernait. Je le sais. Mais je n'y peux rien : je la déteste, elle et son ombre trop grande dans laquelle elle me cache.
Moi l'aîné de la famille je n'avais pour seule attribution que de ne pas faire de vague et de ne pas faire honte à notre nom. Les seules fois où nos parents se sont intéressés à moi, ce fut pour me rabrouer de ne pas tenir cette ligne de conduite. Alors, l'adolescence venant, je fis tout l'inverse : j'allais sortir de cette ombre. J'allais devenir Ju Yung et non plus le grand frère de Ju Yeon. Je devins l'exact opposé de ma soeur, à ceci près que je garde tout de même des notes correctes pour mes études futures (je n'ai pas son intelligence, mais ça ne veut pas dire que je suis bête au point de me mettre une balle dans le pied tout seul). Ca les a agacé, au début, de recevoir des lettres du collège qui disaient que j'avais un comportement des plus insupportables, maintenant ça les met sérieusement en colère. Ils veulent que je prenne exemple sur ma soeur. Je les laisse dire en souriant.
Je ne souris plus vraiment, maintenant : Ju Yeon est entrée au même lycée que moi. Elle est entrée en sautant deux classes : elle est donc du même niveau que moi, en troisième année. Certaines personnes savent notre lien de parenté, qui ne se voit pas au premier abord (physiquement, nous ne nous ressemblons pas, je suis fin là où elle est encore toute en rondeurs) et viennent se moquer de moi. C'est alors que je redeviens le grand frère de la surdouée, que je perds à nouveau mon identité propre. Ce que j'ai beaucoup, beaucoup de mal à supporter. Et puis, récemment, il y a ce truc aussi, je ne sais pas vraiment d'où ça vient... J'ai découvert que je suis sans doute gay. Comment, je passe sur les détails, c'est pas vraiment la chose que j'aime raconter... Mais j'ai peur. J'ai peur parce que toute ma vie, j'ai été normal et ça, c'est tout sauf normal. »
Derrière l'écran, je suis prénom ou pseudo, j'ai âge ans, et je fais du RP depuis nombres d'années. Je suis ici grâce à comment vous avez connu le forum, et je souhaite passer par ici environ ?/7 jours. Ah oui, j'oubliais ! Le code du règlement c'est : «code du réglement».
Test RP:
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