Soo Kyeong est assez fin. Il ne se considère pas du tout comme quelqu'un de maigre. Il se trouve normal, même si sa mère ne pense pas du tout comme lui. Il a le teint assez pale et ne bronze jamais, car il est allergique au soleil. Il ne prend des couleurs que quand il rougit. Il a un visage assez enfantin, alors que c'est un vrai petit diable. Il a les yeux assez petits et cela le complexe beaucoup, c'est pour cela qu'il met tout le temps de l'eye-liner pour qu'on ne se moque pas de ses petits yeux. Il a de petites lèvres assez fines et bien roses... Il a un nez assez bien dessiné et ne voudrait le changer pour rien au monde.
Il n'est pas très grand, un mètre soixante-quatorze... Enfin, c'est ce que son médecin lui avait dit la dernière fois qu'il était parti le voir, mais il pense qu'il doit faire moins d'un mètre soixante-quatorze.
Il a pour fâcheuse habitude de mordiller ses doigts quand il stresse ou qu'il ne trouve pas trop quoi faire pour ne pas s'ennuyer. À force, sa mère l'oblige à plonger le bout de ses doigts dans du vinaigre quand il est chez lui, pour ne pas être tenté de les mordiller. Pourtant, il adore ses mains, il trouve que c'est ce qu'il y a de mieux chez lui. Il a des doigts assez fins et longs... Enfin, pas des mains de maçon, ça c'est sûr. Des mains de jeunes filles sans doute, mais il préfère ça.
Il a un bracelet porte-bonheur qui ne le quitte jamais, car il a été offert par sa grand-mère avant qu'elle ne décède. Depuis, il lui porte extrêmement bonheur.
Il a une légère tâche de naissance au niveau de son bas-ventre qui l'embête énormément. Il a plusieurs fois pensé à l'enlever, mais sa mère lui répéter toujours que cette marque le rendait unique... Il ne voyait pas vraiment en quoi, c'est pour ça qu'il l'a toujours et qu'il ne l'a toujours pas enlevé.
Il a trois piercings et ils les adorent. Un, au tragus et deux autres dans chacun des deux lobes. Il s'est fait énormément gronder par sa mère, car il les avait fait quand il avait seize ans, sans l'autorisation de sa mère... Eh oui... Fils unique que voulez-vous...
Ah oui, une dernière chose. Il adore avoir sur lui un carnet et un crayon, au cas où il soit inspiré en pleine rue.

Avant d'avoir seize ans, Soo Kyeong écoutait toujours sa mère et son père, sans broncher. Il était un élève-modèle. Il était le premier de la classe. Il avait tout le temps des bonnes notes, jamais une note sous la moyenne, ou bien sous le quinze. Ses parents étaient fiers de lui. Ils lui réservaient un magnifique avenir. Pour eux, il allait devenir médecin ou avocat. En gros, il allait avoir un bon gros salaire à chaque fin de mois. Son père était toujours sur lui. Il le faisait travailler encore plus qu'il ne le fallait pour un enfant de son âge et il ne s'en était jamais plein. Après la mort de son père, ce petit ange devint un démon. Il est devenu l'opposé de ce qu'il était. Il était devenu un cancre. Oui, un cancre. En moins de six mois, il avait réussi à être le dernier de sa classe. Grand changement n'est-ce pas? Il était devenu assez solitaire. Parlant peu. Restant dans son coin à lire des mangas ou des comics. Après que cette période de deuil passe, il était redevenu l'ancien jeune homme. Souriant, aimant étudier, mais maintenant, ce qu'il aimait. Il était moins distant avec les gens qu'il entourait et même à ce jour il est comme ça.
Il n'aime pas trop les légumes. Il trouve ça très fade et s'oblige souvent à en manger pour faire plaisir. Il préfère beaucoup plus les fruits, il adore énormément les fraises, les pêches et les ananas. Il pourrait en manger toute sa vie. Il n'aime pas la viande, mais préfère le poisson, surtout la dorade. C'est un fan de la dorade! Il adore aussi les bonbons et surtout ceux qui sont mous !
Il n'aime pas le soleil et préfère comme saison l’automne, car il adore la pluie. Il aime aussi l'hiver pour la neige, mais simplement la neige, il n'est pas très fan du froid.
Il a très peur des orages. Il déteste ça et ne peut rester tranquille quand il les entend gronder. Il court directement se réfugier sous n'importe quel meuble.
Il adore sculpter des choses, dessiner à ses heures perdues. Il a un bon nombre de cahiers de dessins entassés chez lui, déjà tous fini. Il en est très fier et espère qu'un jour, ils vaudront de l'argent.
Il n'est pas très fan du sport. Il en fait très rarement. Voir jamais. Pour lui, c'est un moyen de s'épuiser sans raison. Vu qu'il ne grossit pas, même en mangeant pour deux. Il préfère se passer des activités physiques surtout qu'il sait qu'il usera de l'énergie pour rien.
Soo Kyeong est quelqu'un d'assez jaloux et déteste ne pas avoir ce qu'il veut. Il veut toujours avoir raison et que personne ne le contredise, même sa mère ou bien ses plus proches amis. Même s'il a des défauts, il a aussi des qualités. Il est très sociable, marrant, il adore faire le clown pour amuser la galerie et il est aussi très aimable. Quand vous devenez son ami, vous devenez aussi une nouvelle personne à câliner et à essayer de rendre heureuse.
Il adore sortir avec ses amis, s'amuser, faire la fête jusqu'au lendemain. Il adore se faire remarquer dans ce genre de soirée, surtout quand il sait qu'il va être regardé par certaines personnes qui risquent d'être un plan d'un soir.

Soo Kyeong est né en Corée, mais ses parents sont partis en Chine, à Lanzhou, quand il était âgé seulement de deux ans. Il a vécu la grande partie de sa vie en Chine et est arrivé en Corée seulement à l'âge de 17 ans.
Pendant sa vie en Chine, il était assez proche de ses parents. Il ne leur cachait rien du tout. Il adorait se confier auprès de sa mère, le plus souvent, même s'il le faisait quelques fois auprès de son père aussi. Il allait toujours dans les écoles les plus proches de chez lui, pour pouvoir rentrer de lui-même chez lui. Ses parents ne le voyaient qu'en soirée pour l'aider à finir ses devoirs, ou bien plus souvent, pour avancer dans de nouvelles leçons. Leur maison était souvent très calme, car ses parents n'étaient pas très bavards et préféraient le silence qu'à parler de choses inutiles.Au début, Soo Kyeong écoutait ses parents sans ronchonner ou omettre une quelconque opposition. Enfin, ce fut le cas jusqu'à la mort de son père dans un accident de voiture. Il se souvient que ce jour-là, il était rentré chez lui et comme à son habitude, il n'avait trouvé personne dans la maison. Il était parti se faire à manger, posant fièrement sur la table où il mangeait tous ensemble, son contrôle, où il avait eu un 19/20. Il était tellement pressé de montrer cette note à ses parents, qu'il allait plusieurs fois se brûler les doigts en tournant son steak qu'il se préparait avec des pâtes. À vingt-deux heures, aucun de ses deux parents n'était rentré et il avait commencé à s’inquiéter. Il avait pris le téléphone de la maison et avait appelé son père, qui ne lui répondit pas, puis il avait décidé d'appeler sa mère, car ses parents travaillaient dans la même entreprise. Elle ne lui répondit pas et ceci lui créa un mauvais pressentiment. Il se douta à ce moment-là que quelque chose de pas très cool devait s'être passé. Une minute après, le téléphone de la maison sonna, c'était sa mère. Elle lui avait dit de la rejoindre à l'hôpital. Sa mère a eu énormément de "chance", comparé à son père, car elle n'était pas partie en même temps que lui.
Depuis ce drame, il était devenu très froid. Les premiers mois, il n'allait pas en cours, ne sortait que très peu de sa chambre, passait son temps devant les jeux vidéo, alors qu'avant, il n'allumait même pas la télévision.
Il avait aussi trouvé une passion à ce moment-là de sa vie, qui ne le quittera plus jamais, le dessin. Enfin, plus généralement, l'art. Il dessinait tout ce qu'il voyait, toutes les personnes qu'ils connaissaient, des inconnus, des choses qu'il voyait dans ses rêves, peignait par moments, mais il adorait encore plus la sculpture. Il avait sculpté une statue d'un mètre en l'honneur de son père. Elle était la parfaite copie de son défunt père. Et quand sa mère avait vu cette sculpture, elle lui avait acheté tout le matériel dont il avait besoin pour continuer sa passion, -car elle pensait que c'était un loisir, pour oublier la mort de son père- le suppliant de repartir en cours. Son deuil avait duré quelques mois, puis pour le bien de sa mère, il avait décidé de retourner en cours, mais il n'y allait simplement que pour faire plaisir à sa mère, ses notes étaient catastrophiques. Tous les enseignants qui le connaissaient bien, étaient surpris de l'avoir vu régresser autant.
Puis un jour, où il avait eu un 3 en mathématiques, il avait décidé de se reprendre. De redevenir le bon élève qu'il était au vivant de son père, pour que sa mère soit fière de lui, car elle n'avait plus que lui dans sa vie. Aucune autre personne n'était présente pour elle, hormis lui, alors il se devait de faire de bonnes études pour que quand sa mère arrivera à un âge où elle ne pourra plus travailler, il pourra lui rapporter de l'argent et la faire vivre tranquillement, sans soucis d'argent.

A l'âge de 17 ans, sa mère avait décidé de déménager en Corée, car elle n'avait plus grand-chose à faire en Chine et son entreprise lui avait donné le droit d'aller dans leur entreprise qui se trouve en Corée. Cela, au début, ne plus pas vraiment à Soo Kyeong. Il avait tout ce qu'il aimait en Chine et surtout que même s'il était Coréen, il ne connaissait rien de ce pays et de ses traditions.
Après des semaines d'acharnement après avoir eu son diplôme à la fin de sa dernière année de lycée, il accepta d'aller en Corée avec sa mère, seulement si elle le laissait faire les études qu'il voulait. Elle avait accepté, un peu septique sur ce que son fils voulait faire. À la rentrée, il avait choisi d'étudier en Art Appliqué. Il était heureux dans ses études, car il pouvait laisser libre à ses envies de dessiner, sans se poser de limite.

Mais bon, sous cette vie, ce cache un secret, enfin... Pas vraiment un secret, mais Soo Kyeong est un humain, pas comme les autres. C'est un Twao, plus précisément, un receveur. Tous les membres de sa famille sont des Twao, son gène avait été activé assez rapidement un an après son aller en Chine. Quand il était petit, il ne savait pas vraiment pourquoi, sa mère, embrassait ses lèvres deux fois par jour, mais au fil des années, il avait commencé à se demander ce qu'avait sa mère à l'embrasser sur la bouche tous les jours... Il s'était même demandé à l'âge de 10 ans si ses parents avaient des problèmes de couple, mais ça n'était pas le cas, sa mère était une donneuse, son père un receveur et puis, lui, ne savait pas encore vraiment qu'il était un receveur pour se chercher un donneur qui veuille bien l'embrasser deux fois par jour. Un jour, à l'âge de 15 ans, sa mère avait décidé de tout lui dire, elle l'avait emmené dans leur salon et Soo Kyeong avait eu un peu peur qu'elle lui parle de quelque chose qui avait fâché cette dernière, mais ce ne fut pas le cas. Elle voulait tout simplement lui expliquer pourquoi elle l'embrassait tous les jours. Elle avait commencé par lui expliquer que sa famille n'était pas comme les autres, qu'elle était spéciale, comme d'autres familles dans le monde, ils étaient appelés Twao et que depuis plusieurs générations, dans sa famille, chaque membre naissait avec son âme sœur, mais qu'un jour, sous la décision d'un Dieu en colère contre ses personnes spéciales qui avaient commencé à se mettre au-dessus des êtres humains, il avait décidé de séparer les âmes sœurs. Elle lui avait expliqué, que ces âmes sœurs étaient un pilier essentiel pour les Twao, elle lui avait aussi rajouté qu'il pouvait s'en passer durant sa vie, mais que c'était bien mieux et meilleur d'avoir son âme sœur à ses côtés.
Avec tout ce que sa mère essayait de lui expliquer, il se sentait perdu et lui avait demandé d'aller droit au but.
Elle avait soufflé un long moment et lui avait dit que les nombreuses Crises qu'il avait eues quand il était petit n'étaient pas dues à une maladie, mais simplement à cause du fait qu'il était lui aussi un Twao. Elle avait soufflé un long moment et lui avait dit avec des mots clairs et simples, pour ne pas le perdre : "A chaque fois que tu te sens faible, sans énergie et que tu manges des oranges, que tu bois de l'eau ou bien du lait, cela ne changera rien au fait que tu perdras quand même de l'énergie. Je dois t'embrasser à chaque fois, pour moi, me vider du surplus d'énergie que j'ai et que toi, tu redeviennes en forme." Elle lui avait même dit qu'au moment de ses premières crises, elle ne savait pas si elle pouvait ou non l'embrasser, surtout que pour elle, c'était assez étrange qu'une mère embrasse son fils, mais à cause des crises à répétition, elle avait décidé de se mettre à l'embrasser deux fois par jour, jusqu'à ce qu'il trouve son âme sœur, ou bien quelqu'un qui puisse lui donner de l'énergie. Elle lui avait aussi expliqué, qu'elle était une donneuse et lui un receveur et que rien ne pourrait changer ça. Elle lui avait clairement dit qu'elle aurait préféré qu'il ne soit pas un Twao, mais que tôt ou tard, il allait en devenir un, quoi qu'elle fasse.
Quand ils retournèrent en Corée, car sa mère devait absolument y allait pour son boulot, Soo Kyeong n'était pas franchement ravi, il aurait préféré rester en Chine, car pour lui, pour vivre tranquillement comme Twao, avec sa mère et les membres de sa famille, c'était le seul endroit, mais sa mère avait réussi à le convaincre de venir avec elle, car de un, c'est la seule donneuse pour l'instant avec qui il n'était pas timide et sa mère lui avait promis de lui trouver des Twao, à peu près de son âge et plus particulièrement des donneurs, pour pouvoir se sentir plus à l'aise avec ce qu'il est. Sa mère lui avait présenté une jeune fille, qui était donneuse comme sa mère. Au début, Soo Kyeong, était un peu furieux, car il pensait que sa mère ne voulait plus lui donner d'énergie et qu'elle voulait que son fils se trouve rapidement une fille avec qui il pourrait vivre, mais même si Soo Kyeong pense que ce n'est pas très probable qu'il rencontre son âme sœur, il aurait préféré que sa mère ne lui impose pas cette fille et qu'il prenne cette décision seule. En vrai, ce ne fut pas la raison pour laquelle sa mère lui avait présenté cette fille. Sa mère devenait de plus en plus faible et elle lui avait présenté cette jeune fille pour qu'il puisse avoir son énergie quotidienne, même sans que sa mère ne soit là.