Lee Chin Hae est né le 16 Mars 1992, dans un petit village près de Busan. Sa mère décéda quelques instants après qu’il soit venu au monde, et son père mit un point d’honneur à le lui faire payer durant toute son enfance. Lors de sa quatrième année, son gène Twao se déclencha. Il s’était endormi « humain » et se réveilla donc Donneur. Ce qui arrangea son père qui était Twao également, mais Receveur. Il n’y eut jamais d’amour entre le jeune homme et son père. Mais pourtant, deux ou trois fois par jour, Chin Hae et son géniteur devaient échanger un baiser. Léger, certes, mais suffisamment long et insupportable pour le fils, qui se dégoûta rapidement de ce contact physique. Malgré tout, Lee Chin Hae connu quelques moments de bonheur. Notamment grâce à son ami d’enfance, Shin Bo Wan. Un garçon qui lui était semblable en tous points, excepté le fait qu’il était humain. Celui-ci mourut tragiquement à l’âge de quinze, sous les yeux du jeune Twao, d’une balle qui ne lui était pas destinée. En effet, cette dernière aurait dû percer la poitrine de Chin Hae, et non celle de Bo Wan. C’est un peu plus tard que le jeune homme l’apprit,  alors qu’il avait fuit la Corée du Sud avec sa cousine, une Receveuse, pour s’installer en Ecosse. Des connaissances l’informèrent de l’existence de certains humains, prêts à tout pour voir disparaître leur espèce. Sa haine pour ces individus dépassa alors de loin sa réticence à fréquenter des Twaos. Et c’est ainsi qu’il revint en Corée du Sud, dans le but de prendre soin de son père qui était fatigué, et d’en apprendre plus sur ces complots, afin de venger son meilleur ami.

Chin Hae n’est pas spécialement timide. Cependant, il est extrêmement réservé et n’accorde sa confiance à personne, ayant perdu la seule en qui il croyait véritablement. Il est rêveur, sensible, intelligent et très cultivé. Mais sa douceur est parfois balayée brusquement lorsque certains souvenirs refont surface. Il n’a jamais aimé son père, et ne l’aimera probablement jamais à cause de la dureté dont il fait preuve à son égard. Le jeune homme n’accepte pas non plus sa condition de Twao. Il l’a considère comme une contrainte, et se dit souvent que Bo Wan serait toujours là s’il ne portait pas ce gène. Il déteste charger son père, et hait plus que tout de devoir poser ses lèvres contre les siennes. Si bien qu’il ne s’imagine pas le faire avec qui que ce soit d’autre à l’avenir. C’est pourquoi il est toujours célibataire, ne connaissant rien de l’amour et n’ayant jamais été aimé.

Aujourd’hui, Chin Hae vit à Séoul, avec son père, étudie l’anglais à l’université, et est passionné de photographie.

✿.♂ou♀: J’ai besoin de me dépenser régulièrement, et jusqu’à maintenant je l’ai toujours fait seul. Mais nous nous sommes rencontrés dans l’un de mes lieux favoris alors que je faisais équipe avec moi-même. Une rencontre pas tout à fait ordinaire. Tu aimes la randonnée, le basket ou encore le foot… et tu me sembles sympathique. Peut-être devrions-nous profiter de notre intérêt commun et le partager ? [TAKEN]

✿.♀: Tu es une fille. Mais moi je n’y connais rien. Gentille, drôle et simple, tu veux me pousser à sortir, m’amuser, découvrir des endroits de la ville dont je soupçonnais à peine l’existence en parfait ermite. Tu n’es ni distante, ni trop collante, ce qui me plaît. Tu ne franchis jamais les limites, car tu sais bien que je m’envolerais aussitôt. J’aime ta persévérance, et le fait que tu ne te soucis guère du regard des autres. Qui sait, peut-être qu’un jour je t’accorderais ma confiance ? [TAKEN]

✿.♂: Tu as un jour brisé la quiétude du temple dans lequel je priais. J’en ai été profondément ennuyé. Ma mine boudeuse et offensée t’ont plu, et depuis, tu cherches à te lier avec moi. Je te fuis du mieux que je peux. Mais je dois avouer que j’ai du mal à résister à tes yeux envoûtants et ton sourire enjôleur… [FREE]

✿.♂et♀ (plusieurs possibles): Tu as besoin d’un photographe amateur inspiré. Et moi je serais ravi de gagner un peu d’argent. [FREE]

✿.♂et♀ (plusieurs possibles): Je préfère éviter les Twaos, car ils me rappellent mon enfance douloureuse, et ce contact physique qui me dégoûte tant. Mais je hais encore plus ceux qui veulent les éliminer. Tu connais du monde, des listes, des associations, peut-être même la nature de certains complots. Et je souhaite que tu m’aides, car je veux retrouver les coupables de la mort de mon ami d’enfance. [FREE]