Sujet: Who are you ? - Kim Su Yeon Mar 11 Fév - 23:12
Who are you ?
Kim Su Yeon & Park Tae Jin
Tae Jin avait quitté son boulot, son deuxième boulot, celui qui lui permettait de vivre chaque jour, car travailler comme yakuza ce n'était pas, premièrement facile et confortable et de deux bien rémunéré. Il était 20:00. Après avoir descendu les 50 étages qui le séparaient de la sortie, il s'empressa de prendre un taxi et de filer à toute vitesse en direction de son premier boulot, au club de son boss. Afin de faire tourner les affaires, Haruma-sama avait racheté un host-club japonais qui avait ouvert il y a un an situé un peu en dehors de Séoul. Depuis les affaires de la famille Haruma s'était exportées jusqu'en Corée du Sud, bien au delà des frontières du Japon. Il faut dire que la famille Haruma avait une très forte influence dans le monde du business, enfin un business plutôt illégale.
Après 45 minutes de transport, il descendit du taxi et remonta le col de sa veste noire, tenant une valise à la main il se dirigea derrière le club là où deux hommes aux regards sombre et à l'allure de bad boys l'attendaient, ils lui firent un signe de tête avant de le laissé entrer. Oui, vous devez sans doute entrain de vous imaginer la scène typique des films d'actions entre le héros et son boss prêts à passer un accord qui va conduire le héros dans un gros problème sans échappatoire, et bien vous n'avez pas tout à fait tors.
Mr.Haruma attendait Tae Jin dans son bureau situé au dessus du club, endroit stratégique qui permettait de tout observer d'en haut à travers une immense et longue vitre teintée, cela permettait d'éviter les vols, les rackets, de surveiller ses employés, ainsi que de repérer les clientes les plus fortunées, bien entendu personne ne pouvait apercevoir qui que ce soit à travers cette vitre d'en bas. Tae Jin déposa la valise sur le bureau qui se tenait face à lui et son boss, celui-ci se tenait en compagnie de deux jolies jeunes femmes qui furent chassés après qu'il les ordonna de partir d'une voix calme et posée. Pendant un long moment ils discutèrent ensemble, et après avoir remis la valise à son boss, celui-ci la fit remplir de plusieurs billets par quelqu'un d'autre et la remis entre les mains du jeune homme au regard froid. Tae Jin s'inclina deux fois avant de rejoindre la sortie, il était à présent 23:00
Ces deux-là avaient conclu un marché, Tae Jin avait pour mission de retrouver Genji, ancien membre du clan Haruma qui avait trahit Haruma-sama en rejoignant une autre famille de yakuza et de le ramener vivant auprès du boss. Tae Jin avait deviné le sort que Haruma-sama lui réservait, soit le seppuku, soit il le tuerait de ses propres mains, c'est ce qui arrivait à tous ceux qui désobéissait ou trahissaient le Chef du clan.
Minuit sonna, Tae Jin attendait Genji dans le coin d'une rue tout près du club, quand celui-ci à moitié ivre s'approcha, Tae Jin l'attrapa par le col de sa chemise blanche et l'entraîna de force dans l'ombre. Il le plaque contre un mur et lui cracha ces trois mots.
- Tu es fini
Il voulut lui donner un coup au visage mais quelqu'un attrapa son bras. Deux hommes en uniforme noir se tenaient derrière lui. Il essaya de se débattre et de leur porter des coups, il en acheva un, mais un troisième arriva par derrière et lui porta un coup à la tête à l'aide d'une batte de baseball, Tae Jin s'écroula à terre, Genji et ses hommes s'enfuir en laissant la batte aux cotés de ce dernier. La police arriva, on transporta Tae Jin à l'hôpital de Séoul de toute urgence. À moitié dans les vapes il aperçut une jeune femme aux long cheveux châtains vêtue d'une blouse blanche qui se tenait près de lui, la forte lumière blanche au plafond l'éblouissait et donnait l'impression qu'un ange gardien se tenait à ses côtés. Il était allongé et pouvait sentir la forte odeur du sang autour de lui, plusieurs personnes parlaient en même temps, il avait l'impression que c'était de lui qu'on parlait. Tae Jin continuait d'observé cette femme, elle s'adressait à lui, mais il n'entendait rien, il voulut crier, appeler au secours mais ses yeux commençaient à se fermer doucement, et contre son gré il plongea dans un profond sommeil.
Dernière édition par Park Tae Jin le Dim 6 Avr - 21:13, édité 1 fois
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Sujet: Re: Who are you ? - Kim Su Yeon Jeu 6 Mar - 18:01
J’avais accepté d’effectuer des heures supplémentaires aux urgences cette semaine pour dépanner le service. En effet, le personnel soignant avait été frappé par une épidémie de grippe et le service en sous-effectif. Même si ma spécialité était la pédiatrie, soigner les adultes était aussi dans mes cordes. Après tout, les adultes n’étaient que la version agrandie des enfants non ?
C’était ma deuxième soirée dans ce service, et contrairement à la veille, la nuit avait été plutôt calme jusqu’ici. Enfin, ne jurons de rien. Si j’avais appris quelque chose de mes années d’études, c’était qu’aux urgences, tout pouvait basculer d’une minute à l’autre. Mais c’était un service que j’aimais beaucoup justement pour ce côté là.
Profitant de ces moments de calme, je pris mon téléphone et consulta mes mails. J’avais reçu trois mails de mon agence et un de Gareth me tenant informée de ses déboires. Je souris en repensant à mon ami. Je l’adorais même si parfois il me tapait sur le système. En lisant les mails de mon agence, je soupirai. Elle me relançait pour prendre rendez-vous avec un photographe afin de renouveler mon book. Je savais qu’il le fallait mais ça me soulait profondément. Je n’avais pas le temps et surtout pas envie. Les deux autres mails confirmaient deux séances photos pour la semaine prochaine. Mon agenda était bien rempli entre mon travail ici, les séances photos et les heures passées aux Amandiers.
J’étais sur le point d’aller me prendre un café quand les sirènes d’une ambulance se firent entendre. Les affaires reprenaient !
Je courus dehors, prête à accueillir le patient avec le médecin de garde.
« Homme inconnu, coup à la tête. A perdu beaucoup de sang. Il a été à demi conscient tout au long du trajet jusqu’ici »
Sur le brancard, se trouvait un jeune homme, dans la vingtaine me semble-t-il. Son visage était en sang et il semblait avoir été frappé avec un objet contondant. J’avais beau travaillé dans le milieu médical et devrais être habituée à ce genre de chose mais pouvait-on s’habituer à la violence humaine ? Je ne le pensais pas.
On le déposa sur le lit dans la salle de soin et je pris les premières mesures : tension, température… Il avait les yeux ouverts mais semblait être complètement ailleurs et je n’étais pas sûre qu’il me voie…
« Monsieur, est-ce-que vous m’entendez ? Vous êtes à l’hôpital. Ne vous inquiétez pas, nous allons prendre bien soin de vous… », lui dis-je doucement.
Je ne savais pas si il comprenait ce que je lui disais mais j’étais persuadée que les patients étaient sensibles aux voix autour d’eux surtout quand ils étaient blessés et à moitié conscients. Cela les rassurait.
Je vis que j’avais eu raison quand je le vis fermer les yeux et s’endormir. Nous finîmes de le soigner et le transférâmes dans une chambre individuelle. Je fus chargée de le surveiller et bien nous en pris car il commença à être fiévreux vers 2h du matin…
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Sujet: Re: Who are you ? - Kim Su Yeon Ven 7 Mar - 23:57
Il était 7 heures du matin, Tae Jin se réveilla tout doucement à cause des timides rayons de soleil qui commençaient à faire leurs apparitions dans la pièce. Il se frotta les yeux, secoua sa tête légèrement de gauche à droite et essaya de se positionner assis sur le lit. Tout d'un coup un mal de crâne le prit, il se rappela alors de se qui c'était passé hier soir. Haruma-san, sa mission, Genji, les deux mecs, l'odeur du sang, l'hôpital et ... un visage, un visage d'ange qui brillait sous la forte lumière blanche, hormis ça il ne se rappela de rien d'autre. Il toucha sa tête qui était recouverte d'un énorme ruban. Aïe ! Ça lui faisait horriblement mal. Ce n'était pas la première fois que ça lui arrivait, des soirées comme ça il en avait vécut des centaines et parfois c'était même pire, mais là le coup à la tête en plein sur le crâne c'était quelque chose ! Tae Jin décida de se lever, il avait envie de se dégourdir les jambes, il se leva en s'appuyant sur les barrières de sécurité de son lit et s’empara des béquilles posées à côté puis sortit de la chambre. Bien sûre dehors dans les couloirs, pas un seul chat, mais peut être que quelques infirmières étaient déjà levées. Il marchait, lentement, traversant le long et pénible couloir qui lui semblait interminable, il ne savait pas où il allait mais continué tout droit, face à lui. Il respirait fort, essoufflé il parvenait même à sentir son cœur battre à toute vitesse. Il avait à peine parcourut la moitié du couloir qu’il se sentait déjà exténué, malgré tout il décida de continuer son chemin jusqu’à arriver devant les escaliers. Il s’arrêta.
- J’aurai mieux fait de rester dans mon lit finalement.
Il hésita, posa un pied sur la première marche mais se sentant trop faible il dédaigna se lancer. Il jeta un coup d’œil sur tous les côtés en espérant trouver l’ascenseur, mais malheureusement pour lui il se trouvait de l’autre côté du couloir. Le jeune homme lâcha un grand soupir, il n’avait pas envie de faire demi-tour pour rejoindre l’ascenseur et inconsciemment il décida de se lancer. À peine eut-il le temps de descendre une marche qu’une infirmière qui faisait le tour des chambres pour préparer l’arrivée des médecins l’interpella. Il se retourna en vitesse et croisa le regard de cette dernière. Non, ce n’était pas l’ange qu’il avait vu plus tôt.
- Êtes-vous inconscient ?! Vous tenez à peine debout et vous voulez descendre les escaliers !
Elle le réprimanda et accourut vers lui.
- Venez, je vais vous reconduire à votre chambre. Non mais ça va pas bien à la tête vous !
C’était le cas de dire, Tae Jin n’allait pas bien à la tête. Elle le reconduisit jusqu’à l’aider à monter dans son lit et l’ordonna de ne plus bouger jusqu’à l’arrivé des docteurs. Et voilà ! Maintenant tout l’hôpital va penser que je suis un fou suicidaire ! Pensait Tae Jin à voix haute.
7h40: Enfin le tour de Tae Jin arriva, après auscultation on lui avait incité à rester encore un jour de plus à l’hôpital pour lui faire des radios afin de vérifier que tout allait bien et pour se reposer, mais comme à chaque fois il répondait la même chose.
- Je vais très bien Docteur, ne vous en faîtes pas pour moi. Je suis dur comme fer !
Il avait tellement insisté que finalement le médecin céda à ses caprices d’enfant et lui fit faire signer une décharge avant de le libérer. Tae Jin, avant de quitter les lieux espérait croiser l’ange qu’il avait aperçut dans ses rêves, enfin c’est se qu’il croyait, mais malheureusement aucune trace de cette dernière, il allait vraiment finir par croire qu’elle était un ange et qu’il avait halluciné. Enfin peu importe ! Tae Jin rentra chez lui à l’hôtel en taxi car c’était là où il habitait, c'était une petite chambre de 21 mètres carré équipée d'une petite cuisine et d'une salle de bain, il n’avait pas encore trouvé d’appartement à Séoul et pensait vraiment à trouver quelqu'un qui chercherait à faire de la colocation. Oui bon, c’est vrai que c’était une solution dangereuse pour sa sécurité et celle du colocataire, il serait plus convenable d’habité seul, mais il faut dire qu’à Séoul ce n’était pas facile de trouver un logement, le mieux était de vivre à la campagne, chose que Tae Jin n’appréciait pas vraiment. Arrivé chez lui il se déshabilla en vitesse avec un peu de mal et s’effondra sur son lit, heureusement pour lui, son long manteau noir d’homme d’affaires avait recouvert entièrement les tâches de sang sur sa chemise blanche se qui lui avait permis d’évité d’attiré les regards. Il passa sa journée entière à dormir.
18h30 : Tae Jin fut tiré de son sommeil par la sonnerie de son portable. Lorsqu’il décrocha Haruma-san prit la parole. Il avait apprit que le jeune homme avait été à l’hôpital, que la mission avait échoué. Ils discutèrent pendant un long moment. Son boss lui avait également recommandé de prendre quelques jours de repos, mais têtu comme une mule il déclina l’offre.
- Je n’ai pas besoin de jours de repos je vous assure. Dès demain soir je reprendrai la mission en main.
Sur ces mots il raccrocha, il se sentait un peu mieux même si la douleur réapparaissait de temps en temps. Il partit fouiller dans son mini frigo pour trouver quelque chose de facile à cuisiner, mais malheureusement le frigo était vide, comme si c’était le moment ! Il décida donc de prendre une douche, de se changer et de filer droit à la supérette la plus proche du coin, mais sur le chemin du retour il reçut un deuxième appel, c’était l’hôpital.
- Ça ne peut vraiment pas attendre demain matin ? … D’accord très bien, je comprends, j’arrive dans ce cas.
Il raccrocha et fila droit à l’hôpital avec son sac de courses à la main. On l’avait obligé de lui faire passer les radios ce soir malgré son petit caprice de ce matin. Tae Jin devait attendre une demi-heure avant que ce ne soit son tour, il patienta donc dans la salle d’attente parmi tant d’autres. L’heure passait, la demi-heure aussi et aucun signe d’une infirmière pour lui indiquer que c’était son tour, cela faisait déjà plus d’une heure. Il passa son temps à observer chacune des personnes présentes dans la salle d’attente, en y pensant il comprenait maintenant pourquoi les Docteurs et infirmiers étaient toujours occupés, chaque jours ils recevaient un grand nombre de malades ou blessés, même en soirée cela pouvait arriver qu’ils se retrouvent débordé comme ils l’ont été la veille et ce soir aussi. Pour faire passer le temps il bouquina des magazines puis il vit passer toute une armé d’infirmiers courir dans tous les sens, apparemment un grave incident de voiture s’était produit tout près d’ici sur l’autoroute la plus proche et avait entraîné la chute de cinq personnes dans une profonde collision entre deux camions. Parmi ces infirmiers il remarqua une jeune femme qui ressemblait extrêmement à l’ange de son rêve. Il se leva laissant tomber son magazine.
- Monsieur Park ? Si vous voulez bien vous donner la peine de me suivre. Les radios sont de ce côté.
Zut ! Il ne put avoir le temps de rejoindre la jeune femme qu’il devait déjà s’en aller, et puis de toute façon elle était très occupée.
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Sujet: Re: Who are you ? - Kim Su Yeon Mar 18 Mar - 0:55
Je quittai l’hôpital vers 6h du matin sans avoir pu me reposer un seul instant. J’étais lessivée. L’inconnu avait été fiévreux toute la nuit, demandant une surveillance constante. Il lui arrivait même de délirer et de m’appeler « mon ange ». Ce qui était, ma foi, plutôt agréable. J’avais passé ma nuit auprès de lui, ma présence semblait être la seule capable de le calmer.
Arrivée à la maison, je pris une douche rapide et me mis directement au lit. Ma fatigue était telle que je m’endormis avant même que ma tête ait touché l’oreiller. Ce fut la sonnerie de mon téléphone qui me réveilla à peine deux heures plus tard. C’était mon agence qui voulait que je pense ce matin pour parler de mon planning des deux prochaines semaines. Je négociai pour n’y passer qu’en début d’après-midi arguant que je n’avais pas dormi de la nuit étant de garde. Nous convînmes d’une heure décente pour moi et je raccrochai. J’hésitai mais n’éteignis pas mon portable. Je ne voulais pas rater d’appel important et puis mon téléphone me servait également de réveil…
Je me réveillais quelques heures plus tard, bien reposée. Heureusement que le téléphone n’a résonné qu’une seule fois mais cette fois-ci en tant qu’alarme. Je me sentais fraîche et prête à attaquer ma journée. Ça peut vous faire drôle de me voir parler d’attaquer ma journée alors qu’il est déjà 14h. Mais que voulez-vous, nous les infirmières, nous n’avons pas toujours les mêmes journées que les autres ! Je me glissais sous la douche brulante et laissai l’eau faire son œuvre, me massant et achevant de me réveiller. J’avais une folie en faisant refaire entièrement la salle de bain en y installant une cabine de douche ET une baignoire. C’était une petite folie mais une petite folie que je ne regrettais le moins du monde. J’avais besoin de me relaxer en rentrant du boulot donc la baignoire était parfaite et en début de journée, j’avais besoin d’être efficace et une douche était bien pratique pour ça.
Quelques instants plus tard je poussais la porte de mon agence et me dirigeai vers le bureau de mon agent. J’avais revêtu un jean noir et un T-shirt imprimé blanc. Simple et fonctionnel. Mes cheveux étaient encore mouillés donc je les avais laissés libres sur mes épaules, avec dans mon sac de quoi me les attacher après. Sachant que je prenais mon service juste après, je ne voulais pas trop m’apprêter. Et puis, je n’avais pas non plus rendez-vous pour une séance de shooting donc ces vêtements convenaient parfaitement. Mon agent alla droit au but. Il voulait que je fasse un photoshoot un peu différent de ce que j’avais pu faire jusque là. Il me parla d’un nouveau photographe, très prometteur selon lui, mais qui avait un style très provoc’ et cela pouvait en choquer plus d’un. Ce dernier souhaitait faire une série de photos racontant l’histoire d’une jeune femme des bas quartiers qui devait jouer de son charme pour subvenir à ses besoins. Ça serait assez trash, provoc’ mais surtout une expérience inhabituelle. Il avait pensé à moi car il savait que je n’avais pas peur de relever ce genre de défi et surtout que je n’avais pas peur pour mon image.
Dans le milieu, je passais pour la dilettante qui ne prenait des contrats que quand elle le voulait. Ce qui ajoutait à mon charme d’après mon agent. Plus j’étais inaccessible te plus les photographes voulaient travailler avec moi. J’avais beau leur dire que ce n’était pas une marque de dédain ou quoi, que je ne faisais ce métier que pour le plaisir, en ayant déjà un qui me convenait parfaitement, rien n’y faisait. Le surnom de « Dilettante » était resté. Cela m’ennuyait un peu car il ne me ressemblait pas mais avec le temps je m’y étais faite. Bref, il savait que ce genre de shooting allait m’intéressait et il avait raison. J’étais intéressée mais vraiment intéressée. Toutefois, je lui demandais à rencontrer ce fameux photographe avant de me décider et de lui donner une réponse définitive. Il sourit et me répondit qu’il savait que j’allais lui demander ça et donc avait arrangé un déjeuner pour demain ou après-demain à ma convenance. J’éclatais de rire en l’entendant. Décidément, il ne me connaissait que trop bien. Je pris donc rendez-vous pour demain 13h. J’avais hâte de savoir comment ça allait se passer. J’étais décidée à 90% d’accepter ce nouveau défi mais je voulais voir si le courant allait passer entre le photographe et moi.
En sortant de l’agence, je passais voir Soo Jin à son café pour me prendre un petit truc à grignoter. J’avais pris soin de lui téléphoner avant pour lui dire que je risquais de passer après mon rendez-vous pour me prendre une petite pâtisserie a manger sur la route de l’hôpital. Elle m’avait bien sur engueulée en me disant que je ne me nourrissais pas convenablement. Ce à quoi je lui avais rétorqué qu’ayant déjeuné à 14h30, il me semblait difficile de reprendre un repas à 17h. Arrivée là bas, un petit doggy bag m’attendait sur le comptoir. Soo Jin avait dû sortir pour une course en urgence et avait laissé le sac pour moi. Je remerciai sa nouvelle employée, Mi Cha il me semble. Ouvrant le sac, outre une part de tarte au citron meringué (la même tarte que le jour de notre rencontre), il y avait également un petit sandwich et une bouteille d’eau. A l’intérieur se trouvait une petite note
« Pour que tu n’oublies pas de te nourrir à ta pause de 21h… Bises. SJ »
Je souris, émue par l’attention de mon amie. C’était une vraie maman poule et je l’adorais.
Arrivée à l’hôpital, j’allai m’enquérir de l’état de mon inconnu de la veille et appris qu’il avait signé une décharge et était rentré. Je fus déçue de ne pas l’avoir revu et quelque peu inquiète de son état aussi. Dommage… Encore un que je n’allais jamais revoir. J’appris tout de même que mon bel inconnu, celui qui me prenait pour son ange gardien s’appelait Park Tae Jin. Park Tae Jin, pensai-je, où que tu sois, j’espère que tu vas mieux. Comme il me restait un peu de temps avant de prendre mon service aux urgences, je passai faire un petit coucou à mes petits bouts de chou. Ils me manquaient beaucoup et vu leur accueil, j’imaginai que la réciproque était vraie. J’aimais beaucoup le travail aux urgences mais je sentais que ma place était auprès de mes enfants et j’avais hâte de les retrouver.
Voyant l’heure tourner et après moult câlins et bisous, je redescendis à la salle de pause, mangeai ma part de tarte et me préparai pour prendre mon service. J’eus à peine le temps de me faire mon chignon que mon bipper sonna. Un grave accident de voitures s’était produit tout près d’ici sur l’autoroute la plus proche et on nous emmenait cinq blessés graves. Je sentais que ce soir aussi allait un soir mouvementé. Je courus avec l’équipe vers la sortie et attendis l’arrivée des premières ambulances.
J’eus une dernière pensée pour mon bel inconnu de la veille… Park Tae Jin… Dommage, j’aurai bien aimé faire sa connaissance et lui parler sans qu’il soit en plein délire à cause de la fièvre. Dans ma précipitation, je ne vis pas que mon bel inconnu était dans la salle d’attente...
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Sujet: Re: Who are you ? - Kim Su Yeon Dim 6 Avr - 21:12
Lorsque je finissais mes radios et mon petit entretient avec mon médecin il était à présent 20h30, les visites avaient déjà pris fin et j’étais le seul patient qui trainait encore là. Il était déjà tard je n’avais pas le courage de rentrer et de me préparer quelque chose à manger, je profitais donc la situation pour me prendre un sandwich et le savourait tout en marchant bien que ce n’était pas bon de manger en même temps que l’on marchait, mais tant pi. Mon médecin m’avait prescrit quelques médicaments contre la douleur ainsi que quelques bandages. À cette heure là, les pharmacies étaient déjà fermées, je n’avais pas la moindre chance de me procurer mes anti douleurs, j’espérai juste que je ne souffrirai pas trop ce soir. Je marchais sans même vraiment savoir où j’allais, je laissais le chemin me guider et il avait finit par me guider près d’une rivière qui donnait sous un pont. Je fus sortit de mes pensés en entendant la voix d’une femme hurlé. Par réflexe je courais en direction des cris qui venaient du pont. Il y faisait sombre, ce n’était vraiment pas un endroit pour une femme surtout à 22h. Je vis trois hommes dont un s’était emparé du sac de la jeune femme. J’eus du mal à apercevoir son visage à cause du noir et elle était assise par terre, ils avaient sûrement du la pousser. J’avais l’habitude d’être confronté à ce genre de situation. Heureusement pour moi ce n’était pas toute une bande d’imbéciles.
« Hey ! »
Ils se retournèrent tous en ma direction, un des types qui avait l’air d’être le leader s’approcha de moi.
« Il y a un problème ? »
En se rapprochant il sortit un couteau de la poche intérieur de sa veste en cuir noir et s’arrêtait à ma hauteur, il me lança un sourire.
« Dégag*** il y a rien pour toi ici.»
D’accord, étais-je supposé avoir peur, ou pas ? Je ne le craignais pas et ne me retenais pas pour croiser son regard, il comprit tout de suite que je n’étais pas qu’un simple passant. C’était bizarre moi non plus je n’avais pas la sensation que c’était un simple voyou qui volait les gens, son regard en disait plus. Je jetais un bref coup d’œil en direction du couteau qu’il tenait à la main et fut étonné de voir sur son bras, le fameux tatouage du dragon vert. C’était eux ! C’était eux que la famille Haruma tentait d’attrapait depuis quelques semaines déjà. C’était eux qui s’en prenaient aux anciens yakuza et cherchait à tous les éliminer. J’avais la chance de les croiser ce soir, sauf que j’étais seul et eux étaient trois. Apparemment c’était des types dangereux, beaucoup de yakuzas qui avaient tenté de maitriser leur gang avait finit par être blessés et certains morts. Mince, je n’avais pas le choix, tant pi de se qu’il adviendrait ce soir, mais je devais me donner à fond et faire de mon mieux pour la tirer de là.
« T’es sourd ou quoi ? Je t’ai dis de te barrer de là ! »
Sa grosse voix me perçait les oreilles, il avait finit par attraper le col de ma chemise blanche et m’attirait à lui. De l’autre main il tenait toujours son arme et le plaçait à côté de mon visage. Bon le truc c’est qu’ils avaient complètement laissé tomber leur proie de départ, c’était bon signe sauf que cette dernière ne bougeait pas, elle n’avait pas profité de l’occasion pour s’échapper. Soit elle attendait de récupérer son sac, soit elle craignait qu’on me fasse la peau. Très bien je n’avais pas le choix il fallait que je me sorte de cette situation et l’attrape pour qu’on s’en aille ensemble.
« Tu me dis quelque chose ! »
Il continuait toujours de crier, bon sang n’allait-il pas finir par s’arrêter de hurler ? Il allait me cassez les tympans ce type ! Un autre des mecs se rapprocha et vint à son tour en notre direction, il me lança un regard noir puis, il chuchota quelque chose à l’oreille de celui qui me tenait.
« Tu fais partis de la famille Haruma ! »
Bingo ! Là, je pouvais commencer à craindre qu’il me fasse réellement la peau. Je tenais toujours mon sandwich à la main et lorsqu’il approcha de nouveau son arme de mon visage j’en profitais pour lui jeter mon sandwich à moitié finit en plein dans ses yeux, il fut aveuglé par la mayonnaise et marmonnait quelque chose dont je n’arrivais pas à comprendre mais je m’en fichais pas mal. Je profitais également de l’occasion de ramasser le couteau qu’il avait laissé tomber pour pourvoir s’essuyait les yeux, puis l’autre mec se dirigeait vers moi, par chance il n’avait aucune arme sur lui, et je ne mis pas longtemps avant de le mettre K.O par terre, quant à l’autre, celui qui tenait le sac je me précipitais vers lui et lui jetait le couteau qui vint s’écraser contre le mur juste à quelques centimètres de son visage, j’avais fais exprès de ne pas l’atteindre. Je ramassais le sac à main de la jeune femme et l’attrapais par la main, sans même me retournais je courrais loin du pont, l’entraînant de force. Nous courons, je ne savais pas où nous allions où allait nous mener ce chemin mais tant qu’on s’éloigner de ces types dangereux c’était l’essentiel. Je finis par reconnaître le chemin et nous entrainais dans un bus qui venait de s’arrêter. Ça y est nous les avions semé. Je soufflais un grand coup puis me retournais vers la jeune femme, à ma grande surprise je la reconnus. C’était la femme de l’hôpital, l’infirmière que j’avais pris pour un ange. Je lui tendis son sac à main et essayais de me faire comprendre, j’avais du mal à reprendre ma respiration.
« Est-ce que ça va ? … Ils ne vous ont rien fait ? … »
La douleur de mon épaule et de mon dos commençait à me faire mal, je posais ma main sur l’une des douleurs et m’aperçus très vite que le sang coulait, bien que le bandage couvrait la blessure cela n’empêcha pas de tâcher ma chemise blanche. Mince les passagers vont se poser des questions.
Spoiler:
Voilà comme prévu je ferme le sujet et je te laisse reprendre la suite dans notre appart (: