☆ Do Jun est certes humain, mais il a toujours vécu en ayant connaissance de l’existence des Twaos. Pour cause, il est l’héritier du fondateur d’une organisation visant à l’extinction de la race des Twaos qui date depuis leur naissance : la Caste. Il en est même désormais le nouveau président, depuis quelques années.

☆ Il n’a aucune idée de ce qu’une véritable famille peut être. Il sait seulement qu’il se doit de faire ce que ses ainés lui demandent. Et prendre la place de son père en tant que président de l’organisation à la mort de celui-ci, n’était qu’une suite logique dans son éducation. Il n’a pas vécu une enfance comme les autres enfants qu’il pouvait voir dans la cour de l’école. Ses parents ne lui racontaient pas des contes de fées pour l’endormir le soir, au contraire, ils ne faisaient que lui répéter des histoires dans lesquelles les Twaos avaient remplacés les monstres.

☆ Depuis qu’il est capable de penser, il se doit de les haïr, de les maudire, de tout faire afin de les voir disparaitre. De père en fils, il n’a eu que pour héritage, la haine sans même essayer de comprendre. Comme on lui a appris à le faire, il ne sait que maudire leur existence. Il les considère comme une race inférieure qui ne mérite pas de fouler la même terre que les humains. L’idée même de les côtoyer le rend malade. Pour trouver le moyen de les éradiquer, il est prêt à tout. Même à se servir de son poste et de ses relations pour cela.

☆ Seulement, aux yeux de tous, Do Jun est un politicien passionné. Il a suivi ses études dans les plus grandes écoles, dont l’université de Harvard d’où il est sorti avec les honneurs. Il est doté d’une très bonne mémoire, dont il sait parfaitement se servir. Partout où il met les yeux, on l’essence, l’admire, le félicite. Il est reconnu pour son intelligence et l’aura qu’il dégage à chacune de ses prestations.  

☆ Son caractère peut avoir deux faces. La face publique, où il reste souriant, avec une réputation d’homme généreux et ouvert. Il est d’ailleurs assez populaire parmi les habitants  de Séoul. Et la face, bien plus privée, où il reste quelqu’un d’odieux, de méprisant, et de sarcastique. Ses discours changent entre ceux remplis d’amour et de joie, puis ceux qui clament la colère et l’intolérance. Il sait comment parler, comment manipuler pour arriver à ses fins, et ne s’empêche en aucun cas de se servir de ce don. Il n’a aucune pitié pour autrui, ne voyant que des pions à utiliser sur son échiquier.