☆ Won Hae est né de mère Twao et de père humain, tout comme son frère ainé. Pour ce qui est de lui, il a déclenché le gène à l’âge de trois ans, sans réelle surprise. Après tout, il y avait une chance sur deux pour que cela arrive. La nouvelle fut bien accueillie par la famille certes, mais certainement pas par Won Hae lui-même.

☆ D’aussi loin qu’il puisse se souvenir, il a toujours été comparé à son grand frère. Le modèle, l’exemple parfait. Alors à son tour, il a rapidement commencé à faire la comparaison entre son mode de vie, et celui de son ainé. Au point d’en devenir affreusement jaloux, de l’envier jusqu’à maudire sa nature. Lui, il est obligé de se contraindre à cause d’elle, de vivre en fonction d’un autre être humain. Il n’est pas libre. Mais il voudrait l’être.

☆ Il lui ait souvent arrivé d’essayer vainement de se passer de charge, dans l’espoir que le gène puisse disparaitre. Mais de l'espoir, il n'en a plus vraiment... Won Hae est naïf, c’est un point que chacun peut remarquer.  Sa crédulité lui a souvent joué des tours. Etant vite jugé comme un simplet un peu trop gentil. Pourtant, Won Hae est un garçon qui s’isole facilement, ne voulant pas se mêler à ses pairs qu’il haït, ni aux humains qu’il envie de façon maladive.

☆ Sa rencontre avec Kim Do Jun a marqué un tournant dans sa vie. Il cherchait une réponse, une solution à ce gène qui lui pourri la vie depuis sa naissance, et il a croisé la route de ce politicien aux idées arrêtées. Il croit en ses paroles, les buvant sans douter une seconde, et est prêt à le suivre quoiqu’il arrive dans sa lutte contre les Twaos. Il ne veut pas penser à ce qu’il risque aux côtés d’un homme aussi dangereux et imprévisible que Do Jun, et ne pense qu’au remède que celui-ci lui a promis en échange de ses services. Depuis, il sert d’infiltré.

☆ En dehors de son obsession pour son gène, Won Hae s’est découvert une passion pour la cuisine. Lorsqu'il s'est trouvé un travail à mi-temps dans un restaurant, c'était surtout pour échapper à l'atmosphère familiale. Mais rapidement, c'est devenu son échappatoire. Se concentrer sur sa tâche est la seule chose qui parvient à le faire oublier sa haine envers sa nature, et cuisiner est le seul avenir qu’il peut se voir.