Le physique … Parlons-en c’est un point important ! D’ailleurs souvent on me surnomme « la diva », hors de question de sortir mal fringué ou mal coiffé et encore moins sans un trait d’eye-liner autour de mes yeux … Oui, je vous entends d’ici, je suis superficiel, c’est ça que vous pensez déjà ? J’ai bien le droit de soigner mon apparence, non ? Je fais très attention à l’image que je donne aux autres ou alors j’essaie de cacher mon sale caractère derrière un visage d’ange, un peu des deux sans doute. Je ne pousse pas le vice jusqu’à ne porter que de la marque, tant que c’est joli … J’ai un style décontracté, mais attention loin d’être négligé. Je suis beaucoup la mode et j’adore le shopping. Je suis coquet, c’est le moins que l’on puisse dire.

Je suis grand du haut de mes 1m80, mais pas très épais avec 58kg tout mouillé. On m’a même déjà demandé si j’étais anorexique pour être aussi maigre. Je peux vous assurez que non et je ne fais même pas de régime. Il faut dire qu’à force de courir après les scoops en tout genre, je fais mon footing tous les jours. Je n’ai pas l’air très résistant et pourtant je suis loin d’être un faible. D’ailleurs je déteste que l’on croie le contraire. Je me vente de ne jamais prendre beaucoup de poids, mais en vérité j’aimerais bien être un peu plus musclé, ce que ma morphologie me refuse visiblement.

J’ai une manie qui consiste à changer souvent de couleur de cheveux. Jamais des couleurs très extravagantes, sauf une fois je les ai teintés en violet pour essayer. Cependant je passe du brun, au châtain et au blond très facilement. Cette dernière couleur restant tout de même celle que je préfère. Je n’aime pas avoir le front dégagé, c’est pourquoi je porte toujours une mèche, qui parfois tombe sur mes yeux.

Mon visage presque angélique en a trompé plus d’un. J’aime bien jouer de cela, la candeur de mon physique est bien loin d’être le miroir de mon caractère. Mes traits sont aussi enfantin et même féminin. J’ai une peau plutôt pâle et même si je m’exposer au soleil, je bronze peu. Mes yeux en amandes, très souvent soulignés d’un trait d’eye-liner sont de couleur marrons. C’est sans doute avec mon regard que je m’exprime le mieux, il peut être rieur, comme glacial, selon mon humeurs. Mon nez est sans doute la partie de mon visage que j’apprécie le moins, il est fin, mais je le trouve trop pointu. Quant à mes lèvres, elles sont fines et j’ai tendance à les mordiller, parfois jusqu’au sang lorsque que je réfléchis ou que je suis inquiet.

En autres signes distinctifs, j’ai sur mon poignet deux tatouages discrets à chaque poignet : au droit une simple phrase « Believe in yourself » et au gauche, un motif qui ressemble à un électrocardiogramme avec un cœur au centre. Je ne porte aucun bijou, je trouve cela trop encombrant et puis passer mes journées à écrire, avec trente-six-milles breloques au poignet, non merci.

Pour finir par mes mimiques, il m'arrive souvent de pincer ma langue entre mes lèvres lorsque je fais quelque chose de minutieux. Ce n'est pas une mimique, mais je dois le préciser tout de même : pour lire et rester devant un écran je dois porter des lunettes. Je fais souvent la moue quand je suis contrarié et je crois que je peux m'arrêter là ...

La première chose que je peux faire, c’est vous mettre en garde contre mon sale caractère. J’ai un visage enfantin, mais pas la personnalité qui colle avec, du moins pas entièrement. J’ai le côté capricieux et légèrement irresponsable, d’un enfant, mais c’est à peu près tout. Si vous me pensez naïf et crédule, vous vous trompez. Les seules fois où je le suis c’est quand j’en joue. Par exemple sortir en soirée et jouer le rôle du jeune innocent, pour finalement surprendre ma proie avec ma personnalité charmeuse et joueuse … J’aime bien. Je ne suis pas trop du genre à beaucoup me révéler. Je préfère me blinder et ne pas prendre le risque d’être blessé. Je joue au dur, mais dans le font je suis un peu plus fragile que ce que je laisse croire. Donc je préfère prendre mes précautions plutôt que me donner et me confier au premier venu, qui pourra sans mal, soit le retourner contre moi ou aller le colporter partout ailleurs. Je suis journaliste, je sais comment ça marche ce genre de chose et les rumeurs s'ébruite vite.

Répandre des rumeurs et des commérages c’est mon métier, mais je n’aime pas qu’on le retourne contre moi. Je suis dévoué corps et âme à ce que je fais. Cela ne fait pas très longtemps que je suis sorti de la fac, mais je compte bien gravir les échelons et me faire un nom dans ce monde. Je suis curieux, observateur et toujours à l’affut d’un scoop. Tous les moyens sont bons pour avoir quelque chose d’intéressant et de croustillant à raconter, même m’improviser paparazzi, mon appareil photo autour du cou. Parfois certains hauts placés du pays mènent des vies bien plus trépidantes qu’ils ne le disent. Mon but est de mettre tout cela sous la lumière. Même si mes article ne sont pas toujours basés que sur ce genre de potin. Rester en planque pendant des heures et prendre des dizaines de photos pour en avoir qu’une ou deux d’exploitables ne me dérange pas le moins du monde. Pour cela je suis très patient, pour le reste ne tester pas les limites de mon indulgence et de mon sang-froid, simple conseil.

On ne me surnomme pas « la diva » uniquement à cause de mon physique. Mon caractère y participe bien aussi. Pour un tel métier, il faut bien avoir des crocs, non ? Si je ne bouffe pas les autres, c’est eux qui le feront de toute façon ! Je ne cache pas être manipulateur et capable de beaucoup de choses pour parvenir à mes fins. Néanmoins, je ne suis pas la méchanceté incarnée non plus. Lorsque je ne connais pas mes cibles ou alors vaguement, je n’ai aucune hésitation. Par contre, je suis incapable de faire le moindre mal à mes proches. Ma famille et mes amis, sont sans doute ma plus grande faiblesse. Ce qui expliquerait aussi le fait que je me protège des attaches trop importantes. Ne pas s’attacher, c’est ne pas prendre le risque d’être blessé. C’est souvent ce que je me répète.

Avec moi c’est souvent tout ou rien. Si j’apprécie quelqu’un tant mieux, si je déteste quelqu’un je pourrais vite lui en faire voir de toutes les couleurs. Dans le premier cas je suis facilement attentif, fidèle, amical, protecteur, tendre, tactile … Dans le cas contraire il n’est pas rare que je devienne méchant, snob, impulsif, sans pitié, froid … Je pense qu’il vaut mieux m’avoir dans ses amis que ses ennemis. Rancunier, je pardonne difficilement et une fois que ma confiance est perdue, c’est pour difficile de revenir en arrière. Je ne suis pas le modèle même des bonnes manières et je n’ai aucune leçon à faire, car je suis plein de défauts, mais je ne suis pas du genre à trahir ceux qui ont vraiment de l’importance à mes yeux. Par contre, ceux qui me servent juste de pion ou qui ne représente rien de cher pour moi, je peux leur planter un coup dans le dos sans scrupule.

Possessif et jaloux sont deux de mes défauts, que j’ai parfois du mal à cacher. Je fais de mon mieux, mais chasser le naturel il revient au galop. Je suis peut-être doué pour jouer de mon visage d’ange, pour le reste, j’ai du mal à me contrôler. Quand je travaille, je sais être responsable et au journal on peut compter sur moi. En dehors c’est tout autre chose. Je retrouve mon âme de gamin et comme je suis fêtard, je suis souvent irresponsable. Je sors dans des clubs, je bois, je drague et je joue. Oh oui ça j’adore ! Pourtant je vais vous confiez un secret … Malgré mon caractère très libertin, je crois qu’un jour mon prince charmant viendra faire ma rencontre sur son grand cheval blanc. Bon c’est imagé, mais vous voyez où je veux en venir, non ? Cependant, je ne le crie pas sur tous les toits alors vous serez gentil de le garder pour vous. En plus d’y croire, j’ai tendance à chercher cette âme-sœur. Je me donne peut-être à beaucoup d’homme, mais qui sait l’un d’eux sera peut-être le bon ? En forçant les rencontres j’ai plus de chances, non ? Je ne sais pas ... C'est toujours ce qui me répète, mais dans le fond j'ai toujours peur d'être déçu.

J’ai énormément d’ambition. Je me donne à 200% dans mon métier et je ne suis pas prêt de laisser tomber. Hors de question de laisser passer ne serait-ce qu’une seule opportunité. Je suis très axé sur mon travail, mais je n’en oublie pas la détente et je suis souvent le clown de la bande. Si vous ne me connaissez pas inévitablement vous me trouverez arrogant, trop fier, hautain, snob, froid, moqueur … On ne vous a donc jamais appris à ne pas juger un livre à sa couverture ? Ce n’est pas complètement ce que je suis, mais c’est ce que je montre, car je veux compenser mon physique faiblard. En réalité, je suis plutôt sociable et bavard, je parle avec pleins de monde. Je ne les considère juste pas tous comme des amis. Je ne m’attache pas si facilement … Puis je finirai en disant que j’ai une fierté mal placée, je suis très franc avec tout le monde et parfois c'est blessant, je suis très très gourmand, lunatique, un peu rebelle sur les bords, têtu, je souris presque H24 car c'est le masque derrière lequel je me cache, je ne suis pas si insensible au contraire, j’ai un peu trop tendance à me vanter et je préfère que l'on m'appelle Bae, plutôt que mon prénom complet Seok Bae.

En bref, je suis un jeune homme prêts à beaucoup de chose pour son rêve, qui croit au grand amour, mais pour préserver son image de diva, dragueur et joueur, se tait à ce sujet … J’ai des tonnes de défauts mais aussi beaucoup de qualités. J’ai envie de dire, comme tout le monde, non ?

Moon Seok Bae ... Un prénom tout ce qu'il y a de plus coréen et pour cause je suis le fruit de l’union d’un couple d’origine coréenne. Unique fils de la famille Moon je suis né à Busan où j’ai vécu une grande partie de mon enfance. Les premiers signes de mon gêne Twao, receveur plus précisément, ce sont manifestés vers mes trois ans. Mes parents le sont aussi, alors ce n'était pas réellement une surprise. Il faut dire qu'il y a peu de non-Twao dans ma famille et depuis toujours c'est quelques choses que l'on m'a appris à garder pour moi. Unique petit prince de parents coréens respectivement, à la tête d'une chaine d'entreprise et mannequin, connu par les férus de mode. Depuis le 10 avril 1991, je semble vivre un véritable conte de fée. Même si ma mère a fait une pause dans sa carrière pendant les premières années qui suivirent ma naissance, très tôt j’ai commencé à la suivre prenant l'habitude de voir des caméras et des appareils photos un peu partout autour de moi. Les podiums, la scène, j’ai vite appris à connaître tout cela par cœur, même si ce n’étais pas moi qui était sous les feux des projecteurs. Dans la famille, j’étais aussi vu comme l'héritier qui reprendrait la place de mon père une fois que ce dernier se retirerait des affaires. C’était le chemin qui m’était destiné, mais ce n’est pas celui que j’ai suivis.

Mon enfance a été plutôt calme. Enfin autant qu'elle pouvait l'être quand je devais suivre le rythme des défilés, ce qui m’a permis de découvrir des pays tous aussi magnifiques les uns que les autres. Incité par ma mère je posais parfois pour des magasine, découvrant un univers bien trop impressionnant pour un enfant : le monde impitoyable du mannequinat. À cause de ces nombreux voyages, je n'ai jamais été scolarisé. Un professeur particulier s’occupait de m’enseigner tout ce que j’avais besoin de savoir, ce qui ne m'a pas rendu plus bête qu'un autre. Lorsque ma mère était trop occupée par son travail pour s'occuper de moi, j’ai commencé à nourrir un intérêt particulier pour la lecture et l’écriture. Je lisais beaucoup et un peu de tout, mais surtout des romans. Quant à l’écriture, je me contentais de tenir un journal quotidiennement. Aujourd'hui si vous me demandez quel est mon rêve, je vous répondrais sans hésitation : devenir connu dans le monde la presse écrite. Mon intérêt pour la lecture et l’écriture m’ont poussé vers cette voie et ma curiosité à fait le reste. Hors de question de reprendre l'entreprise de mon père ! Quand j’ai eu onze ans, ma mère a décidé de se poser un peu. Elle était toujours mannequin mais elle se contentait de défiler en Corée et de s’installer à Séoul. Ainsi, j’ai découvert pour la première fois les bancs de l'école lors de mon entrée au collège.

À partir de ce moment j’ai eu une vie un peu plus normale. Enfin je me sentais moins différent des autres garçons de mon âge, qui avaient déjà passé tant d’année à l’école, alors que moi je suivais ma mère dans ses déplacement. Je ne détestais pas beaucoup voyager, au contraire, alors ce changement a été un peu brusque, mais je m’y suis fait. Je n’ai pas eu d’autre choix après tout. J’étais plutôt studieux. Pas dans les premiers, mais loin d’être dans les cancres. Même si pour les matières qui m’importaient peu, je ne fournissais pas beaucoup de travail. Il faut dire que beaucoup de mes efforts allaient dans le journal du collège. Si certains après une journée de cours rentrait chez eux ou restaient pour travailler, moi c’était pour le journal. Enfin, je travaillais aussi, mais j’avais déjà choisis mes priorités. C’est au collège que je me suis découvert ce vif intérêt pour le journalisme. Au départ, si je me suis inscrit à ce club, c’était juste à cause de mon intérêt pour l’écriture, mais finalement … J’ai vraiment adoré cela ! C’est devenu mon moyen d’expression et d’évasion … Puis j’ai continué pendant mes années de lycée où je suis même devenu rédacteur en chef du journal

Mon père n’a pas trop aimé que je refuse l’avenir qu’il me proposait. C’est sûr en reprenant l’affaire de mon père, mon avenir était quasiment assuré et il y avait de grandes chances que je ne quitte jamais le luxe dans lequel je suis né. En prenant une autre voie, je n’étais pas sûr d’y parvenir … Cela ne m’a pas vraiment freiné. J’ai toujours été aventurier et foncer tête baissée, c’est ma spécialité. Je n’avais que faire des mises en garde de mon père. Puis il n’a jamais fait quelque chose pour réellement m’empêcher de suivre mon rêve. J’ai donc atterris dans une école de journalisme … Là-bas j’ai appris ce que voulais dire « œil pour œil, dent pour dent » et j’y ai très certainement développé mon esprit de compétition. Je crois que c’est l’une des périodes où j’ai le plus bossé de toute ma vie. J’étais plus que déterminé à sortir de l’université diplômé et prouver à mes parents que je pouvais assurer mon avenir seul. J’ai trimé, mais j’ai atteint mon objectif et je crois que je n’ai jamais été si fier de moi-même. Je suis sorti diplômer de mon université seulement depuis un peu plus d’un an, alors j’ai encore bien du chemin à faire, mais je n’ai pas vraiment froid aux yeux. J’ai plus tendance à agir et réfléchir ensuite, mais c’est encore autre chose …

Peu de temps après avoir quitté les bancs de l’école, j’ai été embauché pour un magazine coréen. Il m’arrive aussi d’écrire quelques articles pour d’autres journaux des fois, mais cela reste rare. Je ne suis qu’un novice qui a toutes ses preuves à faire, après tout. J’ai quitté le nid familial, en même temps que j’ai quitté l’université. Mes parents vivaient en banlieue et désormais j’ai un appartement en pleins cœur de Séoul. C’est bien plus pratique … J’essaie de gagner ma vie moi-même, mais financièrement, mes parents font encore beaucoup pour moi. Je m’en suis bien sorti. J’aime plus que tout ce que je fais, même si parfois je m’énerve tout seul sur un article que je n’arrive pas à finir ou que je n’arrive pas à tourner de manière satisfaisante … Je m’y consacre énormément, mais je n’oublie pas de profiter de ma jeunesse non plus. C’est un nouveau chapitre de ma vie qui s’écrit et je compte bien ne rien regretter. Saisir ma chance dans tous les domaines possibles, que ce soit pour mes études ou faire l'idiot jusqu'à pas d'heure la nuit parce que c'est « fun ». En fait, je suis juste un jeune homme comme les autres, pleins de défauts et de qualités. Je dois chaque jour affronter la vie qui n'est pas toujours clémente et me battre pour mes rêves ...